top of page

CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« […]Tous ensemble on chantera / Cet amour qu’on a pour toi / Qui ne cessera jamais / Après tant d’années […] », chante mégaphone dans la main et veste zippée de survêtement ouverte Warren Zaïre-Emery.

Du haut de ses 17 ans, entouré de la plupart de ses coéquipiers, notamment Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani et Achraf Hakimi, tous les trois décisifs, le natif de Montreuil célèbre la victoire parisienne (4-0) face à l’Olympique de Marseille. Retour sur un Classique que Paris a plié en quatre.


PARIS PERD MBAPPÉ MAIS RESTE SEREIN
PARIS PERD MBAPPÉ MAIS PLIE EN QUATRE MARSEILLE
La tête que tu fais quand tu sais qu'on est lundi aujourd'hui. ©️Tous droits réservés

Classé 5ème avant cette rencontre qui n’avait de sommet que le nom, Paris reçoit donc son rival marseillais en plein tumulte, avec le départ de son entraîneur Marcelino remplacé par Abardonado, et qui a malgré tout arraché un précieux match face à l’Ajax Amsterdam (3-3).

Le Paris Saint-Germain lui l’a emporté, mardi, face au Borussia Dortmund en Champions League.

Très vite, la différence se fait sentir entre les deux équipes avec une occasion dès les premières trente secondes. Mais il faut attendre la 8ème minute pour voir le premier but de la rencontre.

Coup franc côté droit, Achraf Hakimi se prépare à centrer, du moins c’est qu’on se dit. Mais voilà le Marocain la joue comme Beckham, place le ballon au-dessus du mur olympien et trouve ainsi la lucarne droite.

Paris 1 – Marseille 0.


PARIS PERD MBAPPÉ MAIS PLIE EN QUATRE MARSEILLE
Paris Saint-Germain 3.0. ©️LineUp11

Disposés dans un 3-3-4, avec notamment Hakimi en demi-centre droit mais aussi Barcola et Dembélé qui étirent les lignes au maximum, les hommes de Luis Enrique contrôlent la zone et ne laissent que des bribes aux marseillais. À l’image de cette tête de Vitinha qui touche la barre transversale. Fausse alerte.

L’alerte, la vraie, elle, provient de Kylian Mbappé, qui blessé sur l’action amenant l’ouverture du score, est sur le bord du terrain le temps de se faire remplacer. Le natif de Bondy finit par sortir à la 32ème minute remplacé par l’avant-centre Gonçalo Ramos.

On se dit alors que sans le dernier des « trois de devant », seul depuis que Lionel Messi et Neymar Jr ont respectivement rejoint les États-Unis et l’Arabie Saoudite, Paris va galérer comme un touriste qui nez plongé dans le plan du métro cherche la bonne station. Faux. Bien au contraire. Ils en rajoutent une couche.

RANDAL KOLO MUANI POUR SERVIR
PARIS PERD MBAPPÉ MAIS PLIE EN QUATRE MARSEILLE
C'est dans la joie que Randal a crié éh ! ©️Tous droits réservés

Mbappé sorti sur blessure, Kolo Muani occupe désormais l’axe Gonçalo Ramos. Mais c’est le premier qui active son mode renard des surfaces en reprenant dans le but vide une frappe de Hakimi, repoussée par le poteau.

L’autre natif de Bondy n’a pas voulu laisser attendre la 93ème occasion pour se présenter au Parc des Princes qui hurle d’ailleurs son nom : « Randal Kolo Muani ! »



Ainsi se termina la mi-temps sur ce score de 2 – 0 ; avec 79,5% de possession pour les coéquipiers du capitaine Marquinhos.

La seconde mi-temps démarre vite et bien avec Gonçalo Ramos qui coupe la trajectoire d’un ballon servi par Ousmane Dembélé. À l’instar de Kolo Muani, à l’énergie débordante, les deux recrues estivales ont elles aussi choisi ce soir pour se présenter officiellement aux supporters parisiens. Quant aux marseillais, ils existent un peu/du tout/voire pas du tout.

GONÇALO RAMOS CLOTÛRE LE BAL
PARIS PERD MBAPPÉ MAIS PLIE EN QUATRE MARSEILLE
Quand on te demande combien tu en as mis. ©️Tous droits réservés

83ème minute. Remplacé par Nordi Mukiele, Achraf Hakimi, applaudi par le Parc, sort après son gros match. À croire que c’est tout de suite plus facile quand tu n’as plus dans ton couloir le dernier marcheur blanc, parti à Miami, ou encore un entraîneur qui racontait des salades niçoises sur le banc.

Une bonne demi-dizaine de minutes plus tard, Kolo Muani, qui en a encore sous le capot, laisse sur le carreau Jordan Veretout pour mieux sur foncer vers la surface, puis centre au second poteau. Là-bas, d’un petit ballon piqué, l’ancien attaquant de Benefica, Ramos, réalise un doublé.

Paris Saint-Germain 4 – Marseille 0. La messe est dite.

Portés par cette victoire, les joueurs, observés de loin par un Luis Enrique en retrait, communient avec leurs supporters via un certain Warren Zaïre-Emery, encore auteur d’une solide prestation. Et l’adolescent de chanter : « […]Tous ensemble on chantera / Cet amour qu’on a pour toi / Qui ne cessera jamais / Après tant d’années […] »


« Ici, c’est Paris ! », crient un peu/souvent/intensément des supporters parisiens pour encourager leurs joueurs.

Hier, au terme d’une rencontre maîtrisée face à un Dortmund sans Haller, laissé sur le banc toute la rencontre, supporters et joueurs ont communié ensemble après la victoire 2 – 0.

PARIS SAINT-GERMAIN - DORTMUND : LE BULLETIN DE NOTES PARISIEN
Les trois mousquetaires façon. ©️Tous droits réservés

Si certains parisiens ont été à la hauteur, d’autres ont manqué l’occasion de se mettre leurs fans dans la poche en débloquant leur compteur buts par exemple. Voici le bulletin de notes parisien.


PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DE LA DÉFENSE PARISIENNE

Gianluigi Donnarumma (10/20) : certes le portier italien n’a encaissé aucun but hier mais ce n’est pas pour autant que Kaaris, qui « n’a confiance en son Desert Eagle et en Zizou dans les arrêts de jeu », en ferait une punchline. Hon hon.


Achraf Hakimi (13,5/20) : si Disney décide, après la Petite Sirène, de sortir de la naphtaline Peter Pan pour en faire un remake, le Marocain est déjà prêt pour le rôle du Capitaine Crochet. Ce n’est pas Mats Hummels, envoyé à la boutique à l'insu de son plein gré sur le second but, qui dirait le contraire.


Marquinhos (13/20) : brassard sur l’avant-bras gauche, sérieux et appliqué, le Brésilien a rappelé à tout le monde – ou presque – pourquoi on l’appelait Petit Marquis.


Milan Skriniar (12,5/20) : plus tortue que lièvre, le Slovaque a eu très peu de boulot comme travailleur qui sait que : « Vendredi on dure pas de champ ! ».


Lucas Hernandez (12/20) : l’arrière gauche parisien, qui s’est plusieurs fois chamaillé avec Adeyemi, a plus de vice en lui que Deux Flics à Miami.


PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DU MILIEU PARISIEN

PARIS SAINT-GERMAIN - DORTMUND : LE BULLETIN DE NOTES PARISIEN
Le retour du Zaïre sur la scène internationale. ©️Tous droits réservés

Warren Zaïre-Emery (13,5/20) : c’est typiquement le gars qui n’a pas besoin de Will Aime pour sortir de la friendzone. Ou de n’importe quelle zone d’ailleurs. C’est fort !



Manuel Ugarte (13/20) : un seul être vous manque et tout le milieu est dépeuplé. L’Uruguayen est beaucoup plus efficace pour stabiliser une région en proie à d’intenses combats qu’une certaine organisation onusienne.


Vitinha : auteur d’un tir sur le poteau en 1ère mi-temps, le « Verratti de Koumassi » c’est vraiment celui qui ressemble le plus au stagiaire de l’entreprise. Celui qui a du potentiel mais pas de personnalité, que tu peux envoyer faire des courses, acheter bananes braisées avec arachides ; supplément sable.

Hier plutôt que de faire celles des autres, il a fait les siennes de courses et a été à l'origine du second but ; avec cet une-deux savoureux. Résultat : il a été élu homme du match.


PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DE L’ATTAQUE PARISIENNE

PARIS SAINT-GERMAIN - DORTMUND : LE BULLETIN DE NOTES PARISIEN
Les hommes mentent, pas les chiffres. ©️Twitter/Be Football

Ousmane Dembélé (08/20) : 0 passe décisive, 0 but, 7 matches disputés avec Paris. Idris Elba et consorts peuvent aller se rhabiller. C’est bon ! On tient le nouveau James Bond, l’agent 007.


Randal Kolo Muani (09/20) : beaucoup d’activité certes mais un résultat final décevant pour le natif de Bondy aux origines congolaises. Ce n’est pas tout de suite que Fally fera son attalaku dans une chanson de 8 minutes 38 secondes ; plus longue qu’une note vocale remplie de gbairai, de ragots. Toléka !


Kylian Mbappé (12/20) : départ sur des chapeaux de roue avant de rentrer progressivement dans les rangs et ce malgré un but sur pénalty. L’autre natif de Bondy a fait le service minimum. RATP likes this.


Rendez-vous dans deux semaines face à Newcastle qui a décroché un match nul face au Milan AC. Avec un peu de chance, ces mêmes supporters auront l'occasion de crier un peu/beaucoup/intensément : « Ici, c’est Paris ! »

Dernière mise à jour : 2 sept. 2023

Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence.


« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Braquage de projecteurs. ©YouTube

« Make Noise, I have been arrested ! », a notamment lâché l’ancien président de ce pays d’Afrique Centrale. En anglais dans le texte alors que jusqu’à preuve du contraire, les Gabonais, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, s’expriment pour la plupart en français. À ce stade-là, on n’est plus à une incohérence près après des années et des années de bien mal acquis.



Salué par une foule en liesse, libérée, délivrée, ce départ qui n’annonce pas forcément la fin de cette puissante famille, adepte du népotisme à outrance, a fait/fait/fera grand bruit. Autant que ces footballeurs dont le départ, rarement en bons termes avec leur ancien club, résonne encore des années près. Petite liste non exhaustive de ces joueurs dont le départ a fait grand bruit. DJ Khaled likes this.



« MAKE NOISE », ÉPISODE 1 : NICOLAS ANELKA FILE À L’ANGLAISE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Les aventures du petit Nicolas ont chauffé. ©Tous droits réservés

La carrière de Nicolas Anelka est tout sauf un long fleuve tranquille, et ces eaux qui bougent de temps en temps sous l’impulsion de mains divines. Marquée par des coups d’éclat, sur et en dehors du terrain, le Français a rarement laissé insensible. Et ce dès ses premiers pas professionnels.

20 septembre 1996, Paris Saint-Germain/Lens, le petit Nicolas, alors âgé de 171/2 ans seulement, se révèle aux yeux du monde entier. Sur un contre parisien, Nicolas Anelka évite un tacle, fait preuve d’un étonnant sang-froid en fixant le gardien avant d’inscrire ainsi son 1er but en professionnel. Il n’en faudra plus pour taper dans l’œil d’un certain Arsène Wenger, alors entraîneur des Gunners d’Arsenal.



Au terme d’un combat juridique entre le Paris Saint-Germain, qui argue qu’un apprenti footballeur doit signer son premier contrat professionnel chez son club formateur, et Arsenal, tout content de son coup, le Francilien rejoint Londres. Énorme coup de théâtre !


Imagine un seul instant si Mbappé signait avec Manchester City plutôt que Monaco ; qui l’a formé.



À Londres, aux côtés de Denis « La Malice » Bergkamp, le natif de Trappes remporte trophées collectifs (Doublé Coupe-Championnat en 1997/1998 notamment) et individuels (Meilleur jeune de Premier League à l’issue de la saison 1998/1999, meilleur buteur lors de la saison 1999/2000).

Mais malgré ses performances sur le terrain, l’avant-centre fin et technique ne fait pas pour autant l’unanimité. Il serait trop dans sa bulle. Les semaines passent et les relations entre le joueur et le club se tendent.

Plusieurs clubs viennent alors aux nouvelles notamment la Lazio de Rome qui aurait proposé 260 millions de francs, ou encore la Juventus Turin qui elle aurait mis 150 millions de francs et un certain Thierry Henry sur la table. En arrêt maladie, pour dépression nerveuse, à l’abri des mauvaises langues dans son Trappes natale, le Gunner opte pour le départ et pour le Real Madrid.

Toutefois, les choses ne vont pas s’arranger. Pis encore, elles empirent.

« MAKE NOISE », ÉPIOSDE 1 BIS : ANELKA QUITTE LONDRES ET VIT UNE AMOURETTE ESPAGNOLE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Un flow qui va à 2000 à l'heure. ©Tous droits réservés

L’histoire d’amour entre le Real Madrid, ère pré-Galactiques, et Nicolas Anelka n’a jamais commencé ou plutôt a mal démarré.

Acheté à prix d’or, 35 millions d’euros, le néo-madrilène atterrit dans un club bourré d’ego surdimensionné et de concurrence malsaine Tellement que certains le préviennent et le mettent en garde.

« […] Samuel Eto’o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. […] », interrogé par RMC.

Souvent épié par la presse espagnole, qui lui pardonne très peu de choses, le Français répond tant bien que mal sur le terrain, malgré les peaux de bananes qui lui sont glissées. Notamment lors de demies-finale de Champions League face au Bayern Munich et ce but décisif au match retour.


Cette année-là, le joueur auteur de 7 buts en 33 rencontres remporte certes la Champions League mais ça ne l’empêche de quitter la Casa Blanca et son nid de guêpes pour un club qu’il connaît bien le Paris Saint-Germain.

Montant du transfert : 220 millions soit 34,5 millions d’euros.

Après l’avoir vendu pour la très forte de 760 000 euros, le Paris Saint-Germain le rachète pour la modique somme de 220 millions d’euros ; soit 45 fois cher. Il y a longtemps que le club a le sens des affaires.


Le sens des affaires, Luciano Moggi, ancien directeur général controversé de la Juventus l’a souvent eu ; particulièrement quand il a fallu céder son meilleur à l’ennemi.


« MAKE NOISE », ÉPISODE 3 : ZIDANE DEVIENT LE JOUEUR LE PLUS CHER DE L’HISTOIRE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Ça valait bien le coup de le faire signer. ©YouTube

Ceux qui ont découvert le football sur YouTube hier ou il y a quelques années seulement en s’entichant du Real Madrid et de Cristiano Ronaldo ignorent probablement qui est Zinedine Yazid Zidane dit « Zizou ».

Homme de peu de mots à la ville, mais dont les pieds parlent une langue universelle : celle de la beauté.

Contrôles porte-manteaux, dribbles en sortie de petites accélérations, mais aussi passement de jambes, etc. Zidane était de la fin des années 90 au milieu des années 2000, le plus beau footballeur à voir sur les terrains.

Et c’est justement parce que Luciano Moggi savait cela mieux que tout le monde, qu’il refuse dans un premier temps de répondre favorablement aux demandes de son joueur vedette. Avant de finalement céder.

Le 9 juillet 2001, le Real Madrid sort le chéquier et s’offre le français pour la modique somme de 75 millions d’euros ; soit le plus gros transfert à l’époque.

D’ailleurs, il restera longtemps parmi les plus grosses opérations avant que des clubs anglais ne fassent bêtement monter les prix à force de miser sur de bons joueurs qui ont à peine prouver. Coucou Chelsea !

Personne n’aurait cru un jour que le Français, arrivé quelques années auparavant avant de devenir le Maestro de la Juventus et accessoirement de l’Équipe de France, ne quitterait les Turinois, encore moins pour cet montant astronomique.

La volée de Zidane en finale de la Champions League justifie à elle seule la somme folle.



En débarquant au Real Madrid, au cours de cet été 2001, Zinedine Zidane a certainement eu moins de pression que le Ballon d’Or : un certain Luis Figo.

« MAKE NOISE », ÉPISODE 4 : LUIS FIGO, MÊME JUDAS A ÉTÉ MIEUX TRAITÉ

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
La tête que tu fais quand Netflix te dit de raconter la vérité, rien que la vérité. ©Netflix

Avant que Dembélé, Mbappé et consorts ne fassent du cassage de reins une discipline courante, qui finit souvent en highlights, le Portugais Luis Figo était le Solo Béton de l’époque. Ah oh Solo Béton, eh Solo Béton.

Tellement fort dans sur ses appuis qu’il a longtemps cru qu’ils lui suffiraient à s’en sortir du pétrin dans lequel il s’était mis. Souviens-toi l’été 2000.

Au terme d’une rencontre polémique, les Portugais sortent de l’Euro avec la haine et le maillot éclaboussé par la classe de Zinedine Zidane ; qui a encore frappé. Luis Figo est donc en vacances mais elles ne sont pas de tout repos.

En effet, ambitieux candidat madrilène et soucieux de redorer l’image d’un Real Madrid endetté et qui ne fait plus rêver, Florentino Pérez promet notamment de faire signer Luis Figo ; qui est pourtant le vice-capitaine de Barcelone et idole du Camp Nou. Les deux parties concluent un accord.

Personne n’y croit une seule seconde et nombreux sont ceux qui le verraient finir sa vie chez les fous de Bingerville.

Mais voilà, l’impossible se produit : Perez remporte les élections et Figo est obligé de respecter l’accord sous peine de sortir 35 millions d’euros de sa poche. Le piège se referme sur lui. En plus, le nouveau président du Barca, Joan Gaspart promet Monts et Marvels comme s’il disposait des moyens d’une superproduction américaine et surtout qu’il était capable de garder effectivement son meilleur joueur qui avait . Faux !

Ce dernier rejoint l’ennemi madrilène pour la somme record à l’époque de 61 millions d’euros.

Lors de son retour au Camp Nou depuis son départ, ses anciens supporters, qui avaient notamment menacé de mort ses filles, l’accueillent en faisant pleuvoir objets en tout genre et même tête de cochon.


Le départ de Luis Figo de Barcelone pour le Real Madrid est sans aucun doute le transfert qui a le plus fait couler d’encre que Netflix y a consacré un documentaire.



Mais ce n’est le seul joyau au sommet de son art à avoir quitté les Blaugrana.


« MAKE NOISE », ÉPISODE 5 : L’ÉTO’O SE RESSERANT SUR LUI, SAMUEL QUITTE BARCELONE

« MAKE SOME NOISE », LEURS DÉPARTS ONT FAIT DU BRUIT
Les prophéties de Samuel. © Tous droits réservés

« J’ai d’abord rappelé à Guardiola qu’il n’avait jamais été un grand joueur ! », tire sans sommation Samuel Eto’o.

Invité sur le plateau de beIN Sports, le Camerounais a sorti la veste en crocodile à 62 000 euros et la sulfateuse. Il n’épargne rien, ni personne, surtout pas Josep « Pep » Guardiola.



Lorsqu’il débarque pour reprendre les rênes du Barca, le Catalan, cerveau de la Dream Team de Johan Cruijff, s’empresse de se séparer de Déco, Ronaldinho et donc Eto’o ; probablement pour des raisons extra-sportives.

Bien mal lui a prit.

En échangeant Zlatan Ibrahimović contre le Lion Indomptable, le jeune entraîneur perd au change. Non seulement l’attaquant camerounais s’insère parfaitement dans le 4 – 3 – 1 – 2 létal de José Mourinho mais en plus il se sacrifie si besoin est. Comme lors de cette demi-finale retour, où pour comble l’expulsion d’un joueur, Mourinho le fait jouer latéral. Au Camp Nou, Eto’o défend bec et ongles l’avantage obtenu lors du match aller (3 – 1 ; pour l’Inter).


Quelques semaines plus tard, le « 9 », l’un de ses nombreux surnoms, soulève la Champions pour la seconde fois d’affilée ; la troisième au total.

Jamais investissement n’aura été aussi peu fructueux ! Même Monhévéa.com était mieux.


Maintenant, tu peux reprendre une activité normale et suivre les derniers déroulements autour du sieur qui a dit : « Make Noise, I have been arrested ! »

bottom of page