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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 22 févr.

« Hey, Drake », lance en plein Halftime Show du Super Bowl Kendrick Lamar. Avec ce petit sourire en coin.

En direct et en live, des millions de téléspectateurs, qu’ils soient fans inconditionnels de football américain ou nouveaux apprenants, des règles, assistent ainsi à la crucifixion d’Aubrey Graham plus connu sous le nom de Drake.


Not Like Us ou le clou d’un spectacle de haut vol, entre maîtrise de la scénographie et guest list de qualité.

Depuis le (8 – 2) infligé par le Bayern de Robert Lewandowski au Barça d’un certain Lionel Messi, on n’avait plus vu pareille humiliation en mondovision. Souviens-toi.

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
Un air de déjà-vu.

DE L’ENTENTE CORDIALE AU SUPER BOWL : VOYAGE EN BUSINESS CLASS D’UN BEEF

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
La concurrence, Jalen Hurts l'a fumée. ©Tous droits réservés

C’est qu’on oublierait presque que Jalen Hurts et les Philadelphia Eagles ont écrasé Patrick Mahomes – méconnaissable de chez méconnaissable – et les Kansas City Chiefs ; empêchant ces derniers d’accomplir un three peat. Trois titres de champion d’affilée.

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
Une affaire de cigare, champagne, three peat. ©Tous droits réservés

Pour rappel, la dernière équipe à l'avoir fait : ce sont les Los Angeles Lakers (2000, 2001, 2002) qui y a une semaine à peine extirpaient Luka Dončić de l’univers impitoyable de Dallas.


C’est qu’on perdrait de vue comment tout cela a commencé après le Halftime Show, où Kendrick Lamar Duckworth, K Dot, a porté un dernier coup au corps de son meilleur ennemi ; et ses spasmes cadavériques qui composent une mélodie de la mort.


IL ÉTAIT UNE FOIS UN CLASH : VERSION FAST FORWARD

« Comportement de vieux père » oblige, Drizzy invite K Dot sur Take Care, album qui fleure bon le goumin, la peine de cœur Pro Max, les volutes de fumée de cigare, qui s’agrippent aux vêtements.

Nous sommes en 2011. Jusqu’ici tout va bien, l’Éternel les a secourus.


Fast forward, les premières balles auraient été tirées par Kendrick Lamar dans Control. Nous sommes en 2013.

ASAP Rocky, J. Cole, mais aussi Meek Mill ou même le vieux père Pusha T, etc. Le natif de Compton allume tous ceux qui bougent (dans) le Rap !


Quelques escarmouches par-ci, d’autres attaques sporadiques par-là, plus rien ou presque jusqu’à un déchaînement de clashs.


NO BIG THREE

Octobre 2023, Drake & J. Cole pondent First Person Shooter dans lequel le lyriciste rasta certifie l’existence d’un Big Three, façon NBA et Lebron à Miami.

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
La règle de trois. ©Tous droits réservés

Théorie que Kung-fu Kenny incendie dans Like That. Nous sommes le 22 mars 2024. Une (nouvelle) étape significative a été franchie. Plus rien ne sera plus comme avant !


The Man from Toronto balance Push Ups, probablement après avoir vu que le détenteur d’un Prix Pulitzer, pour son album DAMN, en faisait.


Puis poursuivant sur sa lancée, le 6 God ajoute Taylor Made Freestyle, le 24 avril 2024.

Quasiment une semaine plus tard, le 30 avril, le californien sort de sa tanière les bras chargés : Euphoria, et trois jours plus tard, 6 : 16 in LA. Avec un post subliminal pour accompagner le tout.


Drake répond avec Family Matters, peut-être le meilleur de ses titres pendant ce beef. Son camp et lui pensent certainement tenir la victoire.


Et pourtant, Kendrick Lamar peint une photo de famille imparfaite dans Meet the Grahams avant d’asséner le coup de grâce, une diss track dansante et plaisante : Not Like Us.


La cerise sur le gâteau de son Halftime Show.


HALFTIME SHOW DU SUPER BOWL : DERNIER COUP DU MARTEAU

Le (coup du) marteau de Tam Sir, Kendrick Lamar l’a tellement emprunté pour taper sur Drake qu’il a doublement porté plainte.

D’abord, le mauvais perdant accuse Universal Music Group, la maison de disques à laquelle ils appartiennent tous les deux, et Spotify d’utiliser des bots pour doper les streams de Not Like Us. (La chanson atteindra le 1 milliard de streams Spotify en janvier 2025.)

Puis, une autre quérimonie pour des faits de diffamation cette fois-ci mais toujours contre Universal.


« Merci pour la passe décisive ! », a dû se dire l’autre protagoniste.

Sur scène, le showman qui aura 38 ans, le 17 juin prochain, y a fait allusion à cette « plaintinite » ; alliage entre goumin chaud et colère froide.


LA DANSE DE LA VIEILLE MÈRE SERENA

Mais est-ce que ça l’a empêché de superbement performer, de peindre des tableaux sur l’Amérique raciste et xénophobe d’aujourd’hui, qui s’est bâtie entre autres sur le dos des noirs américains, courbés sous les coups de fouet ? Non, absolument pas !

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
This is America. ©Tous droits réservés

Est-ce que la présence de Donald Trump, premier président américain en fonction a assisté au Super Bowl, l’a freinée ? Non, du tout !

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
Uncle Sam. ©Tous droits réservés

Que dire de l’ouverture de son show par un Samuel L. Jackson déguisé en Uncle Sam ? Que dire encore de Serena Williams, codétentrice du record de titres en Grand Chelem (23) qui crip walk sur la dépouille encore chaude de son ex ? Rien, si ce n’est bravo !


Le plus gros divertissement live depuis la débâcle du Barça face au Bayern !


DÉJÁ-VU : LE SHOW DU BAYERN FACE AU BARÇA

Dans la tête du président Joan Laporta, au moment de mener les négociations avec Hansi Flick, pour que l’Allemand rejoigne le Barça, il y a forcément le naufrage titanesque du 14 août 2020 et ce quart de finale du Final 8. Mode d’urgence activé pour sauver la Champions League, perturbée par la pandémie COVID-19.

Les choses se passent très vite mal pour les Blaugrana. 

SUPER BOWL : KENDRICK FAIT LE SHOW COMME LE BAYERN FACE AU BARÇA
Messi pas vu, pas pris. ©Tous droits réservés

L’inusable Thomas Müller conclut un une-deux tout en finesse avec le futur barcelonais Robert Lewandowski (0-1, 4ème minute de jeu). Le but contre son camp de David Alaba (1-1, 7ème), futur blessé madrilène, n’est qu’un feu Depay que même le souffle du rappeur et footballeur égocentrique Memphis ne pourrait éteindre.


Ivan Perišić, Serge et Thomas Müller, encore lui, mettent le Bayern à Gnabry en 30 minutes. Mi-temps : 4 – 1 ! 

Á l’Estádio de la Luz, Lionel Messi est porté disparu, le Barça est aux abonnés absents.

L’enchaînement crochet frappe du gauche du raciste Luis Suarez Rhimes presque avec suspense façon Shonda (2-4, 57ème). Mais le Bayern se moque bien de How To Get Away with Murder.

Les Allemands enfoncent le couteau dans la plaie béante.

David Alaba s’amuse avec Nelson Semedo, futur coéquipier d’Emmanuel Agbadou à Wolverhampton, sert un plateau, Joshua Kimmich pour le 5ème but (63ème).


LE BONHEUR EST DANS LE PRÊT

Robert Lewandowski et surtout Philippe Coutinho, auteur d’un doublé et prêté par le Barça, achèvent le Barça : 8 - 2 !


Même avec le recul, personne n’aurait pu prévoir une telle puissance de la part des futurs vainqueurs de cette Champions League (1-0, face au Paris Saint-Germain).

Alors évidemment, 24 heures à peine après, on peine encore à saisir ce qui s’est déroulé au Super Bowl, et ce : « Hey, Drake ». Une soirée encore plus inoubliable avec le brandissement des drapeaux de la Palestine et du Soudan par un des danseurs.







« Standing ovation ! », ordonnent ces maîtres de cérémonie au terme d’une avant-première avant que certains, après s’être mis debout, ne fassent sauter boutons de costumes et/ou de manchettes pour mieux enfiler les petits fours. Ceux sur lesquels une tapenade se bat sur une minuscule tranche de pain, découpée par un chef ou une cheffe, entre deux coups de feu, façon The Bear ; une série où la place de l'homme est à la cuisine.

Parfois, sans être cuisiné, l’adversaire pourtant humilié ovationne le bourreau qui traîne encore sous les lieux du crime, et ses chaussures blanches recouvertes de traces de la pelouse qu’il a foulée et de dignité de la part d’adversaires, qu’il a dribblés. Il y a 18 ans de cela, Ronaldinho Gaucho était ovationné par le Santiago Bernabéu. Souviens-toi de ce 19 novembre 2005.

L’ETO’O S RESSERRE SUR MADRID
LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
À cette époque, les deux faisaient la paire. ©️Tous droits réservés

Le Clàsico, remporté dernièrement par le Real Madrid grâce Jude Bellingham qui a calmé l’ardeur des barcelonais, à commencer par son chien de garde Gavi, a toujours été un rendez-vous immanquable, encore plus dans les années. À cette époque, c’était une véritable guerre des étoiles que Georges Lucas, le père de la saga spatiale, aurait pu s’offrir non sans avoir le chéquier.

D’un côté, Iker Casillas, Roberto Carlos, mais aussi Sergio Ramos, qui n’avait pas encore activé le côté hipster, ou encore Raul, Ronaldo et Zinedine Zidane. Le Français dispute sa dernière saison avant d’aller faire danser les Brésiliens à la coupe du Monde 2006.

De l’autre côté, ce n’est pas mal, mais alors pas du tout puisqu’il y a pêle-mêle : Carles Puyol, Xavi, mais aussi Deco, pour alimenter un certain Lionel Messi, Samuel Eto’o et surtout Ronaldinho Gaucho.

Pour ce choc de la 12ème journée, entre les deux équipes uniquement séparées par un seul point, le Barça étant deuxième avec 22 points et le Real Madrid, troisième avec 21 points donc.

Parce qu’il avait apparemment décidé de laisser son camerounais de coéquipier lui voler la vedette, c’est tout naturellement qu’Eto’o ouvre le score à la 15ème minute. Et de quelle manière.

Récupérant un ballon de Lionel Messi, « le neuf » se retourne, échappe à la surveillance d’une bonne demi-dizaine d’adversaires, parmi lesquels Sergio Ramos, déjà incapable de retenir un attaquant adverse, avant d’inscrire son 11ème but de la saison. L’ex-Madrilène terminera Pichichi avec 26 réalisations au total.

Barcelone 1 – Real Madrid 0. Mais le clou du spectacle façon Power Point c’est en seconde mi-temps.


ET RONALDINHO D’ENTRER EN SCÈNE
LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
Casillas même était assis par terre. ©️Tous droits réservés

Avant de retourner au pays pour y terminer sa carrière, Ronaldinho a frappé/marqué/traumatisé les esprits ; particulièrement ce 19 novembre 2005. Tant le champion du monde 2002 et Ballon d’Or 2003 était au-dessus du lot. Ce ne sont pas Michel Salgado ou encore Sergio Ramos qui diront le contraire. Hon hon.

66ème. Giovanni van Bronckhorst sert le Brésilien. Sur son aile gauche, personne l’attaque. Alors, il passe la première, accélère, élimine Sergio Ramos, encore lui, qui s’est jeté, pénètre ensuite dans la surface madrilène à vive. Lancé à vive allure, Ivan Helguera ne peut faire faire sur lui. Alors, l’Espagnol met le corps en opposition avant que Roberto Carlos ne se jette pour tacler. Nous savons, ils savent que c’est insuffisant.

Le numéro 10 catalan place le ballon hors de portée d’Iker Casillas et inscrit son 7ème but de la saison. Il en inscrira 17 cette saison pour une honnête 3ème place au classement des meilleurs buteurs.

Barcelone 2 – Real Madrid 0.

Un peu moins de vingt minutes plus tard, on prend le même et on recommence.

Aile gauche toujours mais cette fois-ci Deco à la passe.

Sergio Ramos n’ayant pas toujours pas retenu la leçon, lui donnant certainement trop de mou, Ronaldinho se représente à nouveau devant lui, lancé à pleine vitesse again, avant d’entrer dans la surface, effleure le ballon de son pied droit pour battre ensuite Iker Casillas d’une frappe côté opposé. Copier-coller du premier but, avec cette insolente facilité indolente. Unstoppable.


C’est le moment choisi par le Santiago Bernabéu, et ses 80 000 spectateurs pour lui offrir une standing ovation bien méritée. Incroyable mais vrai.

D’autres auront aussi ce privilège quelques années plus tard.

DEL PIERO, INIESTA… CES AUTRES STARS OVATIONNÉES À MADRID

Ligaments croisés mais bon, Alessandro Del Piero les connaît ; lui qui les a eus le 8 novembre 1998. Il ne sera plus jamais le même. La blessure l’ayant obligée à faire évoluer son jeu de neuf ½ ; une espèce aujourd’hui en voie de disparition. Mais le talent du grand rival de Roberto Baggio à l’époque, lui, reste intact.


LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
Le football qu'il pratiquait est aujourd'hui une langue morte. ©️Tous droits réservés

Et le Santiago Bernabéu en a été un témoin privilégié quand l’Italien inscrit un doublé le 5 novembre 2008, après en avoir déjà marqué un à l’aller, lors de la phase de poules de la Champions League.

Spécialiste du genre, le champion du monde 2006 mettra un de ses coups francs dont lui seul avait le secret. Ça méritait bien une standing ovation pour le capitaine turinois qui ce soir-là brilla autant que le maillot de la Vielle Dame.

Quelques années plus tard, c’est un autre artiste qui lui aussi reçu une standing ovation : Don Andrès Iniesta.

21 novembre 2015, Clàsico. En cette12ème journée, again, le Real Madrid reçoit le Barça. Nous sommes encore en plein duel Ronaldo/Messi, qui est terminé depuis que les deux sont allés voir si les billets sont plus verts chez les voisins. Mais sans le climat délétère qui régnait quand José Mourinho était sur les bancs respectifs.

Cette fois-ci, ce sont Rafael Benítez, qui sera d’ailleurs remplacé par Zidane, et Luis Enrique, actuel entraîneur du Paris Saint-Germain, qui s’affrontent. Si le Twilight Uruguayen ouvre le score, Andrès Iniesta éclabousse le Clàsico en l’absence de l’Argentin sur le banc des remplaçants. Passeur décisif pour Neymar sur le deuxième but, le Brésilien lui rend ensuite la pareille.

53ème minute de jeu : mouvement collectif barcelonais Neymar – Rakitic – Iniesta. L’Espagnol retrouve le Brésilien aux avant-postes : petite talonnade du Brésilien pour Iniesta.

Déboulant de nulle part ou presque, le champion du monde 2010 allume Navas. La frappe termine dans la lucarne du costaricain. Real Madrid 0 - Barcelone 3. Le meilleur ami de Patrice Évra en mettra un autre mais il en faudra plus pour voler la vedette à Iniesta ; lui qui a été privé du Ballon d’Or 2010 pour finir dans les bras de qui tu sais.

Fin connaisseur, Bernabéu l’ovationne comme Ronaldinho avant lui.

Et ce 19 novembre 2005 où, sans instruction particulière, ni consigne, les Madrilènes ont exécuté un ordre : « Standing ovation ! »



Dernière mise à jour : 3 sept. 2023

Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence.


« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Braquage de projecteurs. ©YouTube

« Make Noise, I have been arrested ! », a notamment lâché l’ancien président de ce pays d’Afrique Centrale. En anglais dans le texte alors que jusqu’à preuve du contraire, les Gabonais, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, s’expriment pour la plupart en français. À ce stade-là, on n’est plus à une incohérence près après des années et des années de bien mal acquis.



Salué par une foule en liesse, libérée, délivrée, ce départ qui n’annonce pas forcément la fin de cette puissante famille, adepte du népotisme à outrance, a fait/fait/fera grand bruit. Autant que ces footballeurs dont le départ, rarement en bons termes avec leur ancien club, résonne encore des années près. Petite liste non exhaustive de ces joueurs dont le départ a fait grand bruit. DJ Khaled likes this.



« MAKE NOISE », ÉPISODE 1 : NICOLAS ANELKA FILE À L’ANGLAISE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Les aventures du petit Nicolas ont chauffé. ©Tous droits réservés

La carrière de Nicolas Anelka est tout sauf un long fleuve tranquille, et ces eaux qui bougent de temps en temps sous l’impulsion de mains divines. Marquée par des coups d’éclat, sur et en dehors du terrain, le Français a rarement laissé insensible. Et ce dès ses premiers pas professionnels.

20 septembre 1996, Paris Saint-Germain/Lens, le petit Nicolas, alors âgé de 171/2 ans seulement, se révèle aux yeux du monde entier. Sur un contre parisien, Nicolas Anelka évite un tacle, fait preuve d’un étonnant sang-froid en fixant le gardien avant d’inscrire ainsi son 1er but en professionnel. Il n’en faudra plus pour taper dans l’œil d’un certain Arsène Wenger, alors entraîneur des Gunners d’Arsenal.



Au terme d’un combat juridique entre le Paris Saint-Germain, qui argue qu’un apprenti footballeur doit signer son premier contrat professionnel chez son club formateur, et Arsenal, tout content de son coup, le Francilien rejoint Londres. Énorme coup de théâtre !


Imagine un seul instant si Mbappé signait avec Manchester City plutôt que Monaco ; qui l’a formé.



À Londres, aux côtés de Denis « La Malice » Bergkamp, le natif de Trappes remporte trophées collectifs (Doublé Coupe-Championnat en 1997/1998 notamment) et individuels (Meilleur jeune de Premier League à l’issue de la saison 1998/1999, meilleur buteur lors de la saison 1999/2000).

Mais malgré ses performances sur le terrain, l’avant-centre fin et technique ne fait pas pour autant l’unanimité. Il serait trop dans sa bulle. Les semaines passent et les relations entre le joueur et le club se tendent.

Plusieurs clubs viennent alors aux nouvelles notamment la Lazio de Rome qui aurait proposé 260 millions de francs, ou encore la Juventus Turin qui elle aurait mis 150 millions de francs et un certain Thierry Henry sur la table. En arrêt maladie, pour dépression nerveuse, à l’abri des mauvaises langues dans son Trappes natale, le Gunner opte pour le départ et pour le Real Madrid.

Toutefois, les choses ne vont pas s’arranger. Pis encore, elles empirent.

« MAKE NOISE », ÉPIOSDE 1 BIS : ANELKA QUITTE LONDRES ET VIT UNE AMOURETTE ESPAGNOLE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Un flow qui va à 2000 à l'heure. ©Tous droits réservés

L’histoire d’amour entre le Real Madrid, ère pré-Galactiques, et Nicolas Anelka n’a jamais commencé ou plutôt a mal démarré.

Acheté à prix d’or, 35 millions d’euros, le néo-madrilène atterrit dans un club bourré d’ego surdimensionné et de concurrence malsaine Tellement que certains le préviennent et le mettent en garde.

« […] Samuel Eto’o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. […] », interrogé par RMC.

Souvent épié par la presse espagnole, qui lui pardonne très peu de choses, le Français répond tant bien que mal sur le terrain, malgré les peaux de bananes qui lui sont glissées. Notamment lors de demies-finale de Champions League face au Bayern Munich et ce but décisif au match retour.


Cette année-là, le joueur auteur de 7 buts en 33 rencontres remporte certes la Champions League mais ça ne l’empêche de quitter la Casa Blanca et son nid de guêpes pour un club qu’il connaît bien le Paris Saint-Germain.

Montant du transfert : 220 millions soit 34,5 millions d’euros.

Après l’avoir vendu pour la très forte de 760 000 euros, le Paris Saint-Germain le rachète pour la modique somme de 220 millions d’euros ; soit 45 fois cher. Il y a longtemps que le club a le sens des affaires.


Le sens des affaires, Luciano Moggi, ancien directeur général controversé de la Juventus l’a souvent eu ; particulièrement quand il a fallu céder son meilleur à l’ennemi.


« MAKE NOISE », ÉPISODE 3 : ZIDANE DEVIENT LE JOUEUR LE PLUS CHER DE L’HISTOIRE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Ça valait bien le coup de le faire signer. ©YouTube

Ceux qui ont découvert le football sur YouTube hier ou il y a quelques années seulement en s’entichant du Real Madrid et de Cristiano Ronaldo ignorent probablement qui est Zinedine Yazid Zidane dit « Zizou ».

Homme de peu de mots à la ville, mais dont les pieds parlent une langue universelle : celle de la beauté.

Contrôles porte-manteaux, dribbles en sortie de petites accélérations, mais aussi passement de jambes, etc. Zidane était de la fin des années 90 au milieu des années 2000, le plus beau footballeur à voir sur les terrains.

Et c’est justement parce que Luciano Moggi savait cela mieux que tout le monde, qu’il refuse dans un premier temps de répondre favorablement aux demandes de son joueur vedette. Avant de finalement céder.

Le 9 juillet 2001, le Real Madrid sort le chéquier et s’offre le français pour la modique somme de 75 millions d’euros ; soit le plus gros transfert à l’époque.

D’ailleurs, il restera longtemps parmi les plus grosses opérations avant que des clubs anglais ne fassent bêtement monter les prix à force de miser sur de bons joueurs qui ont à peine prouver. Coucou Chelsea !

Personne n’aurait cru un jour que le Français, arrivé quelques années auparavant avant de devenir le Maestro de la Juventus et accessoirement de l’Équipe de France, ne quitterait les Turinois, encore moins pour cet montant astronomique.

La volée de Zidane en finale de la Champions League justifie à elle seule la somme folle.



En débarquant au Real Madrid, au cours de cet été 2001, Zinedine Zidane a certainement eu moins de pression que le Ballon d’Or : un certain Luis Figo.

« MAKE NOISE », ÉPISODE 4 : LUIS FIGO, MÊME JUDAS A ÉTÉ MIEUX TRAITÉ

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
La tête que tu fais quand Netflix te dit de raconter la vérité, rien que la vérité. ©Netflix

Avant que Dembélé, Mbappé et consorts ne fassent du cassage de reins une discipline courante, qui finit souvent en highlights, le Portugais Luis Figo était le Solo Béton de l’époque. Ah oh Solo Béton, eh Solo Béton.

Tellement fort dans sur ses appuis qu’il a longtemps cru qu’ils lui suffiraient à s’en sortir du pétrin dans lequel il s’était mis. Souviens-toi l’été 2000.

Au terme d’une rencontre polémique, les Portugais sortent de l’Euro avec la haine et le maillot éclaboussé par la classe de Zinedine Zidane ; qui a encore frappé. Luis Figo est donc en vacances mais elles ne sont pas de tout repos.

En effet, ambitieux candidat madrilène et soucieux de redorer l’image d’un Real Madrid endetté et qui ne fait plus rêver, Florentino Pérez promet notamment de faire signer Luis Figo ; qui est pourtant le vice-capitaine de Barcelone et idole du Camp Nou. Les deux parties concluent un accord.

Personne n’y croit une seule seconde et nombreux sont ceux qui le verraient finir sa vie chez les fous de Bingerville.

Mais voilà, l’impossible se produit : Perez remporte les élections et Figo est obligé de respecter l’accord sous peine de sortir 35 millions d’euros de sa poche. Le piège se referme sur lui. En plus, le nouveau président du Barca, Joan Gaspart promet Monts et Marvels comme s’il disposait des moyens d’une superproduction américaine et surtout qu’il était capable de garder effectivement son meilleur joueur qui avait . Faux !

Ce dernier rejoint l’ennemi madrilène pour la somme record à l’époque de 61 millions d’euros.

Lors de son retour au Camp Nou depuis son départ, ses anciens supporters, qui avaient notamment menacé de mort ses filles, l’accueillent en faisant pleuvoir objets en tout genre et même tête de cochon.


Le départ de Luis Figo de Barcelone pour le Real Madrid est sans aucun doute le transfert qui a le plus fait couler d’encre que Netflix y a consacré un documentaire.



Mais ce n’est le seul joyau au sommet de son art à avoir quitté les Blaugrana.


« MAKE NOISE », ÉPISODE 5 : L’ÉTO’O SE RESSERANT SUR LUI, SAMUEL QUITTE BARCELONE

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Les prophéties de Samuel. © Tous droits réservés

« J’ai d’abord rappelé à Guardiola qu’il n’avait jamais été un grand joueur ! », tire sans sommation Samuel Eto’o.

Invité sur le plateau de beIN Sports, le Camerounais a sorti la veste en crocodile à 62 000 euros et la sulfateuse. Il n’épargne rien, ni personne, surtout pas Josep « Pep » Guardiola.



Lorsqu’il débarque pour reprendre les rênes du Barca, le Catalan, cerveau de la Dream Team de Johan Cruijff, s’empresse de se séparer de Déco, Ronaldinho et donc Eto’o ; probablement pour des raisons extra-sportives.

Bien mal lui a prit.

En échangeant Zlatan Ibrahimović contre le Lion Indomptable, le jeune entraîneur perd au change. Non seulement l’attaquant camerounais s’insère parfaitement dans le 4 – 3 – 1 – 2 létal de José Mourinho mais en plus il se sacrifie si besoin est. Comme lors de cette demi-finale retour, où pour comble l’expulsion d’un joueur, Mourinho le fait jouer latéral. Au Camp Nou, Eto’o défend bec et ongles l’avantage obtenu lors du match aller (3 – 1 ; pour l’Inter).


Quelques semaines plus tard, le « 9 », l’un de ses nombreux surnoms, soulève la Champions pour la seconde fois d’affilée ; la troisième au total.

Jamais investissement n’aura été aussi peu fructueux ! Même Monhévéa.com était mieux.


Maintenant, tu peux reprendre une activité normale et suivre les derniers déroulements autour du sieur qui a dit : « Make Noise, I have been arrested ! »

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