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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 7 févr.

On sait qui affronte qui pour les barrages de la Champions League : le tirage au sort a eu lieu aujourd’hui même.

Ainsi le Real Madrid affronte Manchester City. Plus de détails, par ici.

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Chic pub contre le racisme. ©Tous droits réservés

UN TIRAGE AU SORT QUI ACCOUCHE D’UN CHOC

Depuis mercredi, et le multiplex pour la 8ème et dernière journée du nouveau format de la Champions League, les fans du ballon rond attendaient. Ils guettaient patiemment de voir qui du Bayern de Harry Kane ou du Real de Kylian Mbappé allait se dresser sur la route de Manchester City, histoire de leur compliquer encore un peu plus une saison déjà difficile. Et ce sera : le premier. La Casa Blanca.


MANCHESTER CITY RETROUVE LA MAISON BLANCHE

Manchester City – Real Madrid, soit le nouveau classique de la Champions League ! Pour la 4ème année consécutive, les deux équipes qui, à elles seules ont remporté 3 des 4 dernières Ligue des Champions, se retrouvent.

Pour rappel, l’année dernière en quarts de finale, les Madrilènes les avaient maîtrisés tactiquement et défensivement et ce score de parité au terme du temps réglementaire : 1-1. Avant d’obtenir une victoire aux tirs au but.


Cette année, les choses s’annoncent différentes. Autant les Citizens respiraient la maîtrise tactico-technique, autant aujourd’hui, ils peinent à être serein surtout défensivement ; à l’image de Abdulkodir Khusanov et ses récents débuts difficiles.

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Vous êtes le maillon faible. ©Tous droits réservés

Attention à ne pas se manquer devant Vinícius & Cie.


ET PENDANT CE TEMPS-LÀ, LES AUTRES S’AFFRONTENT

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Tableau des play-offs. ©Tous droits réservés

Les autres affiches de ces barrages sont forcément moins alléchantes mais restent intéressantes. Ne serait-ce que pour le dénouement des différentes oppositions.

Ainsi, il y aura un duel 100% franco-français avec les étonnants Brestois reçoivent le Paris Saint-Germain d’un Ousmane Dembélé en très grande forme. Et ce triplé face à Stuttgart.

Mais aussi, Monaco – Benfica. Les deux formations avaient croisé le fer le 27 novembre dernier. La rencontre avait été marquée par un drôle d’arbitrage, de la part de M. Obrenovic, qui a fait couler beaucoup d’encore.


Ou encore, Celtic Glasgow – Bayern Munich, Juventus – PSV Eindhoven, etc.

Rendez-vous les 11-12 février pour les matchs aller, puis les 18-19 février pour les matchs retour.

« […] Mon triplé ? Je suis content. Je suis beaucoup plus proche du but en jouant 9. Dès que j’élimine un joueur, je suis devant le but. J’ai cette lucidité pour marquer. […] », explique Ousmane Dembélé au micro de Canal.

Acteur principal, avec un triplé, de la victoire du Paris Saint-Germain, à Stuttgart (1-4), le nouveau faux 9 a été l’un des grands bonhommes de cette 8ème et dernière journée la saison régulière de Champions League. Mais il n’est pas le seul : d’autres joueurs, d’autres clubs, se sont aussi illustré. Tour d’Europe express.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Qualification qui tombe à poing levé.  ©Tous droits réservés

CE SOIR, C’EST LA CHAMPIONS LEAGUE

Pour la première fois dans l’histoire de la Champions League, tous les matchs ont lieu au même moment, en même temps. Idéal pour les parieurs et les entreprises auxquelles ils versent leur jeton.

Parmi les enjeux de cette ultime soirée avant les barrages, dont le tirage aura lieu ce vendredi, figuraient notamment : la qualification de Manchester City, en danger, celle du Real Madrid, maître de son destin face à Brest, etc.

MANCHESTER CITY, GRAND CLUB MALADE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Plongeon dans le grand bain réussi. ©Tous droits réservés

L’ouverture du score par les visiteurs est désormais monnaie à l’Etihad Stadium, où un incendie s’est déclaré près du stade, sans faire de victimes. Après Chelsea, qui l’a fait avant de perdre (3-1) finalement, hier, c’était au tour du Club de Bruges de respecter la toute nouvelle tradition de ce grand club malade.

C’est le milieu de terrain nigérian Raphaël Onyedika qui met le premier le ballon dans les filets (45ème minute).

En seconde mi-temps, boostés par l’entrée de Savinho à la place d’Ilkay Gündogan, les Citizens se réveillent : Mateo Kovacic égalise (53ème minute).

Puis Joel Ordoñez marque contre son camp avant que le facteur X Savinho au terme d’une action solo ne mette encore un peu plus sa patte sur la rencontre.

Certes, Manchester City, qui restait sur une cinglante défaite face à Paris, l’a emporté mais la guérison totale est loin, loin, loin.


Passé par toutes les émotions, Guardiola aura-t-il le temps d’accélérer le processus de rétablissement avant d’affronter le Bayern ou le Real ?


PAS DE TONNERRE DE BREST ! LE REAL MADRID L’EMPORTE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Un brésilien peut en cacher un autre. ©Tous droits réservés

Dans le stade du Roudourou, qui aura vu les premiers exploits d’un certain Didier Drogba, le miracle n’a pas eu lieu pour Brest qui affrontait le Real Madrid grâce à ou plutôt la faute au remplaçant préféré de ton remplaçant préféré : Rodrygo Silva de Goes.

Sacrifié sur l’autel de la géo-footballistique, pour permettre à Vinícius d’occuper le flanc gauche et Kylian Mbappé, l’axe, en l’absence du premier et la mauvaise prestation du second, le Brésilien de 24 ans – depuis le 9 janvier dernier – a saisi l’occasion pour rappeler à tout le monde quel joueur il est : technique, sur le premier but, et opportuniste sur le troisième but.

De quoi faire froncer les sourcils fournis du placide Carlo Ancelotti ? Rien n’est moins sûr.


OUSMANE DEMBÉLÉ FAIT DES DÉGÂTS, DÉGÂTS, DÉGÂTS

Et si le Paris Saint-Germain qui a récemment sorti le chèque pour Kvicha Kvaratskhelia, avait recruté un nouveau joueur sans le savoir ?

Et si Luis Enrique tenait enfin son vrai faux numéro 9 en la personne d’…Ousmane Dembélé ?

Il est peut-être trop tôt pour répondre par l’affirmative. Cependant, il y a des indices, des preuves qui ne trompent pas. Ousmane Dembélé, lui, a utilisé la preuve par trois.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
La règle de trois. ©Tous droits réservés

Après l’ouverture du score de Bradley Barcola, sur une géniale inspiration de Désiré Doué, qui porte bien son nom de famille, le numéro 10 parisien a : mis un but plat du pied sécurité, façon Thierry Henry, un deuxième, au terme d’une ses actions caractéristiques où on a l’impression qu’il est au bord de la rupture, comme un couple à l’aube d’une nouvelle année et des hautes résolutions.

Et enfin, un autre du droit, après un redoublement de passes avec Hakimi en plein surface allemande.  Paris a gagné et devrait affronter un des deux clubs français encore en lice : Brest ou Monaco.


LES AUTRES RÉSULTATS PRINCIPAUX DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Lille de la qualification. ©Tous droits réservés

Dans les autres rencontres, il y a notamment eu :

·      Barcelone tenu en échec par l’Atalanta (2-2) pourtant privé du Ballon d’or africain Ademola Lookman,

·      Milan défait (1-2) à Zagreb par le Dinamo,

·      Arsenal battu par Gérone (1-2),

·      Ou encore, la Juventus battu à domicile par Benfica (0-2),

·      Lille qui a réalisé le carton de la soirée face au Feyenoord Rotterdam : 6 – 1. 


Qui aurait parié que Les Dogues termineraient parmi les huit premières places, synonymes de qualification directe ? Personne.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Bulletin de classe. ©Tous droits réservés

Qui aurait parié qu’Ousmane Dembélé inscrit le second triplé de sa carrière, neuf ans après ? Personne. Et pourtant, il l’a fait : « […] Mon triplé ? Je suis content. Je suis beaucoup plus proche du but en jouant 9. Dès que j’élimine un joueur, je suis devant le but. J’ai cette lucidité pour marquer. […] »

Dernière mise à jour : 27 janv.

« Premier ballon à négocier pour Khusanov, première erreur. », commente énergiquement le journaliste de Canal Paul Tchoukriel.

La première faute de la très fraîche recrue ouzbek Abdulkodir Khusanov aurait pu coûter cher à un Manchester City, boxé par Paris en milieu de semaine. Mais les coéquipiers d’Erling Haaland, buteur transparent comme souvent, en ont décidé autrement. Retour sur ce City – Chelsea qui a fait déchanter les Blues.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Forcément Sanchez, c'est difficile pour Chelsea de s'asseoir à la table des grands. ©Tous droits réservés

À CITY, KHUSANOV REFILE LE BLUES AUX SIENS  

Par ces (sales) temps qui courent, on se méfie de plus petit éternuement, de la plus petite grippe, qui rappelle le COVID-19, et son confinement mondial d’il y a cinq ans. Alors, on s’éloigne autant que faire se peut de celui qui en présente les symptômes.


Numéro 45 floqué dans le dos, jeté dans l’axe droit aux côtés de Manuel Akanji, par un Guardiola apparemment en quête d’un électrochoc, Abdulkodir Khusanov affiche tous les signes de la maladie du nouveau venu : panique à tous les étages. Quand, à la 2ème minute de jeu seulement, le jeune défenseur central perd son duel avec Nicolas Jackson, manque sa remise de la tête vers son gardien. Le Sénégalais ayant suivi sert Noni Madueke : 1-0 pour Chelsea. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Dégâts, dégâts, dégâts. ©Tous droits réservés

Deux minutes plus tard, on reprend le même et on recommence.


Perte de ballon dans l’axe, le fautif tacle Cole Palmer, qui aura été discret au cours de cette rencontre. Carton jaune. Rarement vu début aussi catastrophique.

GVARDIOL ET CITY RÉPONDENT

Chelsea a construit une maison dans la tête d’Abdulkodir Khusanov, et City un pied à terre.

Haaland aux abonnés absents comme trop souvent, d’autres se chargent de trouver la faille pour égaliser.

D’abord Phil Foden dont la frappe du gauche heurte violemment le poteau de Robert Sanchez, à la 9ème minute, puis Joško Gvardiol et Omar Marmoush.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Par contre Marmoush, sept très fort. ©Tous droits réservés

Si le second, très actif pour son premier match à l’Etihad Stadium, aurait mérité de faire mouche, le premier, lui, tente à plusieurs reprises et finit par trouver le chemin des filets à la 42ème minute. 

Traînant aux abords de la surface, le Croate prend de vitesse les Blues pour reprendre un ballon relâché par Robert Sanchez.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Quand c'est pas pour Paris, c'est le premier à décoller. ©Tous droits réservés

Les deux équipes se séparent sur ce score d’égalité à la mi-temps.

HAALAND RAJOUTE SON NOM SUR LE TRAVAIL DE GROUPE

La seconde mi-temps d’Abdulkodir Khusanov est moins désastreuse que la première.

Les gros plans sur le Ballon d’Or 2024 Rodri, blessé jusqu’à la fin de la saison, et Ruben Dias sont moins fréquents.

Ses passes et ses interventions sentent moins la peur. Aussi lorsqu’il sort, remplacé par John Stones à la 53ème minute, le public qu’il l’avait chambré auparavant, lui réserve…une standing ovation. L’ancien Lensois s’en rappellera de cette première.

Le pressing qui étouffait Manchester City a fermé boutique. Erling Haaland profite pour sortir de sa tanière.

LES MAUVAISES HABITUDES

Sur un long ballon d’Ederson, le Norvégien, au duel avec Trevor Chalobah, le devance. Il a déjà un premier avantage. Robert Sanchez lui en offre un second lorsqu’il sort de ses buts pour venir à sa rencontre. N’étant pas Manuel Neuer qui veut, le buteur des Citizens ajuste sa frappe du gauche : 2-1 !

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
La garde, ils l'ont baissée. ©Tous droits réservés

Pour la première fois de la rencontre, Manchester City a l’avantage sur son adversaire du soir. Comme à l’accoutumée, Erling Haaland n’a eu qu’à mettre son nom au dernier moment comme cet étudiant qui n’a rien foutu avant la remise du travail de groupe. Les mauvaises habitudes ont la peau dure.  

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Maître Yoga. ©Tous droits réservés

À l’inverse son implication sur le troisième et dernier but est plus importante. Dos au but et en duel avec Levi Colwill, le natif de Leeds, où son père Alf-Inge évolua dans les années 90, avant que Roy Keane ne mette terme à sa carrière d’un tacle assassin, trouve intelligemment Phil Foden. L’Anglais file aux buts et marque : 3 – 1 !


Pas complètement guéri, Manchester City est désormais 4ème de Premier League, à 12 points du leader liverpuldien. Ils ont fait l’essentiel pour rattraper le « Premier ballon à négocier pour Khusanov, première erreur. » d’Abdulkodir Khusanov.


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