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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« Qu’ils aillent se faire foutre ! », a clamé haut et fort Raphael Dios Belloli dit Raphinha lors d’une interview accordée à la légende barcelonaise Romario. Les jeunes personnes, quittez !

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Déclaration qui porte préjudice, quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés.

Apparemment, le joueur du Barça, qui fait une superbe saison, avec notamment 23 G/A en 27 matchs de Liga, ignore le célèbre dicton sinon il n’aurait pas vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Les dieux du football ayant un sens de l’humour divin, ils ont concocté un incroyable Argentine - Brésil (4-1) dans ces éliminatoires pour le Mondial 2026 ; avec des Argentins agressifs qui n’auront rien épargné ni à un Brésil inoffensif, ni à celui qui a eu la langue un peu trop pendue. Retour sur ce match au sommet.


DES ARGENTINS PRESSÉS ET PRESSANT LE BRÉSIL 

L’Estadio Monumental est gbé, rempli comme meeting présidentiel d’un candidat qui avait pourtant promis de ne faire que deux mandats. Son mandat de champion du monde, les Argentins, qui font autant parler d’eux sur et en dehors du terrain, avec leurs chants racistes, y tiennent. Et dès le début de la rencontre, l’Abileceste, qualifiée pour le Mondial 2026 et privée, elle, de Lionel Messi blessé, marque son territoire face à une Seleçao docile. À cause de l’absence de joueurs comme Alisson, Neymar Jr, encore blessé ou encore Bruno Guimarães, suspendu ? Personne ne saura jamais si les choses auraient pu être différentes avec eux. Par contre tout le monde a vu et compris que le Brésil n’est plus le Brésil de Ronaldo, Ronaldinho, Rivaldo & Cie. Rest in peace !


Et c’est Julian Alvarez, attaquant soldat de Diego Simeone, qui ouvre le score avec Tiago Almada à l’origine de l’action. Quatrième minute de jeu et déjà les Auriverde sont menés à 1 - 0

Le pressing étouffant, leur hargne, leur capacité à couper les lignes de passe empêchent les Brésiliens de ne serait-ce que d’aligner deux passes pour arriver vers les buts d’Emiliano Martínez ; gardien préféré des Français


Un peu moins de dix minutes plus tard, c’est l'interprète de chants racistes à ses heures perdues Enzo Fernández, traîne dans la surface pour mieux battre Bento : 2 - 0 ! Le milieu de terrain du surpeuplé Chelsea, on le retrouve plus tard à la passe pour Mac Allister et le (3 - 1) ! 


LES ARGENTINS LEUR OFFRENT UNE RÉDUCTION DU SCORE 

L’Estadio Monumental continue son rôle de douzième homme. Si à la télévision, on n’entend la ferveur que dire des vingt-deux acteurs dont les oreilles doivent littéralement siffler ?


Celles de Cristian Romero, Atlético Madrid-compatible pour le plus grand bonheur de Diego Simeone qui le veut, ont dû siffler un peu plus que les autres quand il a commis l’erreur de retarder une relance dans l’axe. Matheus Cunha en profite pour récupérer le ballon, résiste à sa charge et, déséquilibré, le place proprement hors de portée de Martinez : 2 - 1


OTAMENDI ET LES ARGENTINS FINISSENT PAR DIRE DEUX MOTS À RAPHINHA

Et pendant ce temps-là, Vinícius Júnior enfile sa tenue légère d’Agent Provocateur mais habitué à le côtoyer en Liga, Nahuel Molina ne tombe pas dans le panneau. 

Parce qu’il était écrit, dans le ciel étoilé, que Raphinha, lui, y tomberait, une embrouille éclate peu avant la fin de la première période. 


Tagliafico commet une grosse faute sur Raphinha. La cible brésilienne se relève et pousse le fautif.

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Raphinha - Tagliafico, les présentations sont faites. ©Tous droits réservés.

Paredes pousse à son tour Raphinha avant qu’une échauffourée éclate. Otamendi, qui serait parfait dans un rôle de Sicario Netflix-esque, saisit l’occasion pour dire deux mots à Raphinha : « Parle moins ! Parle moins ! »

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Gestes barrière (de la langue) bien respectés. ©Tous droits réservés.

Le quatrième et dernier but est à la fois anecdotique et intéressant. Déjà parce que les Brésiliens n’y étaient plus et aussi parce que Giuliano Simeone, fils de, à peine entré, trouve le moyen de marquer dans cet Argentine - Brésil.

Quant à la fin du match, elle est le théâtre de nouvelles tensions entre Raphinha et ses nouveaux meilleurs ennemis. Emiliano Martínez, qui a trouvé bon de jongler dans sa surface provoquant la désapprobation de son coach Scaloni, le bouscule. Enzo Fernandez l'infantilise, Romero, lui, le calme et lui indique la route vers les vestiaires. C’est l’énergique Endrick qui le tire de ce guet-apens naissant. 



Ce 25 mars 2025, Raphinha, logiquement éliminé de la course au Ballon d’Or, après Mohamed Salah et sa piteuse double confrontation contre le Paris Saint-Germain, a sans doute ressassé ses paroles : « Qu’ils aillent se faire foutre ! »








Dernière mise à jour : 25 janv.

« Écoutez, partagez la nouvelle. Ils jouent pour la France, mais viennent tous d’Angola. Comme c’est beau, ils vont courir, ils aiment les travestis comme cette pute de Mbappé. Sa vieille est nigériane, son vieux camerounais, mais sur les papiers : nationalité française. », chantent depuis un certain moment de racistes et transphobes supporters argentins. La chanson nauséabonde aurait pu rester aux oubliettes, dans la gorge profonde de ces fans nationalistes. Mais non.


En marge des célébrations de l’Argentine au terme d’une finale de Copa América, retardée pour cause de chaos général, le genre qu’on n’a pas vu pendant la CAN 2023, le milieu de terrain Enzo Fernández a la bonne/merveilleuse/excellentissime idée de lancer puis couper aussitôt un live Instagram dans lequel ses coéquipiers et lui reprennent les paroles fielleuses : « […] sur les papiers, la nationalité française. Écoutez, partagez la nouvelle. Ils jouent pour la France mais sont […] » 12 secondes, top chrono selon So Foot ; qui détaille l’incident ici. Ou comment des footballeurs argentins se foutent du racisme et de l’équipe de France. Encore une fois.


DES ARGENTINS DISENT OUI AUX NAZIS, MAIS NON AUX NOIRS

Avant même de commencer à tout djinzin, gâter en VOSTFR, commençons par le début ou plutôt par la fin qui justifie les moyens.

Outre le fait d’être un pays sud-américain fondé par des colons européens, dont les 47 millions d’habitants mangent/respirent/vivent foot, où l’espérance de vie est de 76 ans, selon les chiffres de la Banque Mondiale, l’Argentine est connue pour avoir déroulé le tapis rouge aux Nazis.


BIENVENUE À NAZILAND, PARC D’ATTRACTIONS POUR EX-MEMBRES DU TROISIÈME REICH

La fin de la seconde guerre mondiale (1939-1945) marque la libération des camps de concentration et l’arrestation des derniers caciques du régime hitlérien. Mais beaucoup de ces criminels de guerre tels que – Joseph Mengele, le médecin d’Auschwitz - mettent les voiles et rejoignent un pays qui a connu une forte immigration européenne à la fin du 19ème siècle, avec des Espagnols, des Italiens et…des Allemands. Les nazis sont donc un peu comme chez eux.



Dotés de faux passeports, ils sont d’abord passés par la Suisse ou l’Italie sans Gênes avant d’y atterrir.


Outre le fait que feu le populo-autoritaire président Juan Péron partage bon nombre d’idées nazies, il y a aussi : cet arsenal législatif qui leur est favorable à commencer par une rapide naturalisation en bonne et due forme. Ou même la recréation de bassins/quartiers germanophones dans lesquels les nouveaux arrivants peuvent tranquillement se fondre.


Mais ce n’est pas la première fois que l’Argentine est la première fois du mauvais côté de l’Histoire. Second retour en arrière.


DES ARGENTINS ONT EFFACÉ TOUTES LES TRACES DES NOIRS
« L’Argentine est le seul pays dans le monde entier qui a réussi à faire disparaître tous les Noirs de sa surface ! Que ce pays soit négrophobe, raciste et planque de nazis n’est pas étonnant. Ce qui l’est, c’est que des nègres supportent ces gens-là…au fout au ailleurs. », a écrit le truculent auteur ivoirien Gauz. Après qu’il se soit mis Debout-Payé sur Twitter.



Si aussi peu d'Argentins sont noirs, cela s’explique par une longue éradication méthodique des Afro-argentins, nulle part visibles dans les rues de Buenos Aires ou encore dans l’équipe nationale de football. Tiens, tiens…


En 1778, 57% de la population argentine était noire – et essentiellement des esclaves - selon un recensement mentionné dans le court mais instructif documentaire How Argentina Erased Its Black People From History avant d’atteindre 70 ans plus tard les 15%.




La disparition programmée des Afro-argentins de l’histoire du pays est une combinaison de plusieurs facteurs. Liste non-exhaustive.


D’abord le refus d’accorder aux non-blancs les mêmes droits que les blancs, obligeant ceux-ci à multiplier les unions mixtes notamment ne serait-ce que pour obtenir des droits (l’accès à la santé, par exemple). Ou le white washing. Mais aussi les nombreuses guerres que l’Argentine a connues avec beaucoup d’hommes noirs morts sur les champs de batailles.


Conséquence directe : les femmes deviennent alors le groupe majoritaire chez les afro-descendants. L’arrivée des immigrants européens à la moitié du 19ème siècle, notamment des hommes, achève d’effacer les Noirs avec les mariages interraciaux qui se multiplient après l’abolition de l’esclavage en 1853.


Un contexte socio-politique propice à la prolifération d’idées négrophobes donc, mais pas que. Derrière ces chants racistes et transphobes adressés aux joueurs de l’équipe de France, se cache une récente rivalité sportive.


DES ARGENTINS RACISTES ? MAIS NON, MAIS SI…

Jusqu’au 30 juin 2018, et ce 8ème de finale de gala : France – Argentine (4-3), les deux équipes n’avaient pas de passif sportif particulier. Portée par un supersonique Kylian Mbappé qui – sur son aile droite - fait littéralement la misère à Marcus Rojo, Javier Mascherano et ses autres coéquipiers. Énervés et frustrés de ne pas pouvoir l’arrêter légalement.



Cette victoire jette les bases d’une nouvelle rivalité sportive qui atteint son paroxysme le 18 décembre 2022 et cette finale : Argentine – France (3-3).



La rivalité entre les deux coéquipiers, Lionel Messi et Kylian Mbappé, et le second qui a pratiquement éclipsé le premier avec ses 4 buts – si on compte son tir au but, la nervosité transportée depuis le quart de finale houleux face aux Pays-Bas, avec un Leandro Paredes qui aurait dû être expulsé après son vilain geste stupide, mais aussi le comportement plus que limite d’Emiliano Martinez, etc.


DES ARGENTINS SE FOOT DU RACISME
La justice de Dieu, y en a. ©Tous droits réservés

Tout ceci a abouti à un déferlement de commentaires racistes après la victoire argentine. Et le monde de découvrir les racines du mal profond.



Avant l’incident de la Copa América, il y a aussi le 8ème de finale lors de la coupe du Monde des U20 organisée l'année dernière en Argentine : Argentine – Nigeria (0-2).

Au coup de sifflet final, les joueurs nigérians laissent éclater leur rage et leur joie après avoir été traité de tous les noms pendant la partie.


Et puis, il y a eu cette célébration qui part en live. Et maintenant quelles conséquences ?


ENZO FERNANDEZ, BOUC ÉMISSIARE DES ARGENTINS QUI SE FOOT DU RACISME

DES ARGENTINS SE FOOT DU RACISME
L'homme qui est parti en live. © Tous droits réservés

Parce que c’est lui dans le bus lance ce live, le chantonnant Enzo Fernández doit très naturellement être sanctionné ! Mais ce n’est pas le seul.

Sur des réseaux sociaux, une petite chasse aux sorcières – racistes – a débuté : c’est à qui identifiera les plus de joueurs dont la carrière pourrait bien prendre une drôle de tournure décisive dans les jours à venir.


Pour l’instant, c’est le milieu de terrain de Chelsea, qui leur a été vendu 121 millions d’euros par Rui Costa et Benfica, il y a un an maintenant lors du mercato hivernal, le « Toni Kroos du pauvre » qui subit les conséquences de ces actes. Lui qui avait apparemment oublié qu’il évoluait avec une bonne demi-dizaine de footballeurs français noirs parmi lesquels Christopher Nkunku, Benoit Badiashile et Wesley Fofana.


DES ARGENTINS SE FOOT DU RACISME
Wesley Fofana n'a pas attendu trois mois avant de réagir. ©Tous droits réservés

Si d’autres comme Axel Disasi, Malo Gusto entre autres, très énervés l’ont unfollow d’Instagram, en attendant des retrouvailles joyeuses dans les vestiaires de Chelsea, le défenseur central s’est fendu du commentaire suivant en story : « Le football en 2024 : racisme décomplexé ».


Ce qui a eu pour effet de faire sortir d’autres imbéciles de leur tanière qui sont venus lâcher des commentaires…racistes sous ses publications. La bêtise, quand tu nous tiens.


Habitué à ne pas se taire sur les sujets sociétaux à l’image de l’appel au vote contre l’extrême-droite en plein Euro, Jules Koundé s’est exprimé sur Twitter : « Lamentable… »


DES ARGENTINS SE FOOT DU RACISME
Jules Koundé n'est pas du genre à faire profil bas. ©Tous droits réservés

Oui c’est lamentable, déplorable et éreintant qu’en 2024, des écervelés célèbres comme Enzo Fernández et ses acolytes, se sentent obligés de rappeler les origines de leurs adversaires et/ou coéquipiers ; quand eux-mêmes en ont.


Oui, il y a de nombreux joueurs de l’équipe de France ont des origines africaines. Et alors ? Qu’est-ce que cela apporte au débat ? Qu’est-ce que cela change ? Rien.

La vraie question, c’est que : va faire la mollassonne FIFA ?


Une énième prise de parole tiède pour rappeler que : « Le racisme n'a pas sa place dans le football ! » plus une condamnation avec la dernière énergie qui reste dans le corps de ces dirigeants embourgeoisés et déconnectés.

La Fédération Française de Football – pas spécialement connue pour sa rapidité – l’a devancée et a porté plainte.


Les heures d’Enzo Fernández, signé pour un long bail de huit par l’américain de propriétaire Todd Boehly, dans le vestiaire de Chelsea sont comptées. En heures, en jours, en mois ? Le temps de trouver preneur ?

Hello, l’Atlético Madrid et ses odieux supporters qui déversent leur racisme sur Vinícius Junior depuis des années maintenant.



Quoi qu’il arrive, l’Argentin pourra raconter comment il s’est mis tout seul dans la panade en entonnant un chant raciste : « […] sur les papiers, la nationalité française. Écoutez, partagez la nouvelle. Ils jouent pour la France mais sont […] »


Update : dans une publication Instagram, Enzo Fernández a présenté des excuses. Ce qui ne devrait pas empêcher d’être sanctionné en interne par Chelsea. Et dans le même temps, la FIFA mène une enquête à la suite de la conduite des Argentins.

« Si c’est moi, j’allais marqué ça ! » Rares sont des amateurs de football qui n’ont jamais balancé/écrit/sorti cette phrase après avoir vu une occasion manquée.

D’ailleurs au pays de Didier Drogba, qui un soir de février 2012 expédia le ballon dans l’espace plutôt que dans les buts zambiens, on dit : « Occasion manquée c’est péché ! »

Moins qu’hier, mais toujours aussi nombreux, rares sont ceux qui ratent rarement l’occasion de rappeler à Randal Kolo Muani son raté contre l’Argentine, ce face-à-face perdu contre le très fair-play Emiliano Martínez.




Chaque ou jour presque, un friendly reminder lui rappelle cette action qui aurait pu permettre à la France de remporter la coupe du Monde : Qatar 2022™. Imagine l’inverse, imagine si Randal Kolo Muani l’avait mise au fond.

ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Occasion manquée, c'est péché.
RANDAL KOLO MUANI MARQUE POUR L’ÉTERNITÉ

« Je pense que j’aurais fait mieux. Une fois tous les trois jours, je la vois l’image. », raconte Randal Kolo Muani au micro de TF1. Avant d’avouer : « Je l’ai encore en travers de la gorge. »



Cette action nous aussi, nous l’avons encore mauvaise parce que l’Argentine et Leandro Paredes dont les coups de colère et de vice contre les Pays-Bas ont encore un peu plus sali ce poste si précieux : El Cinco. Fernando Redondo, yakô !



Autant le dire tout de suite que pour toutes ces raisons et bien plus encore, tu supportais l’équipe de France.


Alors quand le natif de Bondy – il a fêté ses 25 ans, il y a quelques jours seulement – l’a ratée, tu as eu mal.

Pas parce que plus tard cela mettrait soi-disant fin au débat Lionel Messi/Cristiano Ronaldo mais surtout parce que l’Argentine était une équipe de joueurs vicieux (Leandro Paredes, Cristian Romero, Nicolas Otamendi, etc.) et/ou prodigieusement agaçants (Enzo Fernandez, Rodrigo De Paul). D’où la déception ce fameux 18 décembre-là. Alors, retour en arrière pour changer le cours de l’histoire. Souviens-toi, l’année dernière.

RANDAL KOLO MUANI ALIAS THE MAN IN HIGH CASTLE

120ème minute de jeu. L’Argentine et le France sont à égalité : 3 – 3.

Sur un dégagement d’Ibrahim Konaté, qui a laissé sa carte de visite ce soir-là lui aussi, Randal Kolo Muani se retrouve face-à-face à Emiliano Martinez.

Le bondynois qui sait qu’il a au bout du pied l’Histoire retient son souffle.

Une frappe en force ? Non. Un dribble vers l’extérieur pour au pire provoquer un pénalty que Kylian Mbappé transformera encore ? Non.

Tout va vite, très vite. Mais il est encore lucide. Plutôt que la force l’attaquant français recourt à la finesse, profite du rebond pour lober le portier argentin venu à sa rencontre pour réduire les angles. Argentine 3 – France 4.

Ça y est ! Pour la troisième fois de son histoire, la France est championne du monde grâce à Randal Kolo Muani. C’est gâté !

Enseveli sous la masse de ses coéquipiers, venus se jeter sur lui comme ils l’avaient fait sur Kylian Mbappé, quelques minutes auparavant, Kolo Muani verse toutes les larmes de son corps, pleure comme il ne l’avait jamais fait auparavant même quand il fut appelé à la dernière minute pour remplacer Christopher Nkunku.



Ou encore quand quelques jours auparavant quand il scellé la victoire face au Maroc (2-0) ; 44 secondes après son entrée de jeu.

Tous les espoirs placés en lui quand il était au centre de formation de Nantes, la Jonelière, ont été payants.

C’est le début d’une nouvelle vie pour lui, qui fait désormais le tour des plateaux (20 heures de TF1, Quotidien, etc.) mais aussi pour celui qui quelques semaines plus tard décroche son premier Ballon d’Or.

ET LE BALLON D’OR 2023 EST…

« C’est un rêve de gosse. J’aimerais remercier mes parents, mon petit frère, mes coachs qui ont cru en moi, mes coéquipiers. Notamment Randal. Ce prix est aussi le tien parce que sans Randal, il n’y pas de Kylian Ballon d’Or. Merci ! » Ainsi parla Kylian Mbappé, Ballon d’Or 2023.


ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Le premier d'un longue série ? ©️Tous droits réservés

Grand absent de la cérémonie, Lionel Messi serait toujours en train de digérer son monumental goumin.

Il aurait été aperçu, short et barbe de Tom Hanks façon Seul au monde, quelque part à... Assinie.



Qu’importe ! Mais l’effet Randal Kolo Muani ne s’arrête pas là. Bien au contraire.

UN AUTRE FRANÇAIS AU REAL MADRID

ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Welcome, Kylian Mbappé. ©️YouTube

Période estivale. Ne pouvant plus cohabiter avec le tueur de ses derniers rêves, Lionel Messi quitte le Paris Saint-Germain suivi dans la foulé par le Brésilien Neymar qui a répondu à l’appel du piair, de l’argent, venu tout droit d’Arabie Saoudite.

Puis c’est autour du Ballon d’Or 2023 de mettre les voiles non sans avoir négocié au préalable dur comme fer. Direction le Real Madrid de Florentino Pérez pour le montant record de 250 000 millions d’euros. Record du monde pour un champion du monde ! Et pour le remplacer, le Paris Saint-Germain réinvestit la moitié sur celui qui a bien fait de marquer en finale de la coupe du Monde : Randal Kolo Muani.

Sinon, ils auraient dit à son sujet : « Si c’est moi, j’allais marqué ça ! »


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