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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 23 avr. 2024

« Il est sorti dans dos ! », dit-on en Côte d’Ivoire au sujet d’une personne dont on n’a vu ni les pas, ni les traces avant le résultat final de sa manœuvre. Par exemple, un candidat de dernière minute à une élection présidentielle ouest africaine ; après avoir pourtant promis qu’il ne ferait aucune petite modification de la Constitution.

Hier c’est le plus solide des candidats à l’élection du meilleur joueur du monde, sportivement appelée Ballon d’Or qui est sorti dans dos emmenant avec lui le reste de l’équipe madrilène pour célèbre la seconde victoire de l’année dans le Clàsico : Jude Bellingham.


Déjà double buteur à l’aller, l’Anglais récidiviste a cette fois-ci offert la victoire aux siens. Retour sur le Clàsico.


CLÁSICO: JUDE BELLINGHAM ET LE REAL SORTENT DANS DOS
Jude Bellingham et un fan sorti dans dos. ©Tous droits réservés


COMME À L’ALLER, LE REAL EST MENÉ AU SCORE

 CLÁSICO: JUDE BELLINGHAM ET LE REAL SORTENT DANS DOS
Fast & Furious. ©Tous droits réservés

Victorieux du match aller (1-2) mais surtout des Citizens au terme d’un quart de finale de Champions League maîtrisé défensivement et tactiquement, les Madrilènes se présentent en position de force face à un Barça auto-éliminé après que Ronald Araújo ait bêtement décidé de stopper Bradley Barcola qui filait au but. Résultat : expulsion catalane et victoire parisienne (1-4).



Peut-être étaient-ils encore avachis sur ce matelas de confiance avant ce 188ème Clàsico en Liga. Toujours est-il que Bellingham et les siens se font surprendre.


5ème minute de jeu. Seconde moitié d’un double pivot aux côtés de Frenkie de Jong, dans un 3-2-3-2, qui sortira sur civière et sous les applaudissements du Santiago Bernabeu, Andreas Christensen saute au-dessus de Toni Kroos et reprend le ballon de la tête. Real Madrid 0 – Barcelone 1.


Pas de panique. Au Real, on a pour sale habitude de mal démarrer pour mieux finir surtout quand dans ses rangs, on a Jude Bellingham, Vinícius Junior, Rodrygo et surtout un vieux de la vieille, un joueur utile : Lucas Vazquez. C’est lui va chercher le pénalty transformé dans un duel avec la dernière pépite catalane Pau Cubarsí ensuite par Vinícius qui est entre temps devenu une punchline d’un rappeur Suspect. C’est Gâté Nanina.



D’aucuns – des barcelonais pourtant mal placés pour parler d’erreurs d’arbitrage depuis que Didier Drogba et Chelsea en ont été victimes lors de la demi-finale de la Champions League en 2009 – diront que M. Cesar Soto Grado, l’arbitre de la rencontre, a accordé un pénalty généreux à cette 17ème minute de jeu.

Les mêmes se plaindront dix minutes plus tard pour ce qui fait parler aujourd’hui encore : le but non accordé à Lamine Yamal ; après sa subtile déviation.

CIRCULEZ, Y A RIEN À VAR                                                                             

Les Blaugrana ont beau se plaindre – à juste titre, avec le recul, l’arbitre n’accorde pas le but. La Goal Line Technology ? Inexistante et ce depuis que le volubile Javier Tebas aurait décidé que cet outil pourtant précieux dans le processus de validation ou non d’un but. Un comble au pays de ces deux mastodontes du football européen.

Et pendant ce temps-là, Jude Bellingham peine à être trouvé ou se retrouver dans un système qu’il connaît bien le 4 – 3 – 1 – 2. Il y a plusieurs séquences où il vient chercher le ballon sans résultat.


Côté catalan, de mauvaise foi notamment, il y a encore de quoi probablement se plaindre quant à la 34ème minute Eduardo Camavinga stoppe le virevoltant Yamal qui filait au but. Il y a une petite ressemblance avec la faute d’Araújo sur Barcola mais pas de carton rouge cette fois : juste un jaune.


N’eut été l’étrange volonté de Vinícius de copier-coller et sa géniale talonnade pour Benzema, Rodrygo donnait l’avantage aux siens. Mi-temps : Real Madrid 1 – Barcelone 1.


À LA FIN, JUDE BELLINGHAM ET LE REAL MADRID GAGNENT

Seconde mi-temps. Parti dans un numéro solo, Jude Bellingham feinte, se remet sur son pied gauche mais Ter Stegen capte facilement sa frappe gauche. Il ne refera pas le coup de l’aller.

Celui qui réussit un joli c’est Lamine Yamal. 69ème minute de jeu. L’ailier droit réussit à trouver les gants de Lunin plutôt qu’un coéquipier. Repoussé dans l’axe par l’Ukrainien, le ballon trouve preneur dans les pieds de Fermín ; qui a remplacé le premier buteur barcelonais à la mi-temps. Real Madrid 1 – Barcelone 2.


Enorgueilli et ivre de bonheur après son but, le jeune milieu de terrain tape une célébration Bellingham-esque sur la pelouse madrilène. The audacity de ça.


 CLÁSICO: JUDE BELLINGHAM ET LE REAL SORTENT DANS DOS
Il a mis le doigt là où ça fait mal. ©Tous droits réservés


Il n’en fallait pas plus pour que le Real se réveille.


72ème minute de jeu. Servi par Vinícius, Lucas Vazquez sort dans dos et égalise. Grand match du regen de Cafu.


Le match se tend encore un peu plus avec l’échange musclé LV1 petits noms d’oiseaux. Si Jules Koundé est justement sanctionné, le numéro 7 madrilène l’est aussi. Sentant qu’il n’est pas forcément dans un grand jour malgré ses actions décisives, Carlo Ancelotti le sort quelques minutes non sans que le Brésilien montre son mécontentement, main sur la bouche qui s’agite dans tous les sens.

Peut-être qu’il lui expliquait comment il a fait pour oublier Brahim Diaz au second poteau tel Mbappé avec Neymar face à la Juventus.



Mais le spectacle lui continue jusqu’à son terme.


91ème minute de jeu. Parti en solo, le Marocain Brahim Diaz s’infiltre dans la surface. Au départ de l’action, un joueur ne court pas. Il trottine, fait signe de la main avant de surgir dans dos au second poteau pour donner la victoire d’une frappe du gauche sous la barre. Lui, c’est Jude Bellingham. Et son Real Madrid compte désormais 11 points d’avance sur Barcelone.


 CLÁSICO: JUDE BELLINGHAM ET LE REAL SORTENT DANS DOS
La ronde des fillettes. ©Tous droits réservés


Première année et le gars a déjà une main bien posée sur le Ballon d’Or. Tout ça parce que comme dirait l’autre : « Il est sorti dans dos ! »

 

 

« Tu as eu combien ? », demandent ces camarades de classe qui bien avant Guardiola, et ses conseils/reproches formulés à ses joueurs, à la face du monde, vivaient eux aussi pour les caméras.

Hier, sous nos yeux, les Éléphants ont battu une Uruguay certes privée de Darwin Nuñez et compagnie. Mais loin d’être diminuée de chez diminuée. Résultats : si certains ont mal performé, d’autres ont brillé. Par ici les notes.


CÔTE D’IVOIRE – URUGUAY : LES NOTES DES ÉLÉPHANTS
Y a pas quelqu'un qui est quelqu'un que quelqu'un dans le groupe. Tous droits réservés

GARDIEN D’UN GALAXY

Yahia Fofana : un match sans encaisser de but ce n’est pas pour aujourd’hui. Ou plutôt hier.

Sur les 9 derniers matchs disputés par la Séléphanto, ses cages, il les a gardées inviolées qu’à deux reprises seulement : face à la Guinée-Bissau et le Congo. C’est largement suffisant pour que tu lui donnes ton Galaxy à garder. Marvel likes this. Note : 12/20.



DÉFENSEURS DE LA TERRE D’IVOIRE

Wilfried Singo : plus la peine de chercher ce défenseur hybride, capable d’évolue latéral droit et/ou défenseur central, façon Kyle Walker à Manchester City. Il est bel et bien là. Comment il s’appelle ? Wilfried Singo. Qu’est-ce qu’il a créé ? La solidité. Note : 17/20.



Odilon Kossounou : capable de donner plus de sérieux maux de ventre qu’un jeton sur lequel on a déjà fait projet avant même qu’il ne tombe, quand il s’infiltre tête haute dans les demi-espaces laissés vides par la défense, avant de faciliter la transition, Kossounou est plus efficace qu’Imodium et l’Union Africaine réunis. Note :15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Odilon Kossounou sept fort. Tous droits réservés

Emmanuel Agbadou : il a tellement bien remplacé Evan Ndicka qu’on n’a presque pas senti l’absence du meilleur ami d’Osimhen. De quoi donner des idées à tous les voleurs de concepts abidjanais. Désormais, on se vole entre nous. Note : 14/20.


Ghislain Konan : c’est le premier Konan depuis Conan le Barbare a écrasé autant la concurrence. À quand son dessin-animé pour le club des petits ? Note :13,5/20.


MILIEUX DE TERRAIN : LAZARE AMANI REDONNE UNE SECONDE VIE AU BALLON

Jean Michaël Seri : ce n’est pas demain la vieille que ses relances permettront de combattre la cherté de la vie. D’ailleurs, l’épisode final de ce Seri approche lentement mais sûrement. Attention au dénouement malheureux. Note : 11/20.

Remplacé par Kader Keita, venu faire apprécier son patronyme, qui fait écho à celui de La Popizaïgne, à défaut de jouer son ballon.


Lazare Amani : brillante introduction face à la République Démocratique du Congo puis confirmation face à l’Uruguay. Personne n’avait autant sauté les étapes depuis Lazare. Mesdames, Messieurs voici : Jean Thierry Lazare Amani. Note : 15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Lazare Amani a 27 problèmes. Mais, manier le ballon n'en est pas un. Tous droits réservés


Franck Kessié : l’embellie aura été de courte durée. Franck Kessié est retombé dans ses travers. Il est redevenu moins Zo que Planet. Dommage parce qu’il aurait facilement bu boire Ugarte et Valverde. Note : 12/20.

 




TROIS ATTAQUANTS, ENFIN UN SEUL HEIN

Nicolas Pépé : le « Robben de Koumassi » ne sort plus sa spéciale mais plutôt des gestes du troisième âge façon la danse du grand-père. Dieu merci, Wozo Vacances c’est pour bientôt. Note : 9/20.


Remplacé par Guéla Doué qui est venu, a vu et a marqué. Jules César s’est retourné dans sa tombe.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
C'est l'Uruguay qui a tiré la langue, hier. Tous droits réservés

Oumar Diakité : coincé/esseulé/isolé au sein d’une solide charnière uruguayenne, l’avant-centre combatif certes aura tout de même donné l’occasion à l’autre de réclamer le titre de Wourou Wourou national. Pardon, faut plus tu vas lui laisser occasion comme ça. Note : 12,5/20.



Jonathan Bamba : cette petite affection que tu commences à développer pour ton cousin qui ne vient qu’aux réunions de famille pour manger/danser/chanter sur Snapchat & Cie, bref faire la Bamba, c’est à cause de Jonathan. Note : 8/20.


Remplacé par Karim Konaté, dont la côte fond plus vite que neige au soleil. Après faut pas dire qu’on t’a pas prévenu, que le réchauffement climatique n’existe pas hein.


Voilà tu sais maintenant les notes des Éléphants qui se cachent derrière le « Tu as eu combien ? » Rendez-vous au prochain épisode.

 

 


« Tu bois quoi ? », demande ce pote qui sait pertinemment après toutes ces années à faire et refaire l’histoire à coups de scie ce que tu vas boire. Et pendant ce temps-là, toi aussi, tu fais semblant d’ignorer ce que tu vas prendre alors que tu connais le menu sur le bout des doigts et ces cocktails sur lesquels beaucoup Menthe.

Encore ivres de bonheur après leur miraculeux sacre continental éternel, les Éléphants de Côte d’Ivoire ont bu La Céleste de Marcelo Bielsa. Retour sur cette victoire au terme d’un match qu’ils ont dominé avant de se faire reprendre : 2 à 1.


LES ÉLÉPHANTS DE CÔTE D'IVOIRE BOIVENT (LA) CÉLESTE
La belle Seri continue après la CAN. Tous droits réservés
LES ÉLÉPHANTS SANS HALLER, NI NDICKA, NI FER DE LENS

Depuis que Tiéhi Joël, Roger Boli, ex-recordman du club du nombre de buts (20) marqués en une saison, depuis battu par Loïs Openda, mais aussi Aruna Dindane ont porté les couleurs Sang et Or, la réputation des footballeurs ivoiriens n’est plus à faire.



Encore plus depuis le passage du serial frappeur, et ces ballons finalement détournés : Seko Fofana.


Cette fois-ci, l’ex-fer de Lens n’est pas là mais il a quand même tenu, avec Franck Kessié, l’autre « vieux père » du milieu, a marqué sa présence en offrant des Rolex à leurs champions d’Afrique de coéquipiers. Classe.



Résultat : les Ivoiriens mettent les pendules à l’heure dès les premières minutes. Et il faut bien.


Il faut dire qu’en face, les coéquipiers de Federico Valverde, au premier rang desquels Manuel Ugarte, fidèles à eux-mêmes, font encore moins dans la dentelle qu’un Agent Provocateur. On se demande même si c’est un match de football ou un match de boxe.

À mesure que les débats physiques s’équilibrent, les Éléphants trompent leur adversaire. À l’image d’un Odilon Kossounou, associé en l’absence d’Evan Ndicka au flegmatique et  précieux Emmanuel Agbadou, dont la capacité à dépasser sa fonction de défenseur central est autant une bouffée d’oxygène qu’une bouffée de chaleur.

Unis, disciplinés et travailleurs, les Ivoiriens, répètent leurs gammes comme si c’était l’Abidjanaise.



Disposés en 4 – 1 – 4 – 1 avec Oumar Diakité notamment dans la position sacrificielle de l’avant-centre esseulé façon Olivier Giroud, en lieu et place de Sébastien Haller blessé, les hommes d’Emerse Faé, tout de noir vêtu, dominent.

Leur maîtrise du jeu, elle a été récompensée à la 9ème minute de jeu quand le centre de Wilfried Singo, meilleur joueur sur la pelouse de Félix-Bollaert, termine au fond des filets uruguayens. Il est finalement attribué à Mathías Olivera. Côte d’Ivoire 1 – Uruguay 0.


LES ÉLÉPHANTS DE CÔTE D'IVOIRE BOIVENT (LA) CÉLESTE
Wilfried, Singo d'or. Tous droits réservés

Dur sur l’homme et précieux techniquement, Wilfried Singo n’est pas le seul à tirer son épingle du jeu.


Titularisé en l’absence de Seko Fofana, Lazare Amani expose en mondovision, après son entrée marquante face à la République Démocratique du Congo, il y a quelques semaines seulement, sa capacité à redonner une seconde vie au ballon. Lazare likes this.


LES ÉLÉPHANTS BOIVENT (LA) CÉLESTE
Lazare Amani connaît ballon. Et c'est pas un débat. Tous droits réservés

Et pendant ce temps-là, peu avant la demi-heure de jeu, Jean Michael manque de poursuivre sa Seri de ballons perdus dangereusement ; après les épisodes 1 (quart de finale contre le Mali) et 2 (match amical contre le Bénin).

Si la domination territoriale saute aux yeux, ce n’est pas encore le cas au tableau d’affichage. Alors, Wilfred Singo, toujours lui, adresse un centre qui aurait été plus que parfait si Oumar Diakité, trop court, l’avait mise au fond. 38ème minute de jeu.

Côté uruguayen, très, très peu d’occasions. À l’image de cette tentative de Nicolás de la Cruz.

Mi-temps : Côte d’Ivoire 1 – Uruguay 0.

Et ce malgré le fait qu’en jouant parfois trop bas, cela ait compliqué la relance et la bonne lancée des fusées de devant.

L’URUGUAY RÉAGIT, LA CÔTE D’IVOIRE AUSSI

Peut-être que Marcelo Bielsa, avec sa glacière sur le côté pour aller à Grand-Bassam ou Assinie, leur a parlé, on ne sait pas.


LES ÉLÉPHANTS DE CÔTE D'IVOIRE BOIVENT (LA) CÉLESTE
Ils l'ont rendu fou. Tous droits réservés

Toujours est-il que la nouvelle composition de la Céleste pose problème aux Éléphants. Ils ont du mal à avaler ça.


Si les occasions se multiplient de part et d’autre, le score lui ne bouge pas. À l’image d’un Nicolas Pépé incapable de transformer une occasion de but (50ème minute).

Un quart d’heure plus tard, le meilleur joueur ivoirien de la CAN 2021, disputée chez la belle-famille camerounaise, sort. Il est remplacé par l’autre chouchou national avec Diakité : Simon Adingra.

Vu la nature des débats, on se demande si c’est une bonne idée, si certains adversaires ne vont pas trop lui chatouiller ses frêles jambes. Mais Emerse Faé sait ce qu’il fait. Surtout quand il s’agit d’apporter du sang neuf.

LA CÔTE D’IVOIRE EST DOUÉE, GUÉLA AUSSI

Le fameux changement décisif intervient après l’égalisation uruguayenne de Federico Viñas à la 77ème minute.

On joue la 83ème minute de jeu lorsque l’esseulé mais combatif Oumar Diakité cède sa place à Guela Doué ; dont le petit frère en a récemment collé deux lors d’un match amical face aux Éléphanteaux. Pour la petite histoire, le dernier attaquant binational à avoir brillé face aux U23 ivoiriens, c’était un certain Sébastien Haller ; auteur d’un triplé en 2016. Tu sais/on sait/nous savons comment l’histoire s’est terminée.


Son histoire à lui, Guela n’aurait pas pu mieux l’écrire.


84ème minute de jeu. Après un joli numéro d’Adingra qui a apporté plus que Nicolas Pépé et surtout Jonathan Bamba, en quelques temps seulement, la Côte d’Ivoire obtient un corner. Tiré par Adingra, le ballon semble se diriger vers le troisième poteau sans qu’il ne trouve preneur. Mais au duel avec un adversaire, Guela ne l’a perdu des yeux, a pris l’information avant d’exécuter une reprise du pied droit. Filet est plein !

Côte d’Ivoire 2 – Uruguay 1.

À peine sorti du terrain, Oumar Diakité refait surface sur la pelouse pour se mêler à la liesse.


LES ÉLÉPHANTS DE CÔTE D'IVOIRE BOIVENT (LA) CÉLESTE
Le groupe vit bien. Tous droits réservés

Les Ivoiriens sont contents, et nous aussi. Et ce n’est pas la petite embrouille où Manuel Ugarte et Odilon Kossounou ont un peu trop montré les muscles, au point d’être avertis qui y a changera quelque chose.


Après ses défaites contre l’Argentine 2 à 1, en 2006, pour le premier match de son histoire en Coupe du Monde, puis quatre ans contre le Brésil et ce 4 à 1, avec Didier Drogba qui devient le premier joueur africain à trouver le chemin des filets contre la Seleçāo en phase finale de Coupe du Monde. Ou encore la Coupe du Monde 2014, et la défaite 2 à 1, encore, face à la Colombie. 


C’est la première fois que la Côte d’Ivoire remporte une victoire face à une nation sud-américaine. Alors oui, tout n’a pas été parfait, particulièrement cette incapacité chronique à se mettre à l’abri rapidement, sans que le cœur fragile de supporters fasse des roukasskass, mais la victoire – de prestige, qui plus est – est au rendez-vous. De quoi avoir vite envie de répondre à la sempiternelle question : « Tu bois quoi ? »

« Céleste, s’il te plaît. »

 

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