top of page

CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Champion en titre d’une Ligue 1 qui n’est même pas encore terminée, et tout frais qualifié pour les demi-finales de la Champions League, Paris l’emporte face à l’équipe normande (2-1) dans son Havre de paix ; en ce samedi après-midi. Retour sur une victoire sans forcer.

PARIS TRANQUILLE DANS SON HAVRE DE PAIX
Le jeune-là est vraiment Doué. ©Tous droits réservés

DOUÉ, MBAYE, MAYULU OU L'ÉCOLE DES CHAMPIONS DE PARIS 

Parce que la défaite qualificative de Paris (3-2) devant un Aston Villa qui aura poussé autant que faire se peut a laissé des traces, sur le corps des titulaires, Luis Enrique Martínez Garcia fait tourner son effectif mais conserve son même 3 - 1 - 3 - 3.


DES REMPLAÇANTS DE QUALITÉ

Exit Ousmane Dembélé, Kvicha Kvaratskhelia, mais aussi Nuno Mendes, Vitinha ou encore João Neves

Faites entrer Gonçalo Ramos, Ibrahim Mbaye, mais également Warren Zaïre-Emery, qui a effectivement joué arrière/défenseur central gauche, Lee Kang-In - quarterback, à ses heures perdues - et enfin Senny Mayulu.


L'INÉVITABLE DÉSIRÉ DOUÉ

C’est l’inévitable Désiré Doué qui ouvre le score d’un Paris Saint-Germain qui récite parfaitement ses gammes dès la huitième minute. Quand ce n’est pas le numéro 14 parisien qui fait des différences individuelles, qui servent le collectif parisien, c’est le milieu relayeur Mayulu qui est l’autre animateur principal de cette première mi-temps. Enfin la première partie avant de disparaître jusqu’au début de la seconde partie. 

PARIS TRANQUILLE DANS SON HAVRE DE PAIX
Un autre petit trésor parisien. ©Tous droits réservés

PARIS PREND L’AVANTAGE GRÂCE À RAMOS

Senny Mayulu, c’est lui qui centre notamment pour Gonçalo Ramos. Ce dernier est tellement à la lutte avec le défenseur havrais Gautier Lloris, qu’on a l’impression que c’est un but contre son camp. 

PARIS TRANQUILLE DANS SON HAVRE DE PAIX
But contre son camp, quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés

Peu importe, Paris mène (2 - 0)  à la 50ème minute. Et se drape encore un peu plus dans ses habits d'invincibilité tout en étant maladroit. 


LES MALADRESSES DE GONÇALO 

Le superbe centre de Désiré Doué, façon Paul Pogba contre le Cameroun, sans les dribbles auparavant, méritait clairement meilleur sort. Mais Gonçalo Ramos a manqué sa reprise (75ème) et l’occasion de prendre un peu plus de distance avec des havrais qui avaient réduit le score par l’intermédiaire d’Issa Soumaré. 

Pas sûr que l’international portugais, bloqué en sélection par un certain Cristiano Ronaldo, ait marqué des points. 


Au final, le Paris Saint-Germain l’emporte (2-1) en étant tranquille dans son havre de paix : la Ligue 1 ; où l’équipe est toujours invaincue. 



« Ne lui envoie pas de message en premier ! », ordonnent des experts en conseils amoureux. Ces célibataires qui dès qu’on le leur reproche rétorquent : « Tu as déjà vu un coach jouer ? »

Ils sont peu, ces parisiens à avoir vu leur dynamique entraîneur obstiné jouer au Real Madrid avant de terminer sa carrière au FC Barcelone. Mais pour autant, ses consignes, ils les ont appliquées pour battre leur adversaire de ce quart de finale aller de la Champions League : Aston Villa (3-1) ; après avoir été mené (0-1). Par ici, les détails. 

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Doué et Paris ont été magiques. ©Tous droits réservés

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER

C’est un Aston Villa certes disposé dans son habituel 4 - 2 - 3 - 1, avec notamment Marcus Rashford seul en pointe, mais l’ancien entraîneur parisien (2016 - 2018) Unai Emery a emprunté les clés du bus au fou du bus, qui s’est récemment fait remarquer : José Mourinho. Les visiteurs attendent la moindre petite erreur pour ensuite pouvoir l’exploiter vite et bien avec ce 3 - 4 - 3, où Fabian Ruiz remplace par Nuno Mendes lorsque celui-ci s’aventure haut dans son couloir gauche. 

C’est une de ses fameuses montées que Morgan Rogers récupère le ballon et lance la contre-attaque avant de se retrouver à la conclusion dans la surface : 1 - 0 ; 35ème minute de jeu

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Climatisation offerte par Morgan Rogers. ©Tous droits réservés
CITY, LIVERPOOL ET MAINTENANT VILLA

Le but de l’international anglais ressemble à s’y méprendre à celui d’un autre membre des Three Lions qui a disparu des radars : Jack Grealish. C’est ainsi que l’ailier plus du tout virevoltant avait ouvert le score lors de la 7ème journée de la Champions League.

Puis, le Paris Saint-Germain, mené 2 à 0, ne déchaîne les enfers sur eux et l’emporte (4-2). 


Puis ça a été de Liverpool de venir mener et surtout gagner ici (0-1) lors du tour précédent avant que Paris ne l’emporte aux tirs au but : 4 à 1. Et ce dernier pénalty de Doué. 


Oui, les Parisiens sont doués pour se faire désirer.


DOUÉ ENFLAMME LE PARC

L’une des forces de ce Paris Saint-Germain, plus joueur et plus collectif que les saisons précédentes, c’est sa force mentale et sa capacité à revenir au score. Et de quelle manière !

Décalé par Nuno Mendes, (presque) coupé du reste de l’équipe, le franco-ivoirien Désiré Doué, qui a donné sa préférence aux Bleus l plutôt qu’aux Éléphants de Côte d’Ivoire, récupère le ballon côté gauche. Là-bas, Morgan Rogers le suit de près, le bouscule même lorsqu’il repique dans l’axe pas suffisamment puisque Désiré Doué allume en plein déséquilibre un Emiliano Martínez qui sur ce coup n’y peut absolument rien ; si ce n’est accompagné le ballon des yeux. (1-1 ; 39ème minute). Le Parc des Princes s’enflamme. 

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Retenez bien son nom. ©Tous droits réservés

Les deux équipes se séparent sur ce score de parité, à la mi-temps. 


ET KVARADONA L’AVANTAGE 

L’arrière droit polonais Matty Cash ne s’attendait sûrement pas à passer une première mi-temps aussi compliquée face à Kvicha « Kvaradona » Kvaratskhelia au point d’être remplacé à la pause ; après son avertissement.

Le défenseur central de métier français Axel Disasi ignorait à quel point Kvaratskhelia était réellement dans ses enchaînements jusqu’à ce qu’il en subisse un. Droite, gauche et frappe dans un trou de souris : Paris 2 - Aston Villa 1 ! Les équipes ne sont de retour que depuis une poignée de minutes, quatre, et déjà Paris a repris l’avantage grâce à ce but d’anthologie.

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Homme du match. ©Tous droits réservés

Poussés par un public en joie, et surtout conscients de la nécessité de disposer d’une avance relativement confortable, avant le match retour le 15 avril prochain, les hommes de Luis Enrique continuent à attaquer. Et cela finit par payer.

Bien servi par Ousmane Dembélé, Nuno Mendes, lucide, feinte un défenseur, avant de battre à son tour le portier argentin ; qui la ramène moins. Score final : 3 - 1


Paris s’est peut-être fait désirer, mais Paris a envoyé le premier un message à croire que l’adage : « Ne lui envoie pas de message le premier ! »n’est valable que pour les insecure






bottom of page