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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 7 févr.

« […] Y a beaucoup de pays qui sont favoris et ça, je l’ai dit depuis longtemps. Y a au moins 8 à 9 qui peuvent remporter la compétition parce qu’elles ont les joueurs et les staffs pour. […] », répond humblement Emerse Faé au micro de Football Together.


L’entraîneur des champions d’Afrique sait, peut-être mieux que tout le monde, lui qui a été appelé en rescousse au chevet d’un grand corps malade, que : « L’humilité précède la gloire. » Surtout quand on sait qu’après ce tirage au sort, on connaît son groupe, F, l’identité de ses adversaires parmi lesquels : la belle-famille camerounaise. Photos de famille, par ici.

CAN 2025 : LA CÔTE D’IVOIRE TIRE AU SORT LA BELLE-FAMILLE
Le groupe préféré de ton groupe préféré. ©Tous droits réservés

CAN 2025 : DU BEAU MONDE POUR TIRER AU SORT

Il y a du beau monde à Rabat. Il y a du beau monde dans la capitale marocaine venu spécialement pour le tirage au sort de la CAN 2025 ; qui aura lieu du 21 décembre au 18 janvier prochain.


Parmi les vedettes présentes, il y a notamment : le double champion d’Afrique et tireur au sort d’un soir Serge Aurier, que la rumeur a récemment envoyé au Real Madrid, afin de stopper les courants d’air qui font valdinguer Lucas Vázquez, le champion d’Afrique 2015 Yao Kouassi Gervais dit « Gervinho », mais aussi les Sénégalais El-Hadji Diouf et Khalilou Fadiga, etc. Sans oublier le vieux père Claude Makélélé ou encore l’américano-béninois Djimon Hounsou.

CAN 2025 : LA CÔTE D’IVOIRE TIRE AU SORT LA BELLE-FAMILLE
Les Tontons Sapeurs. ©Tous droits réservés

Au cours d’une longue cérémonie remplie de salamalecs et autres « En vos rangs grades et qualités », ceux-ci ont tous assisté à un tirage au sort qui a accouché de groupes équilibrés, pour la plupart, et d’un choc qui délie déjà les langues, engourdi les doigts qui tapent sur les touches du smartphone.


LA CÔTE D’IVOIRE RETROUVE LA BELLE-FAMILLE CAMEROUNAISE

Même dans nos rêves les plus fous, on n’aurait jamais imaginé cela ! Mais quand Youssouf Hadji tire la dernière boule du Lot 1, celui des meilleurs, le doute n’est plus permis : la Côte d’Ivoire retrouve le Cameroun. Histoire de reprendre la relation bien toxique entre les deux pays qui ne manquent jamais une occasion de se tirer dessus que ce soit sur le football ou plus récemment la musique. Ou bien, Viviane ?

Si les Lions Indomptables ont remporté 5 fois la coupe d’Afrique des Nations, la dernière fois que les équipe ont été dans la même poule, c’est la Séléphanto qui l’a emporté sur un but d’anthologie de Max-Alain Gradel ; lors de la CAN 2015. La suite, on la connaît : c’est une deuxième CAN. Rendez-vous le 28 décembre prochain à Marrakech. Tandis le Gabon et le Mozambique batailleront également pour une place qualificative.


Si les Orange blanc vert ont une certaine pression, ce n’est absolument rien comparé à celle qui repose sur le pays organisateur.

ET PENDANT CE TEMPS-LÀ, PRESSION SUR LE MAROC

CAN 2025 : LA CÔTE D’IVOIRE TIRE AU SORT LA BELLE-FAMILLE
Ça y est, nous y est ! ©Tous droits réservés

Parce qu’ils ont mis les petits plats dans les grands, avec un camp de base moderne et équipé, pour chacune des 24 équipes, mais pas que, le Maroc a fait les choses en grand. Alors forcément, ils sont attendus au tournant sur le terrain notamment avec « ce plus bel effectif d’Afrique » ; selon certains de leurs supporters toujours mesurés.


Sortis en 8èmes de finale par l’Afrique du Sud, lors de l'édition précédente, les Lions de l’Atlas devront faire mieux en commençant par dominer leur groupe composé respectivement des inoffensifs Aigles du Mali, de la Zambie, vainqueur de la CAN 2012 face à…la Côte d’Ivoire et des Comores.


Attention à ces derniers qui étaient tombés les armes à la main face au Cameroun lors de l'avant-dernière CAN. Se prendre une raclée monumentale, dans sa propre CAN, face à une « petite équipe » est vite arrivée.

Dans le groupe suivant, le groupe B, équilibré comme la plupart des suivants, l’Égypte, qui sera sans doute emmenée par le duo Omar Marmoush – Mohamed Salah se mesure à : l’Afrique du Sud, qui pourra recompter sur son superbe milieu Teboho Mokoena, l’Angola et le Zimbabwe.


Dans le groupe C, le Nigeria, finaliste malheureux et tête de liste, avec son duo de Ballon d'or africain Lookman & Osimhen, fait face à : la Tunisie, régulièrement pointée du doigt pour sa politique raciste envers les subsahariens, qu’ils pourchassent littéralement, l’Ouganda et enfin la Tanzanie.


Viennent ensuite les groupe D et E.


Dans le premier, la composition est la suivante : Sénégal, autres voisins préférés, qui eux au moins ont gagné une CAN, la République Démocratique du Congo, Bénin, Botswana.


Et pour le second, il s’agit de : Algérie, Burkina Faso, Guinée équatoriale, Soudan.


Rendez le 21 décembre prochain, soit dans 328 jours, pour le match d’ouverture : Maroc – Comores.

D’ici là, n’oublions pas les paroles du sage :

« […] Y a beaucoup de pays qui sont favoris et ça, je l’ai dit depuis longtemps. Y a au moins 8 à 9 qui peuvent remporter la compétition parce qu’elles ont les joueurs et les staffs pour. […] »

 

 


Dernière mise à jour : 25 janv.

« Mais passe en seconde, maintenant. », hurlent sur de jeunes apprentis-chauffeurs des moniteurs d’école. Qui n’ont d’éducateurs que l’allure et pas autre chose.

Hier, face à une Zambie ultra-regroupée devant son but, Jean-Philippe Krasso et la Côte d’Ivoire ont passé la seconde (2-0). Retour sur cette 1ère journée de la phase de groupes ; comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025.

FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Friendly reminder. ©Le Grouilleur 3.0
REVOIR LA CÔTE D’IVOIRE À BOUAKÉ ET MOURIR EN PAIX

« Tu es à Bouaké ? », amicale tentative désespérée de vieux amis qui ont faim de retrouvailles. Avec le bruit des bières qui résonnent dans « un petit coin » ou plutôt un maquis.

Ce vendredi 6 septembre, c’étaient les retrouvailles entre la Côte d’Ivoire et la Zambie ; qui l’avait battue en finale de la CAN 2012.

Un traumatisme national dont on peut en parler aujourd’hui ; sourire aux lèvres.



Commencé avec quelques minutes de retard par rapport à l’horaire officiel, 19h GMT, ce Côte d’Ivoire/Zambie se dispute dans une ambiance festive au bon souvenir de l’exploit réalisé face au Mali à 10 contre 11.



Confisquant le ballon au point de frôler les 70% à la mi-temps, les Ivoiriens sont disposés dans un système hybride qui varie entre un 3-5-2 et un 4-2-1-3. Avec un embouteillage sur le côté droit entre Hamad Wilfried Singo, Hamad Diallo et surtout Oumar Diakité ; qui colle la ligne. La ligne, Hamad Diallo l’aura lui aussi cherchée. Sa première mi-temps, il l’aura aussi passée à essayer de retrouver sa mécanique de jeu mancunienne en se déportant vers la droite ; soit pour s’appuyer sur un joueur ou alors pour décrocher une frappe enroulée du gauche qui terminera sa course dans le petit filet opposé.

Côté gauche, si Simon Adingra a multiplié les exploits individuels, comme s’il savait que son frileux entraîneur – qui ne le titularise que très peu - avait récupéré un lien dans un groupe Telegram pour suivre la rencontre, Christopher Opéri, peut-être happé par les actions individuelles de son coéquipier, laisse des boulevards derrière. Heureusement que le ministre de la défense Evan Ndicka a colmaté les brèches (20ème et 21ème).


LES ÉLÉPHANTS DE LA CÔTE D’IVOIRE BUTENT SUR LES BUTS

De l’autre côté, devant les buts, les maladresses se multiplient.

31ème minute de jeu. À peine remis d’une bousculade dans la surface zambienne, Hamad Diallo manque sa reprise et expédie le ballon au-dessus des buts adverses.

Relevé par un coéquipier, le mancunien « présente » des excuses au public qu’il sait impatient et prompt à critiquer. Huit minutes plus tard, nouvelle occasion.

Cette fois-ci, c’est la remise d’Oumar Diakité qui se transforme en centre-tir avant que le portier zambien, Lawrence Mulenga ne le détourne. Toujours 0 à 0 au tableau d’affichage. La tentative de Ndicka sur un corner (42ème minute) vient s’ajouter aux occasions manquées. C’est ainsi que les deux équipes se séparent à la mi-temps sur un score nul et vierge.

 

JEAN-PHILIPPE KRASSO ET LA CÔTE D’IVOIRE PASSENT LA SECONDE (MI-TEMPS)

La seconde mi-temps ressemble trait pour trait - ou presque - à la première mi-temps.

58ème minute de jeu. Christopher Opéri trouve Oumar Diakité copie/colle l’action ratée par Hamad Diallo et envoie le ballon au-dessus à son tour. La minute qui suit Jean-Michaël Seri manque de réussir sa traditionnelle perte de balle, qui aurait fait jaser alors qu’il a réalisé un match propre/net/sans bavures. Mais la faute généreusement sifflée par l’arbitre M. Mustapha Ghorbal le sauve.

FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Chic épisode de la Seri. ©Tous droits réservés

La suite ? Deux entrées qui changent complètement la donne avec particulièrement de la vitesse dans les transmissions et de la spontanéité dans les prises de décision.

D’abord le natif de la ville, Bénie Traoré à la 70ème minute de jeu et surtout dans la minute qui suit : Jean-Philippe Krasso ; affectueusement surnommé par des internautes : « le mari de Madame Krasso ».

Ayant pu réaliser « une bonne préparation », selon Coach Faé interrogé par Malick Traoré, le nouveau joueur du Paris FC se signale deux minutes à peine après son entrée en jeu.

73ème minute de jeu. Simon Adingra lève la tête et lâche le ballon pour trouver Jean-Philippe Krasso.

Placé à l’orée d’une forêt de jambes zambiennes, le fessu avant-centre se déplace, trouve un angle de tir finalement avant de fusiller Lawrence Mulenga.


FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Quelqu'un qui a marqué quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés

Onze minutes plus tard, on prend le même qui recommence. Bien servi par Bénie Traoré, qui rendra hommage à son père décédé à la télévision, le buteur ivoirien en profite pour réaliser un doublé ; avec une puissante frappe sous la barre. Côte d’Ivoire 2 – Zambie 0.

De ce match, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que le jeu collectif ivoirien laissant toujours autant à désirer oblige certaines individualités à endosser le rôle de sauveur de la Nation, alors que Debordo Opah La Nation est là.



Et la bonne nouvelle est la suivante : la Côte d’Ivoire est capable de faire la différence en jouant simple. Inutile de lui crier dessus : « Mais passe en seconde, maintenant. »



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