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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 7 févr.

« Qui perd gagne  ! », disent les plus joueurs d’entre nous qui voient constamment le verre à moitié plein.

Ces optimistes saisissant toutes les occasions de miser n’ont pu s’empêcher de laisser passer le multiplex européen. Pour cette dernière journée de Champions League, avant barrages, fanatiques des jeux de hasard ou novices dopés à la chance du débutant, beaucoup d’internautes ont annoncé la couleur : plus on est de fous, plus on parie. Morceaux choisis.


LE MULTIPLEX EUROPÉEN OU LA NUIT DU DESTIN

Pour certains, hier soir, c’était carrément la Nuit du Destin.



La répétition est pédagogique, paraît-il.



Y compris pour ces footballeurs, adeptes de paris sportifs, qui ont forcent un peu trop leur destin ?




Pour d’autres encore, c’était au contraire l’occasion de rappeler à juste titre les méfaits des paris sportifs et cette addiction qu’ils peuvent créer.



Cependant dans l’euphorie ambiante, dans bruit, tout le monde entend certes mais personne n’écoute. Memphis Depay likes this.



DES IVOIRIENS VEULENT CLAIR DEDANS


Monsieur et/ou Madame-Tout-le-Monde voulaient juste comprendre mais surtout vivre l’engouement : cette fièvre du mercredi soir.


D'autres encore avaient un objectif plus précis.


Dédicace spéciale à DJ Sara.


Beaucoup ont joué le tout pour le tout comme s'ils étaient menés jusqu'à la 89ème minute par un pays voisin à 10 contre 11 ; qui n'a jamais gagné de CAN. Mais n'est pas Côte d'Ivoire qui veut.



FAITES VOS JEUX : LA MESSE EST DITE !

TWEETS ET PARIS FOUS SUR LE MULTIPLEX EUROPÉEN
Bèlèlou. ©Tous droits réservés

Mais l’incroyable enthousiasme est très vite retombé quand certains clubs comme le Milan AC ont gnagami, gâté, des combinés.



Résultat : des internautes, comme le rappeur Sogbi Jonathan, en manque de reconnaissance, auraient souhaité avoir quelques explications. Dans la paix toujours.



Quant à ceux qui avaient misé gros, ils ont vu les retombées.



Balle perdue pour Kylian Mbappé.



Au final, on ignore qui a pu mettre la daronne à Gnabry comme Serge.



Mais pas grave, au final, puisque : « Qui perd gagne ! » Tout laisse.


« Tu as eu combien ? », demandent ces camarades de classe qui bien avant Guardiola, et ses conseils/reproches formulés à ses joueurs, à la face du monde, vivaient eux aussi pour les caméras.

Hier, sous nos yeux, les Éléphants ont battu une Uruguay certes privée de Darwin Nuñez et compagnie. Mais loin d’être diminuée de chez diminuée. Résultats : si certains ont mal performé, d’autres ont brillé. Par ici les notes.


CÔTE D’IVOIRE – URUGUAY : LES NOTES DES ÉLÉPHANTS
Y a pas quelqu'un qui est quelqu'un que quelqu'un dans le groupe. Tous droits réservés

GARDIEN D’UN GALAXY

Yahia Fofana : un match sans encaisser de but ce n’est pas pour aujourd’hui. Ou plutôt hier.

Sur les 9 derniers matchs disputés par la Séléphanto, ses cages, il les a gardées inviolées qu’à deux reprises seulement : face à la Guinée-Bissau et le Congo. C’est largement suffisant pour que tu lui donnes ton Galaxy à garder. Marvel likes this. Note : 12/20.



DÉFENSEURS DE LA TERRE D’IVOIRE

Wilfried Singo : plus la peine de chercher ce défenseur hybride, capable d’évolue latéral droit et/ou défenseur central, façon Kyle Walker à Manchester City. Il est bel et bien là. Comment il s’appelle ? Wilfried Singo. Qu’est-ce qu’il a créé ? La solidité. Note : 17/20.



Odilon Kossounou : capable de donner plus de sérieux maux de ventre qu’un jeton sur lequel on a déjà fait projet avant même qu’il ne tombe, quand il s’infiltre tête haute dans les demi-espaces laissés vides par la défense, avant de faciliter la transition, Kossounou est plus efficace qu’Imodium et l’Union Africaine réunis. Note :15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Odilon Kossounou sept fort. Tous droits réservés

Emmanuel Agbadou : il a tellement bien remplacé Evan Ndicka qu’on n’a presque pas senti l’absence du meilleur ami d’Osimhen. De quoi donner des idées à tous les voleurs de concepts abidjanais. Désormais, on se vole entre nous. Note : 14/20.


Ghislain Konan : c’est le premier Konan depuis Conan le Barbare a écrasé autant la concurrence. À quand son dessin-animé pour le club des petits ? Note :13,5/20.


MILIEUX DE TERRAIN : LAZARE AMANI REDONNE UNE SECONDE VIE AU BALLON

Jean Michaël Seri : ce n’est pas demain la vieille que ses relances permettront de combattre la cherté de la vie. D’ailleurs, l’épisode final de ce Seri approche lentement mais sûrement. Attention au dénouement malheureux. Note : 11/20.

Remplacé par Kader Keita, venu faire apprécier son patronyme, qui fait écho à celui de La Popizaïgne, à défaut de jouer son ballon.


Lazare Amani : brillante introduction face à la République Démocratique du Congo puis confirmation face à l’Uruguay. Personne n’avait autant sauté les étapes depuis Lazare. Mesdames, Messieurs voici : Jean Thierry Lazare Amani. Note : 15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Lazare Amani a 27 problèmes. Mais, manier le ballon n'en est pas un. Tous droits réservés


Franck Kessié : l’embellie aura été de courte durée. Franck Kessié est retombé dans ses travers. Il est redevenu moins Zo que Planet. Dommage parce qu’il aurait facilement bu boire Ugarte et Valverde. Note : 12/20.

 




TROIS ATTAQUANTS, ENFIN UN SEUL HEIN

Nicolas Pépé : le « Robben de Koumassi » ne sort plus sa spéciale mais plutôt des gestes du troisième âge façon la danse du grand-père. Dieu merci, Wozo Vacances c’est pour bientôt. Note : 9/20.


Remplacé par Guéla Doué qui est venu, a vu et a marqué. Jules César s’est retourné dans sa tombe.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
C'est l'Uruguay qui a tiré la langue, hier. Tous droits réservés

Oumar Diakité : coincé/esseulé/isolé au sein d’une solide charnière uruguayenne, l’avant-centre combatif certes aura tout de même donné l’occasion à l’autre de réclamer le titre de Wourou Wourou national. Pardon, faut plus tu vas lui laisser occasion comme ça. Note : 12,5/20.



Jonathan Bamba : cette petite affection que tu commences à développer pour ton cousin qui ne vient qu’aux réunions de famille pour manger/danser/chanter sur Snapchat & Cie, bref faire la Bamba, c’est à cause de Jonathan. Note : 8/20.


Remplacé par Karim Konaté, dont la côte fond plus vite que neige au soleil. Après faut pas dire qu’on t’a pas prévenu, que le réchauffement climatique n’existe pas hein.


Voilà tu sais maintenant les notes des Éléphants qui se cachent derrière le « Tu as eu combien ? » Rendez-vous au prochain épisode.

 

 


« Si c’est moi, j’allais marqué ça ! » Rares sont des amateurs de football qui n’ont jamais balancé/écrit/sorti cette phrase après avoir vu une occasion manquée.

D’ailleurs au pays de Didier Drogba, qui un soir de février 2012 expédia le ballon dans l’espace plutôt que dans les buts zambiens, on dit : « Occasion manquée c’est péché ! »

Moins qu’hier, mais toujours aussi nombreux, rares sont ceux qui ratent rarement l’occasion de rappeler à Randal Kolo Muani son raté contre l’Argentine, ce face-à-face perdu contre le très fair-play Emiliano Martínez.




Chaque ou jour presque, un friendly reminder lui rappelle cette action qui aurait pu permettre à la France de remporter la coupe du Monde : Qatar 2022™. Imagine l’inverse, imagine si Randal Kolo Muani l’avait mise au fond.

ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Occasion manquée, c'est péché.
RANDAL KOLO MUANI MARQUE POUR L’ÉTERNITÉ

« Je pense que j’aurais fait mieux. Une fois tous les trois jours, je la vois l’image. », raconte Randal Kolo Muani au micro de TF1. Avant d’avouer : « Je l’ai encore en travers de la gorge. »



Cette action nous aussi, nous l’avons encore mauvaise parce que l’Argentine et Leandro Paredes dont les coups de colère et de vice contre les Pays-Bas ont encore un peu plus sali ce poste si précieux : El Cinco. Fernando Redondo, yakô !



Autant le dire tout de suite que pour toutes ces raisons et bien plus encore, tu supportais l’équipe de France.


Alors quand le natif de Bondy – il a fêté ses 25 ans, il y a quelques jours seulement – l’a ratée, tu as eu mal.

Pas parce que plus tard cela mettrait soi-disant fin au débat Lionel Messi/Cristiano Ronaldo mais surtout parce que l’Argentine était une équipe de joueurs vicieux (Leandro Paredes, Cristian Romero, Nicolas Otamendi, etc.) et/ou prodigieusement agaçants (Enzo Fernandez, Rodrigo De Paul). D’où la déception ce fameux 18 décembre-là. Alors, retour en arrière pour changer le cours de l’histoire. Souviens-toi, l’année dernière.

RANDAL KOLO MUANI ALIAS THE MAN IN HIGH CASTLE

120ème minute de jeu. L’Argentine et le France sont à égalité : 3 – 3.

Sur un dégagement d’Ibrahim Konaté, qui a laissé sa carte de visite ce soir-là lui aussi, Randal Kolo Muani se retrouve face-à-face à Emiliano Martinez.

Le bondynois qui sait qu’il a au bout du pied l’Histoire retient son souffle.

Une frappe en force ? Non. Un dribble vers l’extérieur pour au pire provoquer un pénalty que Kylian Mbappé transformera encore ? Non.

Tout va vite, très vite. Mais il est encore lucide. Plutôt que la force l’attaquant français recourt à la finesse, profite du rebond pour lober le portier argentin venu à sa rencontre pour réduire les angles. Argentine 3 – France 4.

Ça y est ! Pour la troisième fois de son histoire, la France est championne du monde grâce à Randal Kolo Muani. C’est gâté !

Enseveli sous la masse de ses coéquipiers, venus se jeter sur lui comme ils l’avaient fait sur Kylian Mbappé, quelques minutes auparavant, Kolo Muani verse toutes les larmes de son corps, pleure comme il ne l’avait jamais fait auparavant même quand il fut appelé à la dernière minute pour remplacer Christopher Nkunku.



Ou encore quand quelques jours auparavant quand il scellé la victoire face au Maroc (2-0) ; 44 secondes après son entrée de jeu.

Tous les espoirs placés en lui quand il était au centre de formation de Nantes, la Jonelière, ont été payants.

C’est le début d’une nouvelle vie pour lui, qui fait désormais le tour des plateaux (20 heures de TF1, Quotidien, etc.) mais aussi pour celui qui quelques semaines plus tard décroche son premier Ballon d’Or.

ET LE BALLON D’OR 2023 EST…

« C’est un rêve de gosse. J’aimerais remercier mes parents, mon petit frère, mes coachs qui ont cru en moi, mes coéquipiers. Notamment Randal. Ce prix est aussi le tien parce que sans Randal, il n’y pas de Kylian Ballon d’Or. Merci ! » Ainsi parla Kylian Mbappé, Ballon d’Or 2023.


ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Le premier d'un longue série ? ©️Tous droits réservés

Grand absent de la cérémonie, Lionel Messi serait toujours en train de digérer son monumental goumin.

Il aurait été aperçu, short et barbe de Tom Hanks façon Seul au monde, quelque part à... Assinie.



Qu’importe ! Mais l’effet Randal Kolo Muani ne s’arrête pas là. Bien au contraire.

UN AUTRE FRANÇAIS AU REAL MADRID

ARGENTINE - FRANCE : ET SI RANDAL KOLO MUANI L'AVAIT MISE AU FOND ?
Welcome, Kylian Mbappé. ©️YouTube

Période estivale. Ne pouvant plus cohabiter avec le tueur de ses derniers rêves, Lionel Messi quitte le Paris Saint-Germain suivi dans la foulé par le Brésilien Neymar qui a répondu à l’appel du piair, de l’argent, venu tout droit d’Arabie Saoudite.

Puis c’est autour du Ballon d’Or 2023 de mettre les voiles non sans avoir négocié au préalable dur comme fer. Direction le Real Madrid de Florentino Pérez pour le montant record de 250 000 millions d’euros. Record du monde pour un champion du monde ! Et pour le remplacer, le Paris Saint-Germain réinvestit la moitié sur celui qui a bien fait de marquer en finale de la coupe du Monde : Randal Kolo Muani.

Sinon, ils auraient dit à son sujet : « Si c’est moi, j’allais marqué ça ! »


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