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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« J’ai raté mon examen. », prétend le premier de la classe avant de décrocher la meilleure note. Attention, cette cascade est souvent réalisée par des professionnels, n’essaie pas de reproduire ça chez toi ou encore sur un terrain de football. Sauf si tu veux ressembler à ceux qui ont effectivement raté leur Euro 2024. Par ici, l’équipe-type.

ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Ils auraient pu gagner l'Euro 2024. Mais bon ligaments croisés, tu connais. ©Tous droits réservés
À LA DÉFENSE, JOURNÉES PORTES OUVERTES

Dominik Livaković : lors de la coupe du Monde 2022, le gardien croate avait été héroïque en arrêtant trois tirs au but lors de la 8ème de finale face au Japon.



Cette fois-ci, on ne l’a pas vu, pas pris dans l’équipe-type du tournoi. Et pour cause, la Croatie de Luka Modrić est sortie dès le premier tour.


Kyle Walker : à force de multiplier les nombreux errements défensifs, il a dû saouler ses propres coéquipiers. Johnny Walker likes this.


John Stones : le problème avec le défenseur/milieu central de Manchester City, c’est qu’on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec lui contrairement aux Rolling Stones.



Virgil van Dijk : le souci avec le capitaine de Liverpool et des Pays-Bas, c’est qu’à force de jouer avec le recul frein, il se fait souvent de prendre de vitesse. Le moment est peut-être venu de rentrer au garage.


Oleksandr Zinchenko : peut-être était-il venu demander une rallonge pour la guerre en Ukraine. On ne sait pas.


ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Il faut sauver le soldat Zinchenko. ©Tous droits réservés

VINGT MILIEUX SOUS LES MERS

Kevin De Bruyne : le visage cramoisi de fatigue, le Belge a quand même trouvé la force pour rouge de colère quand il a fallu aller saluer des supporters mécontents de leur prestation face à l’Ukraine. Le brassard de capitaine, ça n’est pas pour tout le monde.




Aurélien Tchouaméni : dans un autre sport, ses longues transversales maladroites auraient permis à son équipe de gagner du terrain. En équipe de France, elles leur en font fait perdre plutôt.


Jude Bellingham : c’est bien de s’agiter, courir dans tous les sens. Mais c’est encore mieux de peser sur TOUTE la rencontre. Et dire qu’il a bien failli réussir à retourner l’opinion publique après son égalisation venue de nulle part face à la Slovaquie.  




Phil Foden : ailier gauche, ailier droit, meneur de jeu, etc. Gareth Southgate a multiplié les systèmes et autres combinaisons pour installer son joueur dans les meilleures conditions. Bilan : 0 but, 0 passe décisive, 7 matchs disputés. Arrêtez tout : Mourir peut attendre ! On a trouvé le nouveau James, James Bond.



Cristiano Ronaldo : ancienne terreur des défenses devenu coéquipier terrorisant du simple fait de son statut. Ce n’est pas mieux, il va arrêter avant que ça ne soit trop tard ? Enfin si c’est encore possible de ne pas gâter son héritage de quintuple Ballon d’Or, de Monsieur Champions League, etc.


ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Ils n'ont été forts nulle part. ©Tous droits réservés

Kylian Mbappé : « C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ! », paraît-il. Le tout frais joueur du Real Madrid – présenté, aujourd’hui même – a tout simplement raté son bal masqué.



L’été s’annonce chaud pour lui. Rendez-vous dans quelques semaines, quelques mois pour vérifier qu’il ait bien arrêté ses imitations de numéro dix.

On le préférait encore quand il avait la vraie fausse mine de « J’ai raté mon examen. », face caméra, alors qu’il avait bien joué.


Mention spéciale : Nicolò Barella, Romelu Lukaku, mais aussi Leroy Sané, premier pour insulter Sadio Mané, dernier à être décisif, Sergej Milinković-Savić, passé maître dans des années dans l’emploi fictif, ou encore Dominik Szoboszlai.


« C’est médicament il fait ! Sinon, il peut pas avoir chance comme ça. », disent ces experts en magie noire et autres sorcelleries.

À voir le tirage au sort des 8ème de la Champions League, extrêmement favorable au Paris Saint-Germain et surtout au Manchester City de Guardiola, difficile de ne pas penser pareil. Décryptages.


CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Tirage même est étonné. ©️UEFA Champions League


LE TIRAGE AU SORT SOURIT AUX AMBITIEUX

PARIS SAINT-GERMAIN – REAL SOCIEDAD

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Franchement, y a pire comme tirage. ©️UEFA Champions League

Sans faire injure à la Real Sociedad, c’est le meilleur tirage possible pour ce Paris Saint-Germain, que Luis Enrique continue de bricoler journée après journée ; avec hier une drôle de formation 3 – 3 – 3 – 1 et ce Kylian Mbappé dans le rôle du Black Savior parce que seul en pointe ! Wakanda Forever !




Face au club de la ville de San Sebastián, emmené particulièrement par la sentinelle Martín Zubimendi ou encore l’ailier droit Takefusa Kubo, les Parisiens sont largement favoris et ce malgré le fait qu’ils aient obtenu leur qualification grâce au Milan AC et Mike Maignan.



La vraie question maintenant : dans quel système de jeu, le Paris Saint-Germain va se présenter en février et mars prochain face à ce club espagnol qui pratique un football et surtout termine devant le finaliste de la dernière Champions League, l’Inter Milan, dans la phase de poules ? Affaire à suivre.


Avantage : Paris Saint-Germain.


COPENHAGUE – MANCHESTER CITY

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Haaland a déjà sécurisé le ballon de son triplé. ©️UEFA Champions League

Leipzig, Sporting Lisbonne, mais aussi Borussia Mönchengladbach, ce sont les trois derniers adversaires de Manchester City en 8ème de finale de la Champions League. Il faut remonter à 2020 et le Real Madrid pour voir un « adversaire digne de ce nom ».

De là à dire que les Dieux du football favorisaient Manchester City et Guardiola, il y a un pas que tu ne vas pas franchir. Allons seulement pour le triplé à venir du seul norvégien qui nous reste : Erling Haaland.


Avantage : Manchester City.


Prises en flagrant délit d’avantage, les deux équipes au budget quasi illimité sont déjà qualifiées – même si tout peut arriver en football. Demande à Randal Kolo Muani. Il y a zéro suspense si ce n’est le score final, place donc aux autres rencontres.


QUELQUES BELLES SOIRÉES CHAMPIONS LEAGUE

PORTO – ARSENAL

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Ouverture de la boucherie Pepe bientôt. ©️UEFA Champions League

Il fut un temps où le FC Porto saoulait ses adversaires avec sa capacité à les faire déjouer, ce n’est plus le cas. Certes, les Portugais peuvent toujours compter sur l’expérience du quadragénaire et ex-boucher du Real Madrid Pepe, mais tu vois mal comment les Gunners qui en ont notamment mis six à Lens dans la phase de poules, pourraient sortir.

Surtout avec ce match retour à l’Emirates Stadium et la future expulsion de l’ex-Madrilène, fatigué que Bukayo ne lui serve de la Sakacité. Eh, eh ! Stéphane Doukouré dit la Sagacité.




Avantage : Arsenal.


NAPOLI – BARCELONE

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Affiche de match qui sera intéressant, quand tu vois tu sais. ©️UEFA Champions League

Osimhen versus Lewandowski, Kvaratskhelia versus João Félix, ou encore dans une moindre mesure Zambo Anguissa versus Gündogan, etc. De beaux duels en perspective pour une belle affiche sur le papier.

Mais dans les faits, c’est tout autre chose entre ce Napoli, plombé par son désormais ex-entraîneur, Rudi Garcia, le « Doc Rivers du football », et qui retrouve un peu de sa superbe, et ce Barça sur lequel la Xavi touch est toujours invisible ; deux ans après son arrivée sur le banc des Blaugrana. Attention champion, un limogeage est vite arrivé surtout si tu sors en 8ème.


Les mains de Gueï : que le meilleur gagne !


INTER MILAN – ATLÉTICO MADRID

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Chic match tactique à venir. ©️UEFA Champions League

Malgré un étincelant Antoine Griezmann, dont la capacité à se faufiler entre les lignes avant d’atterrir dans la surface pour marquer ferait énormément de bien au Paris Saint-Germain, l’Atlético Madrid, et son 3 – 5 – 2, ne fait plus peur du tout.

Face à un Inter Milan bien organisé, dans ce même 3 – 5 – 2, avec Lautaro Martínez et Marcus Thuram, auteur d’un début de saison tonitruant avec 6 passes décisives et 8 buts en 22 matchs selon Foot Mercato. Lukaku, c’est qui ?


Avantage : Inter Milan.


PSV EINDHOVEN – BORUSSIA DORTMUND

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Vraie question : est-ce Haller va jouer ? ©️UEFA Champions League

Est-ce que tu as envie que le PSV Eindhoven élimine le Borussia Dortmund juste parce que Sébastien Haller, remplacé par Niclas Füllkrug, n’est plus l’avant-centre titulaire ? La question est vite répondue. Mais bon… Rendez au printemps pour savoir lequel de ces deux clubs ira en ¼ de finale.


Les mains de Gueï : que le meilleur gagne, oh !


LAZIO – BAYERN MUNICH

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS
Duel de buteurs. ©️UEFA Champions League

Ancienne grande équipe d’Italie et surtout d’Europe, avec le doublé Coupe des Coupes et Supercoupe de l’UEFA en 1999, la Lazio n’a jamais retrouvé sa superbe d’antan et ce malgré dans son effectif un gardien capable de marquer des buts. Hello, Ivan Provedel !




Difficile alors de les voir sortir l’ogre munichois tracté par Harry Kane ; déjà auteur de 24 buts en 20 matchs. Sans parler de Jamal Musiala et Kingsley Coman, dribbleurs patentés. Rest in peace, Lazio.


Avantage : Bayern Munich.


LEIPZIG – REAL MADRID

CHAMPIONS LEAGUE : LE TIRAGE AU SORT PORTE CHANCE À CITY ET PARIS

Thibaut Courtois, Éder Militão et depuis hier David Alaba, le Real Madrid a déjà perdu trois joueurs importants après une rupture des ligaments croisés.

Et pourtant, la Maison Blanche tient encore debout. La faute ou plutôt grâce à Rodrygo mais encore et surtout Jude Bellingham qui hier encore a marqué face à Villarreal (4-1); son 13ème but en 15 matchs.

Alors, même si Loïs Openda, Xavi Simons, avant d’aller briller sous d’autres cieux, dynamitent le jeu de Leipzig, le Real Madrid va probablement se qualifier.


Avantage : Real Madrid.


Voilà, c’est tout pour le décryptage. Rendez-vous bientôt pour savoir pour Manchester City et Guardiola : « C’est médicament il fait ! Sinon, il peut pas avoir chance comme ça. »


« C’est quel boulet ça, tchê ? », demandent ces spectateurs qui viennent juste de voir le ballon transpercer les filets. Que ce soient des petits ou des grands poteaux, la stupéfaction est toujours la même par rapport à la violence de ce qui vient de se passer, du but qu'ils viennent de voir.

ARSENAL BAT LENS 6 COUPS DE CANON
Score final même est étonné. ©️Tous droits réservés

Hier, à l’Emirates Stadium, les 59 9987 spectateurs se sont posé la question à plusieurs reprises, six fois pour être précis. Soit le nombre de coups de canon que les Gunners, les canonniers en français, ont balancés pour (a)battre les Lensois. Retour sur une soirée canon.


EN CHAMPIONS LEAGUE, ARSENAL BALANCE LA SAUCE DÈS LE DÉBUT
ARSENAL BAT LENS 6 COUPS DE CANON
Bèlèlou. ©️Tous droits réservés

En venant défier Arsenal, Lens ne s’y attendait pas.

Non, les Sang et Or, lésés par le départ de leur capitaine/métronome Séko Fofana, récemment auteur d’another banger face à la Gambie, ne s’attendaient pas à être menés aussi vite et par un si grand écart : 4-0 en moins d’une demi-heure ! Une dinguerie comme dirait l’autre. Et c’est dès la 12ème minute de jeu que Kai lance l’Havertz de buts.

KAI HAVERTZ OU LE PREMIER DES SIX COUPS DE CANON

De retour au milieu de terrain, après un court exil sur le flanc gauche de la Mannschaft désormais entraînée par l’ancien entraîneur du Bayern Munich Julian Nagelsmman, jamais à court de nouvelles idées guardiolesques, Kai Havertz ouvre le score avec avoir tordu sa cheville de manière à détourner le ballon lui-même détourné par Brice Samba. Arsenal 1 – Lens 0.

Puis c’est autour de Gabriel Jesus de s’illustrer. Après que Bukayo Saka ait fait la différence sur son flanc droit, puis pénétré la surface adverse pour servir Gabriel Jesus. Loin de paniquer ou encore de paniquer, le Brésilien danse avec Danso, avant d’ajuster Brice Samba.

21ème minute de jeu : Arsenal 2 – Lens 0. La messe est dite et c’est Jesus lui-même qui l’a fait.

ARSENAL BAT LENS 6 COUPS DE CANON
Jésus même n'a épargné personne. ©️Tous droits réservés

Loin de tirer le frein à main, les Gunners enclenchent la troisième au contraire. Cette fois-ci, c’est Bukayo qui tombe à pic avec ce ballon qui lui relâché par le portier lensois qui lui revient dessus. C’est la Sakacité, la Saka, la Saka, la Sakacité. 23ème minute : Arsenal 3 – Lens 0.

Ensuite c’est autour de l’autre Gabriel brésilien, Martinelli de prendre part au festin. Bien servi par Tomiyasu, particulièrement inspiré hier, l’ailier gauche virevoltant marque d’une frappe enroulée du droit.

27ème minute de jeu : Arsenal 4 – Lens 0.

On prend le même et on recommence. Tomiyasu, donc, centre pour une superbe reprise du gauche de Captain Martin Odegaard. 46ème minute: Arsenal 5 – Lens 0.

L’arbitre, M. Artur Dias Correia renvoie les deux équipes aux vestiaires.

ARSENAL ABAT LENS AVEC UN SIXIÈME DERNIER COUP DE CANON

Officiellement éliminés de la Champions League et désormais en lice pour une place en Ligue Europa, à disputer face aux Sévillans, recordmen de la compétition avec 7 trophées remportés, les Lensois ne sont pourtant pas au bout de leur peine. Non. 86ème minute de jeu : Jorginho, qui a remplacé Declan Rice, prend le portier français à contre-pied. Arsenal 6 – Lens 0.


C’est fini. Les supporters londoniens et certains de leurs joueurs peuvent s’en donner à cœur joie et se moquer.


ARSENAL BAT LENS 6 COUPS DE CANON
En français dans le texte. ©️Tous droits réservés

Certains internautes, eux, avaient déjà commencé plus tôt.


Avec probablement en fond sonore, cette voix intérieure qui disait : « C’est quel boulet ça, tchê ? »

Hier, les Gunners d’Arsenal ont froidement battu Lens avec six coups de canon. Rest In Peace, les Sang et Or.




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