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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Les choses sérieuses commencent avec le tirage au sort des huitièmes de finale de la Champions League. Si la formule new look a offert des barrages de qualité, avec l’élimination de Manchester City, la seconde phase commence fort avec deux chocs : Real - Atlético et Paris Saint-Germain - Liverpool. Par ici, les détails.

REAL - ATLÉTICO, PARIS - LIVERPOOL EN HUITIÈMES
Bordel ! Quand ils rentrent sur la piste. ©Tous droits réservés

REAL MADRID - ATLÉTICO, RETROUVAILLES EN CES HUITIÈMES 

Les maillots maculés de sueur et d’injures à peine sortis de la machine à laver que les deux meilleurs ennemis madrilènes, le Real et l’Atlético se retrouvent. Le derby d’il y a quelques semaines seulement s’était soldé par un match nul ; avec cette égalisation obtenue par Kylian Mbappé. 


Redevenu l’attaquant qu’il pensait être, le Merengue prolifique (7 buts en 10 matchs) reste sur un triplé face aux Citizens et sera le danger principal pour Diego Simeone et sa colonie d'Argentins. Parmi lesquels Rodrigo, toujours le premier à donner un coup De Paul. 


L’autre grosse affiche de ces huitièmes de la coupe aux grandes oreilles, c’est…roulement de tambour. 


PARIS SAINT-GERMAIN - LIVERPOOL, LA MEILLEURE DÉFENSE C’EST L’ATTAQUE

Si le Paris Saint-Germain est la quatrième meilleure attaque de la compétition européenne, avec 24 buts, ce n’est pas le domaine dans lequel son adversaire, Liverpool, excelle. Les Reds n’ont inscrit « que » 17 buts buts , avec deux matchs en moins certes, mais 17 buts quand même. 

REAL - ATLÉTICO, PARIS - LIVERPOOL EN HUITIÈMES
Le match dans le match. ©Tous droits réservés

En très grande forme cette saison, Ousmane Dembélé a inscrit autant de buts (6) que Luis Diaz et Mohamed Salah réunis. L’Egyptien, parlons en peu, parlons en bien. 


L’ailier droit a des statistiques affolantes, dignes d’un Ballon d’Or, sauf si on s’appelle Rodri Hernandez : 29 buts, 20 passes décisives en 37 matchs. C’est celui dont Nuno Mendes, auteur lors de la balade face à Brest (7-0), et les Parisiens devront le plus se méfier quand il déboule sur le flanc droit ; sans son afro remplacé par une tête de Turc. Merci pour les travaux !


Et pendant ce temps-là, d’autres équipes croiseront aussi le fer. 


LES AUTRES HUITIÈMES LES RESTES DU MONDE 

Vont également s’affronter : 

  • Borussia Dortmund - Lille, 

  • PSV Eindhoven - Arsenal, 

  • mais aussi Benfica - Barcelone,

  • ou encore, Bayern Munich - Bayer Leverkusen,

  • Feyenoord Rotterdam - Inter Milan,

et enfin, Bruges - Aston Villa.

REAL - ATLÉTICO, PARIS - LIVERPOOL EN HUITIÈMES


Rendez-vous les 4 et 5 mars prochain, puis les 11 et 12 mars pour que les choses sérieuses commencent. 



« Tonnerre de Brest ! », jure le capitaine Haddock. Une expression qui serait en fait une référence 18e siècle : soit au coup de canon effectué lorsqu’un prisonnier s’échappait du bagne de Brest, soit à un événement climatique exceptionnel qui emporta plusieurs clochers d’églises à la même époque.

Hier, au terme du barrage retour de la Champions League , le Parc des Princes n’avait aucun doute sur le grand coup que le Paris Saint-Germain venait de frapper en en mettant sept aux Brestois (7-0). Tonnerre de Brest !

TONNERRE DE BREST : PARIS LEUR EN MET SEPT
Paris a été magique. ©Tous droits réservés

BRADLEY BARCOLA OU LE PREMIER TONNERRE DE BREST

Fort de sa victoire au match aller (0-3), grâce à un doublé d’Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain avait déjà sa qualification en poche. Le barrage retour n’était à priori qu’une formalité. Et les hommes de Luis Enrique - qui sème les fruits de son obstination à faire évoluer dans un système hybride sans N.9 - ont su se faciliter la tâche. 

Servi par le champion d’Europe Fabián Ruiz, Bradley Barcola manque de perdre le ballon, se remet dans le bon sens sur son…mauvais pied, le gauche, avant de battre le portier brestois Grégoire Coudert (1-0, 20ème). Ce n’est que le premier ballon qu’il part chercher dans ses filets.

TONNERRE DE BREST : PARIS LEUR EN MET SEPT
Premier coup de fusil. ©Tous droits réservés

Un peu moins de vingt minutes plus tard, c’est autour de Kvicha Kvaratskhelia d’inscrire le deuxième but. C’est le premier en Ligue des Champions sous ses nouvelles couleurs pour l’ex coéquipier de Victor Osimhen. 

TONNERRE DE BREST : PARIS LEUR EN MET SEPT
Night, night.

Mi-temps : Paris mène deux (2) coups de tonnerre de Brest à zéro. 


VITINHA, DOUÉ ET LES AUTRES

La seconde mi-temps n’est que la confirmation, la certification, la garantie de l’écart abyssal entre le premier et le neuvième au classement ; avec ces 24 points qui les séparent. Les Parisiens inscrivent trois buts en 10 minutes !

TONNERRE DE BREST : PARIS LEUR EN MET SEPT
Les travaux du portugais ont été immenses. ©Tous droits réservés

D’abord Vitinha - futur homme du match - d’une frappe du droit (3-0, 59ème), ensuite Désiré Doué (4-0, 64ème), intelligemment servi par l’attaquant Gonçalo Ramos et enfin Nuno Mendes (5-0, 69ème) ; servi par son alter égo à droite : le Marocain Achraf Hakimi. 

Quelques minutes plus tard, on retrouve l’avant-centre portugais (6-0, 76ème) et le petit parisien de 18 ans, Senny Mayulu (7-0, 86ème). 


Score final : Paris l’emporte sept (7) tonnerres de Brest à zéro. 


PARIS TRANQUILLE EN ATTENDANT LE TIRAGE AU SORT

C’est ce vendredi 21 février que le Paris Saint-Germain et tous les autres qualifiés connaîtront leur adversaire respectif. Au menu, un gros forcément. Barcelone, et son phénomène Lamine Yamal, ou Liverpool, et son dieu égyptien, un certain Mohamed Salah. 

TONNERRE DE BREST : PARIS LEUR EN MET SEPT
Salah, ça va être dur. ©Tous droits réservés

Rendez-vous à 11h GMT pour entendre le président Nasser Al-Khelaïfi, qu’on voit mener la vie dure à ses autres collègues dans un Complément d’Enquête à venir, lâcher un : « Tonnerre de Brest ! »




« […] Mon triplé ? Je suis content. Je suis beaucoup plus proche du but en jouant 9. Dès que j’élimine un joueur, je suis devant le but. J’ai cette lucidité pour marquer. […] », explique Ousmane Dembélé au micro de Canal.

Acteur principal, avec un triplé, de la victoire du Paris Saint-Germain, à Stuttgart (1-4), le nouveau faux 9 a été l’un des grands bonhommes de cette 8ème et dernière journée la saison régulière de Champions League. Mais il n’est pas le seul : d’autres joueurs, d’autres clubs, se sont aussi illustré. Tour d’Europe express.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Qualification qui tombe à poing levé.  ©Tous droits réservés

CE SOIR, C’EST LA CHAMPIONS LEAGUE

Pour la première fois dans l’histoire de la Champions League, tous les matchs ont lieu au même moment, en même temps. Idéal pour les parieurs et les entreprises auxquelles ils versent leur jeton.

Parmi les enjeux de cette ultime soirée avant les barrages, dont le tirage aura lieu ce vendredi, figuraient notamment : la qualification de Manchester City, en danger, celle du Real Madrid, maître de son destin face à Brest, etc.

MANCHESTER CITY, GRAND CLUB MALADE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Plongeon dans le grand bain réussi. ©Tous droits réservés

L’ouverture du score par les visiteurs est désormais monnaie à l’Etihad Stadium, où un incendie s’est déclaré près du stade, sans faire de victimes. Après Chelsea, qui l’a fait avant de perdre (3-1) finalement, hier, c’était au tour du Club de Bruges de respecter la toute nouvelle tradition de ce grand club malade.

C’est le milieu de terrain nigérian Raphaël Onyedika qui met le premier le ballon dans les filets (45ème minute).

En seconde mi-temps, boostés par l’entrée de Savinho à la place d’Ilkay Gündogan, les Citizens se réveillent : Mateo Kovacic égalise (53ème minute).

Puis Joel Ordoñez marque contre son camp avant que le facteur X Savinho au terme d’une action solo ne mette encore un peu plus sa patte sur la rencontre.

Certes, Manchester City, qui restait sur une cinglante défaite face à Paris, l’a emporté mais la guérison totale est loin, loin, loin.


Passé par toutes les émotions, Guardiola aura-t-il le temps d’accélérer le processus de rétablissement avant d’affronter le Bayern ou le Real ?


PAS DE TONNERRE DE BREST ! LE REAL MADRID L’EMPORTE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Un brésilien peut en cacher un autre. ©Tous droits réservés

Dans le stade du Roudourou, qui aura vu les premiers exploits d’un certain Didier Drogba, le miracle n’a pas eu lieu pour Brest qui affrontait le Real Madrid grâce à ou plutôt la faute au remplaçant préféré de ton remplaçant préféré : Rodrygo Silva de Goes.

Sacrifié sur l’autel de la géo-footballistique, pour permettre à Vinícius d’occuper le flanc gauche et Kylian Mbappé, l’axe, en l’absence du premier et la mauvaise prestation du second, le Brésilien de 24 ans – depuis le 9 janvier dernier – a saisi l’occasion pour rappeler à tout le monde quel joueur il est : technique, sur le premier but, et opportuniste sur le troisième but.

De quoi faire froncer les sourcils fournis du placide Carlo Ancelotti ? Rien n’est moins sûr.


OUSMANE DEMBÉLÉ FAIT DES DÉGÂTS, DÉGÂTS, DÉGÂTS

Et si le Paris Saint-Germain qui a récemment sorti le chèque pour Kvicha Kvaratskhelia, avait recruté un nouveau joueur sans le savoir ?

Et si Luis Enrique tenait enfin son vrai faux numéro 9 en la personne d’…Ousmane Dembélé ?

Il est peut-être trop tôt pour répondre par l’affirmative. Cependant, il y a des indices, des preuves qui ne trompent pas. Ousmane Dembélé, lui, a utilisé la preuve par trois.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
La règle de trois. ©Tous droits réservés

Après l’ouverture du score de Bradley Barcola, sur une géniale inspiration de Désiré Doué, qui porte bien son nom de famille, le numéro 10 parisien a : mis un but plat du pied sécurité, façon Thierry Henry, un deuxième, au terme d’une ses actions caractéristiques où on a l’impression qu’il est au bord de la rupture, comme un couple à l’aube d’une nouvelle année et des hautes résolutions.

Et enfin, un autre du droit, après un redoublement de passes avec Hakimi en plein surface allemande.  Paris a gagné et devrait affronter un des deux clubs français encore en lice : Brest ou Monaco.


LES AUTRES RÉSULTATS PRINCIPAUX DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Lille de la qualification. ©Tous droits réservés

Dans les autres rencontres, il y a notamment eu :

·      Barcelone tenu en échec par l’Atalanta (2-2) pourtant privé du Ballon d’or africain Ademola Lookman,

·      Milan défait (1-2) à Zagreb par le Dinamo,

·      Arsenal battu par Gérone (1-2),

·      Ou encore, la Juventus battu à domicile par Benfica (0-2),

·      Lille qui a réalisé le carton de la soirée face au Feyenoord Rotterdam : 6 – 1. 


Qui aurait parié que Les Dogues termineraient parmi les huit premières places, synonymes de qualification directe ? Personne.

CITY, DEMBÉLÉ, REAL : CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA SOIRÉE CHAMPIONS LEAGUE
Bulletin de classe. ©Tous droits réservés

Qui aurait parié qu’Ousmane Dembélé inscrit le second triplé de sa carrière, neuf ans après ? Personne. Et pourtant, il l’a fait : « […] Mon triplé ? Je suis content. Je suis beaucoup plus proche du but en jouant 9. Dès que j’élimine un joueur, je suis devant le but. J’ai cette lucidité pour marquer. […] »

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