CES SPORTIFS BLESSÉS REVENUS D’ENTRE LES MORTS

« J’ai bossé dur, frère ! », raconte ce basketteur ému après avoir atteint son nouveau record de points. Ce joueur NBA, dont l’émotion est encore plus visible que ses tatouages, c’est Derrick Rose ; plus jeune MVP de la NBA. Avant ce fameux soir-là, ce 31 octobre 2018, l’ex-meneur des Chicago Bulls a eu du mal, bavé, souffert pour revenir d’entre les morts et retrouver le sommet des sommets. 

Liste non exhaustive de ces sportifs qui ont miraculeusement retrouvé un second souffle. 

LA CATÉGORIE EST FOOTBALLEURS BLESSÉS

ALESSANDRO DEL PIERO : LIGAMENTS CROISÉS, IL LES A CONNUS

Jamais sans ses gardes du corps. ©YouTube

Y a-t-il (un) footballeur au nom plus chatoyant que Alessandro Del Piero ? Son nom est tellement beau qu’il désigne par extension un breuvage alcoolisé sous nos cieux : Valpierre. 

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. 

Neuf et demi à l’époque où l’Italie n’en manque pas (Roberto Baggio, Totti, etc.), Pinturicchio fait partie des joueurs qu’on aime voir sur le terrain à la fin des années 1990. C’est à cette période-là que l’Italien se blesse gravement : rupture des ligaments croisés du genou ; le 8 novembre 1998 face Udinese.

UN AN D’ABSENCE OU PRESQUE

Lorsqu’il revient le 30 juin 1999, après 235 jours d’absence, ce n’est plus le même Alessandro Del Piero, fluide et technique dans tous ces gestes. 

Certes son football, il a changé mais le nouvel adepte des cheveux courts est toujours décisif et le montre d’ailleurs à deux occasions : lors de la demi-finale retour en Champions League face au Real et surtout celle en coupe du Monde face à l’Allemagne où il marque. 

Quelques jours plus tard, il devient champion du monde après qu’un de ses célèbres ex-coéquipiers turinois ait perdu la tête. Autre attaquant de la fin des années 1990/année 2000 qui a connu l’enfer : Ronaldo Luís Nazário de Lima.

Le buteur est vivant, il a vaincu la mort. ©YouTube

RONALDO, LE CHRIST RÉDEMPTEUR

Que l’enfant de Madère, quintuple Ballon d’Or et quintuple vainqueur de la Champions League, nous excuse mais il n’y a qu’un seul Ronaldo. Ou plutôt : Il Fenomeno, R9.

L’homme qui a vaincu la mort prématurée d’une carrière qui avait commencé sur des chapeaux de roue à coups d’exploits à en faire perdre la tête aux adversaires et son entraîneur de l’époque (feu Bobby Robson) ; lequel était flanqué d’un drôle d’adjoint : un certain José Mourinho.

LE MIRACLE DE SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE

Comme ce but face à Saint Jacques de Compostelle.

La machine est lancée. ©YouTube

Arrachages de maillot, dribbles, tacles, encore des dribbles, charges, encore et encore des dribbles, Ronaldo passe en revue une bonne partie de l’équipe-là ce jour-là.

Rien ne semble l’arrêter si ce ne sont les blessures comme celle du 21 novembre 1999.

DES BLESSURES QUI AURAIENT DÛ LE STOPPER 

Face à Lecce, le Ballon d’Or 1998 est victime d’une rupture partielle du tendon rotulien de la jambe droite. 

Après cinq mois d’absence, le Nerazzurro revient en finale de la coupe d’Italie face à la Lazio, la grande, celle des Pavel Nedved, Marcelo Salas, feu Sinisa Mihaljovic, pas celle qui a été piteusement éliminée cette semaine en Europa League. 

Le 12 avril 2000, six minutes après son entrée en jeu, le Brésilien esquisse des passements de jambes, son mouvement signature, s’effondre et hurle de douleur. Ses cris déchirent le ciel étoilé qui surplombe le Stadio Olimpico.

On se dit que c’est la fin du joueur le plus impressionnant visuellement que ce sport qu’on appelle football ait connu. Hon, hon !

LA COUPE DU MONDE 2002 EN GUISE DE COME-BACK

Deux ans plus tard, c’est un nouveau Ronaldo qui revient tout nouveau, tout beau. Enfin presque avec cette épaisse et courte mèche de cheveux qui squatte presque illégalement le devant de son crâne à moitié chauve. 

Qu’importe, l’avant-centre de la Seleçao est de retour à un niveau exceptionnel et ce même si son jeu manque naturellement d’explosivité mais d’efficacité.

Bien épaulés par Ronaldinho et Rivaldo, Ronaldo remporte sa seconde coupe du Monde, enfin la première où il ne dispute ne serait-ce qu’une minute. Quelques mois plus tard, il remporte le Ballon d'Or 2002.

Le Christ Rédempteur peut baisser les bras : il n’aura pas de meilleure rédemption. 

Ronaldo-le-Brésilien, le pourfendeur des défenses regroupées, l’attaquant supersonique, n’est malheureusement pas le seul à avoir de graves blessures : Djibril Cissé, aussi. 

DJIBRIL CISSÉ, FRACTURE COMPTE DOUBLE 

Grand joueur dans maillot collector. ©Tous droits réservés

Sa blessure en match amical contre la Chine, ceux qui l’ont vue ne peuvent ni oublier, ni oublier la chair de poule et la main qui monte tardivement vers les yeux comme pour effacer l’horreur.

Mais ce n’est absolument rien par rapport à ce que Djibril Cissé a ressenti ce jour-là : une seconde double fracture tibia-péroné après celle de 2004. Cette fois, nous sommes en juin 2006 à quelques jours seulement de la coupe du Monde en Allemagne ; qui sera finalement remportée par l’Italie d’Alessandro Del Piero.

Le liverpuldien, vainqueur la Champions League 2005, et ce miracle d’Istanbul, auquel il participe, reviendra sur les terrains pour entre autres rejoindre Marseille après qu’un autre grand attaquant ivoirien n’y soit passé. 

Les footballeurs n’ont malencontreusement pas le monopole de vilaines blessures graves. 

LA CATÉGORIE EST BASKETTEURS BLESSÉS 

DERRICK, LA ROSE PLIE MAIS NE ROMPT PAS

La seule rose qui nous reste. ©Tous droits réservés

Franchise player des Bulls, qui aujourd’hui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, plus jeune MVP de l’histoire donc, Derrick Rose se blesse lors des playoffs 2012 notamment face aux Sixers : rupture du ligament croisé antérieur.

Malgré le soutien de sponsor Adidas, qui met plus que trois bandes pour documenter son retour, Derrick Rose athlétique, explosif, disparaît de l’imagerie collective. Il devient une vulgaire monnaie d’échange que des clubs se passent : les New-York Knicks, les Cleveland Cavaliers et donc les Minnesota Timbervolves.

La franchise avec laquelle il bat son propre record en carrière : 50 points face aux Utah Jazz !

Aujourd’hui retraité, D-Rose fait partie de ces basketteurs qu’on aurait aimé voir sans blessures. 

KEVIN DURANT, TENDON D’ACHILLE ET FIN DU BIG THREE

Kevin, c'est l'homme qui sort Durant. ©Tous droits réservés

Les finales NBA 2019 remportées par les Toronto Raptors ont fait plus de mal aux Golden State Warriors. C’est au cours de cette série que Kevin Durant se blesse : rupture du tendon d’Achille. 

On ne reverra plus l’ailier filiforme, double champion NBA, après ça. Déjà saoulé et touché par l’embrouille avec Draymond Green quelques mois auparavant, KD se barre et pose ses valises à Brooklyn. Un bail de quatre ans mais surtout un autre gâchis monumental commis au grand jour avec James Harden et Kyrie Irving. 

Kevin Durant, qui a retrouvé son niveau au point d’être régulièrement associé à telle ou telle franchise, Houston étant la dernière, n’est pas la seule superstar dont les Warriors ont dû se passer à cause d’une blessure. 

THOMPSON, EN ATTENDANT DE RETROUVER LES KLAY DE SON JEU

Quand on te demande combien de bagues tu as gagné. ©Tous droits réservés

Ex-lieutenant de Stephen Curry, qui évolue désormais à Dallas et son univers impitoyable, depuis que le general manager Nico Harrison  a envoyé sans ménagement Luka Dončić aux Lakers, Klay Thompson a aussi souffert d’une grosse blessure :  rupture des ligaments croisés juste après celle de Kevin Durant ; en juin 2019.

Trois ans après, Game 6 Klay remporte son quatrième et dernier titre avec la franchise ; qui l’a drafté en 2011 en onzième position. 

Encore un petit effort, pour retrouver les Klay de son jeu, son catch & shoot, et il pourra dire à son tour : « J’ai bossé dur, frère ! »

LES WARRIORS RAJOUTENT BUTLER Á LA SAUCE CURRY

« Urgent : le Miami Heat est en train de finaliser un accord pour envoyer Jimmy Butler aux Golden State Warriors en échange d’Andrew Wiggins, Dennis Schröder, Kyle Anderson et un choix de premier tour protégé, ont indiqué des sources à ESPN. »

Ainsi tweeta Shams Charania à 1h14 ; dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 février.

Après le trade Dončić – Davis, toujours à peine compréhensible, le transfert du franchise player du Miami Heat est l’autre grosse séparation de cette trade line. C’est aussi la fin d’un long feuilleton, pire que la plus mauvaise des télénovelas, mais surtout un nouvel ingrédient à la sauce Curry. Principal ingrédient de la recette à succès des Golden State Warriors. En cuisine !

LES WARRIORS TENTENT D’ABORD KEVIN DURANT

Que Jimmy Butler et son égo, escabeau sur lequel il est monté pour aller au clash avec Pat Riley, ne se vexent pas. Mais sa future équipe a d’abord tenté de ramener un de leurs anciens joueurs, la plus fine gâchette de l’Ouest, au sens propre du terme : Mister Kevin Durant.

Kevin, Durant sa période Warriors. ©Tous droits réservés

Double MVP et double champion NBA avec ces mêmes Warriors (2017,2018), Easy Money Sniper, l’un de ces noms surnoms, les avait ensuite laissés en juillet 2019 à la merci d’un Draymond Green, toujours prompt à se disputer avec ses propres teamates.

KD avait finalement admis que son départ de chez les Dubs était en partie lié à ce que tout le monde de la NBA pensait : son embrouille avec Green.

« Le meilleur ami de Jordan Poole », à qui il a envoyé une méchante droite, il y a des années de cela, étant toujours chez les Warriors, grande fut notre surprise de voir que Golden tentait de le faire revenir.

Habitué à climatiser des salles hostiles, Durantula aurait dit « Oui » avant de tuer la hype.

Le longiligne ailier préfère rester chez les Phoenix Suns ; actuels dixièmes de la conférence Ouest.

L’équipe juste en dessous d’eux, les Warriors donc, ne pouvait en rester là.

ET LES WARRIORS RAJOUTENT BUTLER Á LA SAUCE CURRY

Zach LaVine, parti chez les Sacramento Kings, Nikola Vučević, ou encore le podcaster Paul George, ou encore Lebron James, le general manager Mike Dunleavy Jr. – qui a remplacé l’architecte des premiers succès des Warriors Bob Myers - aurait entrepris moult mouvements pour tenter de rabattre une superstar à San Francisco. Sans succès…jusqu’à ce fameux tweet de l’insider préféré de ton insider préféré.

« Urgent : le Miami Heat est en train de finaliser un accord pour envoyer Jimmy Butler aux Golden State Warriors en échange d’Andrew Wiggins, Dennis Schröder, Kyle Anderson et un choix de premier tour protégé, ont indiqué des sources à ESPN. »

De la breaking news qui breaking news. ©Tous droits réservés

QUI EST LE GRAND GAGNANT DE CE TRADE ?

Une chose est sûre et certaine c’est qu’il n’y aura plus cette fameuse question : "How much help does Curry need ?"

Puisque la réponse est désormais connue et sue de tous : Jimmy Butler.

TRADE DANS TRADE

Le pourrissement de la situation entre Jimmy Butler et son désormais ex-employeur floridien n’amusait peut-être que Kevin Love qui à chaque passe d’armes entre les deux camps s’amusait à partager – sur Instagram - des extraits de films ; en lien direct avec le beef.

C’est ce même Love à qui un fan détaillait les différentes implications du trade.  

Avec au final une demi-douzaine d’équipes concernées.

MAIS AU FAIT, LEQUEL DES JIMMY LES WARRIORS RÉCUPÈRENT ?

Lazy Jimmy, qui d’ordinaire traîne des pieds jusqu’aux playoffs où il se transforme en Playoff Jimmy, et ces deux finales perdues face aux Lakers puis aux Nuggets (2020, 2023) ? Moody Jimmy, et ses changements capillaires pour troller les photos d’avant-saison, ou peut-être Woody Jimmy, celui qui montre ce que c’est un garçon à tout le monde y compris son brillant coach Erik Spoelstra ?

Bien malin celui qui sait quel Jimmy Butler les Warriors récupèrent.

Au jeu des devinettes, le meilleur shooter de l’histoire partage sa réponse : « On s’attend à voir un Jimmy motivé, prêt à impacter positivement l’équipe. », en conférence de presse.

Avant d’ajouter « […] Il faut être intelligent, avoir un QI basket élevé pour pouvoir le défendre et c’est un gros compétiteur. Je vais regarder beaucoup de vidéos pour comprendre les systèmes qu’ils faisaient pour lui, les spots qu’il aime et voir ce qu’on peut ajouter à notre playbook. », assure Stephen « ONU » Curry.

Lorsqu’il est motivé, Jimmy Butler devient Jimmy Buckets, collectionneur de paniers importants, redoutable défenseur qui sait bloquer la star d’en face, mais également aboyeur sur et en dehors des parquets…façon Draymond Green. Que ça se passe mal entre les deux hommes à fort caractère, c’est ce qui pourrait coûter la paix à une franchise vieillissante.

Quelqu’un qui va au bout de lui-même, quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés

Prolongé dans la foulée pour deux ans à 121 millions de dollars, l’ailier de 35 ans sait qu’il s’agit de sa dernière chance pour décrocher une bague. Idem pour Chef Curry qui aura 37 ans le 14 mars prochain. Une cinquième ne serait pas de trop. Réponse dans les prochains pour analyser ce trade tard dans la nuit :  

« Urgent : le Miami Heat est en train de finaliser un accord pour envoyer Jimmy Butler aux Golden State Warriors en échange d’Andrew Wiggins, Dennis Schröder, Kyle Anderson et un choix de premier tour protégé, ont indiqué des sources à ESPN. »

POURQUOI LE TRADE DONČIĆ – DAVIS RAPPELLE L’ÉCHANGE IBRAHIMOVIĆ - ETO’O

« […] Mais pendant qu’ils sont couchés et dorment, moi je suis toujours en train de trafiquer mes plans. […] », rappe Abdul Rahim Bakayoko dit Himra dans Banger.

Hier, ou plutôt dans la nuit de samedi à dimanche, pendant qu’on dormait, les Dallas Mavericks et les Los Angeles Lakers trafiquaient un plan diabolique – que même Minus et Cortex n’auraient pas imaginé – qui allait choquer tout le monde : Luka Dončić est transféré chez les Angelinos ! Le Slovène évoluera aux côtés d’un certain Lebron James.

Le premier blockbuster de l'année.

Et pendant ce temps-là, Anthony Davis, lui, fait le chemin inverse. Ce blockbuster trade n’est pas sans rappeler un autre : l’échange Ibrahimović – Eto’o ; qui a eu lieu il y a 15 ans. Retour en arrière.

Un neuf peut en cacher un autre.

LUKA DONČIĆ POUR ANTHONY DAVIS : MAIS WHAT THE PHOQUE ?

Qu’ils soient rentrés après avoir attrapé La fièvre du samedi soir sur les dancefloors, quand les premiers rayons de soleil apparaissaient, mettant en lumière fond – de teint – des uns et forme des autres, qu’ils soient levés aux aurores, c’est la même gueule de bois pour les fans de sport en général et de NBA en particulier.

Le genre que même le second café de la matinée, réchauffé à plusieurs reprises au micro-ondes, parce que la nouvelle passait mal, ne pourrait faire process.

Les Dallas Mavericks ont réfléchi jusqu'à ils ont trade leur franchise player.

On répète les Dallas Mavericks transfèrent Luka Dončić, Maki Kleber et Markieff Morris aux Los Angeles Lakers pour Anthony Davis, Max Christie et un premier tour de draft (2029). Et les Utah Jazz eux récupèrent entre autres Jalen Hood-Schifino.

DALLAS FAIT LE MOVE, FAIT LE MOVE

Ce move - dont tout le monde ignorait l’existence ; y compris les deux superstars - s’inscrirait dans la volonté des Lakers de préparer la période post-Lebron, qui a 40 ans depuis le 30 décembre dernier, couplée à celle des Mavs de « se débarrasser » de leur franchise player dont l’hygiène de vie et les blessures récurrentes les auraient empêchés de lui donner le contrat max auquel il avait droit ; selon The Athletic.

Finalistes malheureux la saison dernière face aux Boston Celtics, les Mavs, qui ont pourtant construit leur franchise autour du prodige slovène de 24 ans, jouent donc le va-tout pour décrocher le titre en s’attachant les services d’un autre grand blessé : Anthony Davis. Curieux.

C’est Shams Charania, sorte de Fabrizio Romano de la NBA, qui l’a annoncé. Il était 5h12.

Qu’on soit lève-tôt ou couche-tard, après un match de NBA, cette Breaking news fait l’effet d’une bombe dont la magnitude est encore plus grande – réseaux sociaux obligent – que l’échange Zlatan Ibrahimović – Samuel Eto’o.

POURQUOI LE TRADE DONČIĆ – DAVIS RAPPELLE L’ÉCHANGE IBRAHIMOVIĆ - ETO’O

De grandes déclarations fracassantes émaillent la riche carrière de Samuel Eto’o Fils ; seul footballeur professionnel à avoir réussi un triplé back-to-back. Si l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a pu réaliser pareil exploit, c’est certes grâce à ses qualités mais également le soutien indirect de Pep Guardiola. Celui à qui il a d’abord rappelé deux trois choses à son arrivée à la tête du Barça en 2008.

GUARDIOLA RESSERRE L’ETO’O SUR SAMUEL

Lorsque l’ancien international espagnol, et son City convalescent qui accueille Arsenal cet après-midi, débarque en Catalogne, avec ses cheveux pas encore partis et sa philosophie de jeu, l’un de ses premiers objectifs aura été de dégager certains cadres.

Ainsi Ronaldinho part au Milan AC et Deco va à Chelsea.

Pendant ce temps-là, Samuel Eto’o lui fait le taf malgré la relation tendue avec son coach. L’un des points culminants de cette saison 2008/2009, c’est son ouverture du score en finale de la Champions League face à Cristiano Ronaldo et Manchester United.

Le Barça l’emporte 2 à 0. C’est un certain Lionel pas encore le Messi qui au passage inscrit le second but.

Malgré cela, Samuel Eto’o est poussé vers la sortie par un Guardiola qui n’a qu’une philosophie.

BACK-TO-BACK : UN TRIPLÉ, DES BOUCHES FERMÉES

Liga, coupe d’Espagne, Champions League en poche, le Camerounais alors âgé de 28 ans quitte les Blaugrana pour l’Inter Milan. Zlatan Ibrahimovic et son ego surdimensionné gonflent les rangs du Barça.

On résume. Barcelone a versé 45 millions d'euros en plus de Samuel Eto’o pour Zlatan.

Le football, il a changé depuis.

La suite ? Il devient le seul footballeur professionnel à avoir réussi un triplé back-to-back ; avec une inoubliable demi-finale retour au Camp Nou.

À l’époque, celle du début des années 2010 que les moins de vingt ans n’ont pas connue, les réseaux sociaux sont à leurs premiers babillages. Instagram naît le 6 octobre 2010, Facebook n’a que 6 ans et Twitter n’a que 4 ans.

Aujourd’hui, le monde il a changé, le football il a changé, et contrairement à l’époque de l’échange, tout le monde ou presque peut partager sa stupéfaction. À commencer par les basketteurs eux-mêmes.

TRADE DONČIĆ – DAVIS : LA NBA SOUS LE CHOC

Même Kevin Durant et Devin Booker, l'un des principaux rivaux, sont les premiers choqués.

Et ce ne sont pas les seuls. La Nouvelle-Orléans, et ces Pelicans, aussi.

Excuse My French.

Secoué, un autre Big Man l'est.

Tout le monde en parle. Même les musiciens qui choqués choquent l'audience.

Personne n'est donc indifférent. Pas même les footballeurs retraités.

Ou encore en activité.

Les choses sont claires maintenant. Nul n'est à l'abri d'un trade.

Il faudra du temps, beaucoup de temps pour que le trade de Luka Dončić aux Los Angeles Lakers fasse son chemin. Maintenant, tu sais, on sait, nous savons que : « […] Mais pendant qu’ils sont couchés et dorment, moi je suis toujours en train de trafiquer mes plans. […] »