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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Les quarts de finale de la Champions League sont finis, avec particulièrement l’élimination du Real Madrid par Arsenal (5-1, sur les deux rencontres). Place maintenant aux demi-finales  : Arsenal - Paris Saint-Germain et Barcelone - Inter Milan ; respectivement le 29 et 30 avril prochain. Mais avant ça, voici l’équipe de la semaine.

CHAMPIONS LEAGUE : L'ÉQUIPE DES QUARTS DE FINAL RETOUR
Une équipe bien polyvalente aussi. ©Tous droits réservés

DE LA CHAMPIONS LEAGUE À LA TOUR DE PISE

Gianluigi Donnarumma : le portier italien, le plus jeune à avoir démarré en Serie A, à 16 ans et 8 mois, a mis du temps avant de confirmer tous les espoirs placés en lui. Aujourd’hui, malgré la défaite lors de quart de finale retour face à Aston Villa (3-2), il est prêt pour tous les exploits ; y compris celui de redresser la Tour de Pise. 


UNE DÉFENSE, 100% MADE IN FRANCE  OU PRESQUE

Benjamin Pavard : le polyvalent défenseur français n’aurait pu mieux choisir pour marquer son premier but sous les couleurs de l’Inter Milan face à son…ancien club : le Bayern Munich. C’était écrit quelque part.


William Saliba : c’est le genre de gars qu’on appelle la veille pour le lendemain pour passer un entretien. Celui qu’il a passé chez son futur employeur madrilène s’est bien, très passé mail ; hormis cette glissade dont Vinícius Júnior a profité. Qu’il active sous les notifications possibles : la proposition ne devrait plus tarder. 


Jakub Kiwior : la nouvelle eau de Pologne. 


AU COEUR DU MILIEU DE LA CHAMPIONS LEAGUE

Declan Rice : que ce soit à l’eau, à la vapeur ou encore au gras, le milieu de terrain des Three Lions maîtrise tellement la cuisson du riz que ses adversaires rient jaune. 

CHAMPIONS LEAGUE : L'ÉQUIPE DES QUARTS DE FINAL RETOUR
Petit selfie pour amuser la galerie. ©Tous droits réservés

Achraf Hakimi : pendant que certains de ses compatriotes balançaient des lasers dans les yeux des U17 ivoiriens, lors de la demi-finale, lui inscrivait, le premier, son nom au tableau d’affichage face à Villa. À chacun sa manière de briller les autres. 

CHAMPIONS LEAGUE : L'ÉQUIPE DES QUARTS DE FINAL RETOUR
Laser vie, sinon quelle vie au Maroc ? ©Tous droits réservés

Youri Tielemans : et si c’était lui le prochain numéro 10 de la Belgique maintenant que Kevin De Bruyne est en phase descendante ?


Myles Lewis-Skelly : tantôt arrière gauche, tantôt milieu récupérateur aux côtés de Thomas Partey, suspendu pour le match aller face à Paris, le jeune international anglais a tout ou presque pour remplacer feu S Kelly dans le cœur des mélomanes. Un vrai oiseau rare.


Marcus Rashford : esseulé au point d’être gobé par Willian Pacho et l’arrière-garde parisienne, Marcus Rashford s’est baladé sur le front de l’attaque, emmenant avec lui Vitinha & Cie, dans ses arabesques, avant sa passe décisive pour Youri Tielemans. 


UN DUO 100% FINITION GARANTIE

Serhou Guirassy : dommage que son triplé face au Barça (3-1), ses 13 buts en 14 matchs de Champions League, son statut de meilleur buteur de la compétition reine aient autant de valeur que le franc guinéen. 

CHAMPIONS LEAGUE : L'ÉQUIPE DES QUARTS DE FINAL RETOUR
Souriez, vous êtes filmés. ©Tous droits réservés

Lautaro Martínez : un des rares champions du monde argentins pas (trop) détestable, avec entre autres sa capacité à marquer des buts décisifs et sa loyauté intériste. Et ça c’est déjà un exploit. 


Rendez-vous les 29 & 30 avril prochain, pour la suite des évènements. 


« Ne lui envoie pas de message en premier ! », ordonnent des experts en conseils amoureux. Ces célibataires qui dès qu’on le leur reproche rétorquent : « Tu as déjà vu un coach jouer ? »

Ils sont peu, ces parisiens à avoir vu leur dynamique entraîneur obstiné jouer au Real Madrid avant de terminer sa carrière au FC Barcelone. Mais pour autant, ses consignes, ils les ont appliquées pour battre leur adversaire de ce quart de finale aller de la Champions League : Aston Villa (3-1) ; après avoir été mené (0-1). Par ici, les détails. 

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Doué et Paris ont été magiques. ©Tous droits réservés

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER

C’est un Aston Villa certes disposé dans son habituel 4 - 2 - 3 - 1, avec notamment Marcus Rashford seul en pointe, mais l’ancien entraîneur parisien (2016 - 2018) Unai Emery a emprunté les clés du bus au fou du bus, qui s’est récemment fait remarquer : José Mourinho. Les visiteurs attendent la moindre petite erreur pour ensuite pouvoir l’exploiter vite et bien avec ce 3 - 4 - 3, où Fabian Ruiz remplace par Nuno Mendes lorsque celui-ci s’aventure haut dans son couloir gauche. 

C’est une de ses fameuses montées que Morgan Rogers récupère le ballon et lance la contre-attaque avant de se retrouver à la conclusion dans la surface : 1 - 0 ; 35ème minute de jeu

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Climatisation offerte par Morgan Rogers. ©Tous droits réservés
CITY, LIVERPOOL ET MAINTENANT VILLA

Le but de l’international anglais ressemble à s’y méprendre à celui d’un autre membre des Three Lions qui a disparu des radars : Jack Grealish. C’est ainsi que l’ailier plus du tout virevoltant avait ouvert le score lors de la 7ème journée de la Champions League.

Puis, le Paris Saint-Germain, mené 2 à 0, ne déchaîne les enfers sur eux et l’emporte (4-2). 


Puis ça a été de Liverpool de venir mener et surtout gagner ici (0-1) lors du tour précédent avant que Paris ne l’emporte aux tirs au but : 4 à 1. Et ce dernier pénalty de Doué. 


Oui, les Parisiens sont doués pour se faire désirer.


DOUÉ ENFLAMME LE PARC

L’une des forces de ce Paris Saint-Germain, plus joueur et plus collectif que les saisons précédentes, c’est sa force mentale et sa capacité à revenir au score. Et de quelle manière !

Décalé par Nuno Mendes, (presque) coupé du reste de l’équipe, le franco-ivoirien Désiré Doué, qui a donné sa préférence aux Bleus l plutôt qu’aux Éléphants de Côte d’Ivoire, récupère le ballon côté gauche. Là-bas, Morgan Rogers le suit de près, le bouscule même lorsqu’il repique dans l’axe pas suffisamment puisque Désiré Doué allume en plein déséquilibre un Emiliano Martínez qui sur ce coup n’y peut absolument rien ; si ce n’est accompagné le ballon des yeux. (1-1 ; 39ème minute). Le Parc des Princes s’enflamme. 

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Retenez bien son nom. ©Tous droits réservés

Les deux équipes se séparent sur ce score de parité, à la mi-temps. 


ET KVARADONA L’AVANTAGE 

L’arrière droit polonais Matty Cash ne s’attendait sûrement pas à passer une première mi-temps aussi compliquée face à Kvicha « Kvaradona » Kvaratskhelia au point d’être remplacé à la pause ; après son avertissement.

Le défenseur central de métier français Axel Disasi ignorait à quel point Kvaratskhelia était réellement dans ses enchaînements jusqu’à ce qu’il en subisse un. Droite, gauche et frappe dans un trou de souris : Paris 2 - Aston Villa 1 ! Les équipes ne sont de retour que depuis une poignée de minutes, quatre, et déjà Paris a repris l’avantage grâce à ce but d’anthologie.

PARIS EST DOUÉ POUR SE FAIRE DÉSIRER
Homme du match. ©Tous droits réservés

Poussés par un public en joie, et surtout conscients de la nécessité de disposer d’une avance relativement confortable, avant le match retour le 15 avril prochain, les hommes de Luis Enrique continuent à attaquer. Et cela finit par payer.

Bien servi par Ousmane Dembélé, Nuno Mendes, lucide, feinte un défenseur, avant de battre à son tour le portier argentin ; qui la ramène moins. Score final : 3 - 1


Paris s’est peut-être fait désirer, mais Paris a envoyé le premier un message à croire que l’adage : « Ne lui envoie pas de message le premier ! »n’est valable que pour les insecure






Ça y est ! Le mercato hivernal est terminé et avec lui les derniers espoirs de ces clubs désireux de rectifier le tir. D’autres encore ont pu le faire en signant des joueurs d’un certain calibre.

C’est le cas particulièrement pour Aston Villa qui récupère le mal-aimé, l’ex-enfant chéri du club d’Amad Diallo : Marcus Rashford. Gros plan sur ces transferts marquants du mercato hivernal.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La nouvelle Villa de Marcus Rashford. ©Tous droits réservés

MARCUS RASHFORD, VILLA BASSE

L’accès à la propriété est au commun des mortels ce que les grosses chaînes brillantes sont aux rappeurs : un signe extérieur de richesse. Rares sont donc ceux qui passent devant l’occasion.


Marcus Rashford, lui, n’a pas tellement eu le choix.


Mis au placard par un entraîneur, qui préfèrerait mettre l’entraîneur des gardiens si besoin est plutôt que lui, le numéro 10 mancunien n’avait d’autre choix que de chercher une nouvelle maison, une nouvelle villa. Ça sera Aston Villa et Unai Emery. Historiquement c'est moins clinquant que United mais c'est une superbe opportunité en l’état actuel des choses. Contrairement aux Reds Devils, les Villans, eux, disputent la plus prestigieuse des compétions européennes : la Champions League.


Un partenariat gagnant-gagnant comme le disent ces entrepreneurs qui veulent toujours économiser le moindre sou.


RASHFORD, LE REMPLAÇANT DU REMPLAÇANT

Les londoniens, eux, cherchaient à combler le départ de leur jeune attaquant colombien, Jhon Durán, parti contre la modique somme de 75 millions d’euros pour l’Arabie Saoudite et son projet ô combien sportif. Le Colombien rejoint Al-Nassr où un certain Cristiano Ronaldo fête en ce moment même ses 40 ans.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Attention, nouveau duo choc. ©Tous droits réservés

À 27 ans, l’Anglais est prêté jusqu’à la fin de la saison. À lui de saisir sa chance et montrer qu’il est toujours – quelque part – ce virevoltant ailier gauche ; capable de marquer des buts.


L’autre gros transfert de ce mercato hivernal concerne également un ailier gauche : Kvicha Kvaratskhelia.


KVARATSKHELIA, ICI C’EST PARIS

Pourtant réputé pour sa capacité à être inflexible dans les négociations, le président napolitain Aurelio De Laurentiis a pourtant fini par lâcher son joyau géorgien : Kvicha Kvaratskhelia ou « Kvaradona » pour les supporters napolitains.

Désormais, ce sont les Parisiens qui doivent lui en trouver un de nouveau surnom. Il les a rejoints pour la modique somme de 70 millions d’euros hors bonus.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
2029 raisons d'être heureux. ©Tous droits réservés

Le Géorgien a fait ses grands débuts le 25 janvier dernier face au Reims d’Oumar Diakité. Bilan : une passe décisive pour l’homme en forme : Ousmane Dembélé. De quoi voir la suite venir.


Lorsqu’en 2019, il quitte son Benfica Lisbonne pour l’Atlético Madrid, histoire de remplacer Antoine Griezmann qui a posé ses valises à Barcelone, João Félix n’avait pas imaginé pareille suite. Prêt sur prêt sur prêt.

L’ancien Benfiquiste, après Chelsea, Barcelone, re Chelsea, atterrit à Milan.


JOÃO FÉLIX, PROJET ERASMUS

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Pas sûr qu'il y fasse Milan. ©Tous droits réservés

Prêté jusqu’à la fin de la saison, le Portugais capable de jouer ailier gauche, avant-centre ou encore deuxième attaquant, son compatriote Rafael Leão. Milan n’est plus le Milan des années 2000 mais ça reste une belle destination pour compléter son projet Erasmus qui prend forme lentement mais sûrement.



Ce n’est pas le seul prêt significatif côté milanais.


WALKER, MORATA, AGBADOU : LES AUTRES TRANSFERTS MARQUANTS

« Un capitaine n’abandonne jamais son navire. », paraît-il.

Cette maxime, Kyle Walker l’a ignorée. Le sextuple vainqueur de la Premier League, vainqueur aussi de la Champions League 2023, s’est tranquillement dirigé vers la sortie pendant que les Citizens commençaient à se noyer avant même de se faire taper par Arsenal.


C’est Guardiola lui-même qui l’a annoncé avant que les choses ne soient officielles.


Depuis le 24 janvier dernier et ce jusqu’à la fin de la saison, Kyle Walker est un joueur du Milan AC.


RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Un Walker venu boire la concurrence. ©Tous droits réservés

Toujours chez les Rossoneri, à noter aussi le départ pour incompatibilité d’humeur apparemment avec son coach volcanique Sergio Coinçeão, d’Álvaro Morata.




Son suspicieux (?) tour du monde en 80 clubs continue donc.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La machine à laver.

Et le meilleur pour la fin : Emmanuel Agbadou.

C’est – pour le moment en tout cas – LA très bonne affaire de ce mercato hivernal.

Depuis qu’il a rejoint Wolverhampton, le calme et solide défenseur central ivoirien enchaîne les grosses performances.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La reconnaissance. ©Tous droits réservés

Ce week-end, il a été désigné homme du match après la victoire de son équipe sur Aston Villa (2-0). Pas sûr qu’avec Marcus Rashford, les autres auraient éventuellement été différentes.

Rendez-vous à la fin de la saison pour savoir si les prêts ont été payants.

 

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