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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 27 févr.

Le week-end est terminé, emportant avec la promesse non tenue d’un repos et les souvenirs de bons moments entre amis ou en famille. Ces gestes qu’on n’oubliera pas. On n’oubliera pas non plus ceux de footballeurs qui ont dit non au racisme ou encore oui à la beauté du geste. Plus de détails, par ici.

AMANI, MUSIALA, MODRIĆ : LES GESTES DU WEEK-END
Lazare Amani, c'est l'homme même. ©Tous droits réservés

LAZARE AMANI A RÉUSSI LE GESTE DU WEEK-END

Dans le choc Club Brugge - Standard Liège, (2-1, pour les visiteurs), la plus belle action a eu lieu hors du terrain et est l'œuvre de l’Ivoirien Jean-Thierry Lazare Amani.

Hué, invectivé, provoqué par de racistes supporters adverses, la révélation de la CAN 2023, côté ivoirien, avec son entrée inoubliable face à la République Démocratique du Congo de Chancel Mbemba, reçoit plusieurs objets ; parmi lesquels un gobelet d’eau. 


Plutôt qu’un retour à l’envoyeur, le polyvalent milieu de terrain boit la concurrence. C’est fort, vraiment fort. 


On n’est pas loin de Dani Alvès qui lui aussi avait répondu aux provocations racistes en se maîtrisant pour manger la banane qu’on lui avait envoyée.


La banane, le sourire, Lazare Amani l’avait probablement encore sur le visage quand il a réagi sur les réseaux sociaux : 

« Quelqu’un qui revient de loin comme ça c’est quelle injure ou réaction qui va me faire mal…Je suis venu jour mon ballon hein il y a djamanan qui compte sur nous »
AMANI, MUSIALA, MODRIĆ : LES GESTES DU WEEK-END

Peut-être que les hautes instances internationales finiront par réagir un jour. En attendant, force à Lazare Amani qui une fois de plus à élever ses standards


L’autre footballeur qui s’est distingué, cette fois-ci, sur le terrain, c’est Luka Modrić.


LUKA MODRIĆ, 40 ANS TOUJOURS PLUS HAUT

AMANI, MUSIALA, MODRIĆ : LES GESTES DU WEEK-END
Y a pas que Tina Arena pour aller plus haut. ©Tous droits réservés

Luka Modrić, Ballon d’Or 2018, finaliste de la Coupe du Monde la même année, sextuple vainqueur de la Champions League, ne nous en voudra pas de lui avoir rajouté un an de plus.

Ses 40 ans, il les aura le 9 septembre prochain.

Mais si le Croate fait la Une de l’actualité c’est parce qu’il a encore étalé son génie. 


Hier, face à Girona (2-0), le capitaine du Real Madrid a attendu les dernières minutes de la première mi-temps pour inscrire un but d’anthologie.

Sur un ballon mal renvoyé, le numéro 10 madrilène amortit le ballon de la poitrine, calcule la trajectoire et reprend la balle avant qu’elle touche le sol. Golazo !!!



Il y a peut-être eu de célèbres Luka dans le sport, Karabatić, Dončić, mais il n’y a qu’un seul Modrić. Celui qui soufflera ses 40 ans bougies dans quelques mois. 


Toujours dans la catégorie, ils ont fait mal ce week-end : le Munichois Jamal Musiala. 


JAMAL MUSIALA, RAID SOLITAIRE

AMANI, MUSIALA, MODRIĆ : LES GESTES DU WEEK-END
Le mec avec qui il faut faire Allianz. ©Tous droits réservés

Il y a du Ousmane Dembélé chez Jamal Musiala. D’abord dans sa capacité à pouvoir dribbler n’importe qui et ensuite dans cette impression qu’il va perdre le ballon, après un dribble de trop.

Le dribble de trop, c’est probablement ce que les défenseurs de Francfort se sont dit quand le milieu de terrain du Bayern Munich s’est écroulé tout seul dans la surface de réparation, avant de se relever et battre l’ancien gardien du Paris-Saint Germain Kevin Trapp.



L’Allemand vient ainsi de conclure un magnifique raid solitaire ; à la George Weah façon mais en moins impressionnant physiquement. 


Et le meilleur pour la fin, celui qu’on n’avait pas vu venir : le Brésilien retourné au pays il y a peu.


BONUS : NEYMAR FERME DES BOUCHES

AMANI, MUSIALA, MODRIĆ : LES GESTES DU WEEK-END
Aura. ©Tous droits réservés

Est-on vraiment une mauvaise langue si, après son passage à vide en Arabie Saoudite, on ne croyait plus aux qualités d’un des plus beaux sportifs à avoir pratiqué ce sport qu’on appelle le football, vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2013 puis la Champions League avec le Barça en 2015 ? Neymar da Silva Santos Júnior dit Neymar Jr. À priori non. 


Étaient-ils conscients qu’en le provoquant, en le sifflant, en lui ordonnant de marquer que le numéro 10 de Santos pouvait les faire la fermer ? Pas assez apparemment. Et pourtant c’est ce que Neymar Jr a fait en réussissant un corner rentrant.



Point final d’un week-end riche en mémorables gestes puissants.




« Tu deviens un obstacle on t’allume ! », prévient Himra actuellement sur le trône du Rap Ivoire à force d’accumuler les Banger.


Devenu un poids pour son club de l’Union Saint-Gilloise, Jean Thierry Lazare Amani, qu’on a pu voir danser une fois sur un son du Chetté, n’a pas été allumé mais plutôt prêté à une autre équipe et pas n’importe laquelle : le Standard de Liège.


Là-bas, l’Ivoirien aura l’opportunité de se relancer. Faites vos jeux, rien ne va plus aller comme avant !

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Parti pour élever son Standard. ©Tous droits réservés

À LA CAN 2023, LAZARE AMANI SORT DE L’OMBRE

Il suffit parfois de quelques minutes pour mettre tout le monde d’accord, la foule dans la poche du short d’une équipe nationale, future championne d’Afrique. C’est le cas de Jean Thierry Lazare Amani.

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Le jour de la révélation. ©Tous droits réservés

Côte d’Ivoire – Congo, 7 février 2024, ½ finale de la CAN 2023. Et cet avant match, au moment des hymnes, marqué par les gestes forts des congolais dénonçant déjà la guerre ; qui fait rage dans l’Est du pays.

Et pendant ce temps-là, des supporters munis de tickets mais frustrés pestent contre ces embouteillages aux abords du stade Ebimpé, d’autres plus chanceux regardent la seconde demi-finale après la victoire du Nigeria sur l’Afrique du Sud.


UN NOUVEAU NOUVELLE SERI NOMMÉE : LAZARE

Sébastien Haller n’a pas marqué le but de la victoire quand Emerse Faé procède à deux changements un double changement : Ibrahim Sangaré pour un furieux Seko Fofana, qui file alors directement au vestiaire, et Lazare Amani pour Jean Michaël Seri.



Et l’impact du second milieu de terrain est visible partout, partout donnant ainsi raison à au quartier, c’est lui ils kiffent. 


Analyse de son environnement plus efficace que ses entreprises « bienveillantes », qui viennent s’installer en Côte d’Ivoire, juste après avoir fait une étude de marché, traitement rapide de l’information, pour savoir quoi faire de ce ballon qui lui colle au pied, le petit Lazare Amani, 172 centimètres, a été grand ce soir-là.


TISSER SA TOILE

Et la Toile de lui tresser des lauriers.



Champion d’Afrique quelques jours plus tard, le milieu relayeur confirme tout le bien qu’on pense alors de lui lors de la victoire face à l’Uruguay (2-1).

Ce soir de mars 2024, aux côtés de Jean Michael Seri et Franck Kessié, Lazare Amani est le meilleur milieu de terrain ivoirien. Depuis, il est rentré dans les rangs.


UN TRANSFERT MANQUÉ ET TOUT EST GÂTÉ

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Lazare Amani et un fan. ©Tous droits réservés

Un transfert vous manque et tout est gâté. Demandez à Jean Michael Seri comment il avait du mal à digérer le sien avorté vers…Barcelone.

Courtisé par plusieurs dont l’Eintracht Francfort, selon nos informations, l’Union Saint-Gilloise, avec lequel il a remporté la coupe de Belgique la saison dernière, s’oppose à son départ vers d’autres cieux. Puis, le met au placard.

Forcément, on le ne voit plus ni sous le jaune et bleu de son club, ni sous l’orange blanc vert de la Séléphanto avec laquelle il a début le 16 novembre 2022 face au Burundi, jusqu’à l’annonce de ce transfert.


À LIÈGE, LAZARE AMANI PART ÉLEVER SES STANDARDS

L’information est tombée ce dimanche 26 janvier 2025 : Jean Thierry Lazare Amani est prêté jusqu’à la fin de la saison au Standard de Liège.

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Dos au mur, il n'a plus le choix maintenant. ©Tous droits réservés

L’autre grand club belge, avec Anderlecht, par lequel sont notamment passés pêle-mêle : Maroune Fellaini, plus gros transfert de l’histoire du club avec 21,76 millions d’euros versés par Everton, Dieumerci Mbokani, mais aussi Axel Witsel ou encore Marc Wilmots, l’ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire (2017).


6ème de Jupiter Pro League, à 17 points du leader Genk, le Standard de Liège, que feu Robert Louis-Dreyfus a longtemps soutenu, lui offre néanmoins la possibilité de remontrer son talent à ceux qui l’auraient oublié, enterré six pieds sous terre. Comme d’autres l’avaient fait avec celui qui rappe : « Tu deviens un obstacle on t’allume ! »



« Tu as eu combien ? », demandent ces camarades de classe qui bien avant Guardiola, et ses conseils/reproches formulés à ses joueurs, à la face du monde, vivaient eux aussi pour les caméras.

Hier, sous nos yeux, les Éléphants ont battu une Uruguay certes privée de Darwin Nuñez et compagnie. Mais loin d’être diminuée de chez diminuée. Résultats : si certains ont mal performé, d’autres ont brillé. Par ici les notes.


CÔTE D’IVOIRE – URUGUAY : LES NOTES DES ÉLÉPHANTS
Y a pas quelqu'un qui est quelqu'un que quelqu'un dans le groupe. Tous droits réservés

GARDIEN D’UN GALAXY

Yahia Fofana : un match sans encaisser de but ce n’est pas pour aujourd’hui. Ou plutôt hier.

Sur les 9 derniers matchs disputés par la Séléphanto, ses cages, il les a gardées inviolées qu’à deux reprises seulement : face à la Guinée-Bissau et le Congo. C’est largement suffisant pour que tu lui donnes ton Galaxy à garder. Marvel likes this. Note : 12/20.



DÉFENSEURS DE LA TERRE D’IVOIRE

Wilfried Singo : plus la peine de chercher ce défenseur hybride, capable d’évolue latéral droit et/ou défenseur central, façon Kyle Walker à Manchester City. Il est bel et bien là. Comment il s’appelle ? Wilfried Singo. Qu’est-ce qu’il a créé ? La solidité. Note : 17/20.



Odilon Kossounou : capable de donner plus de sérieux maux de ventre qu’un jeton sur lequel on a déjà fait projet avant même qu’il ne tombe, quand il s’infiltre tête haute dans les demi-espaces laissés vides par la défense, avant de faciliter la transition, Kossounou est plus efficace qu’Imodium et l’Union Africaine réunis. Note :15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Odilon Kossounou sept fort. Tous droits réservés

Emmanuel Agbadou : il a tellement bien remplacé Evan Ndicka qu’on n’a presque pas senti l’absence du meilleur ami d’Osimhen. De quoi donner des idées à tous les voleurs de concepts abidjanais. Désormais, on se vole entre nous. Note : 14/20.


Ghislain Konan : c’est le premier Konan depuis Conan le Barbare a écrasé autant la concurrence. À quand son dessin-animé pour le club des petits ? Note :13,5/20.


MILIEUX DE TERRAIN : LAZARE AMANI REDONNE UNE SECONDE VIE AU BALLON

Jean Michaël Seri : ce n’est pas demain la vieille que ses relances permettront de combattre la cherté de la vie. D’ailleurs, l’épisode final de ce Seri approche lentement mais sûrement. Attention au dénouement malheureux. Note : 11/20.

Remplacé par Kader Keita, venu faire apprécier son patronyme, qui fait écho à celui de La Popizaïgne, à défaut de jouer son ballon.


Lazare Amani : brillante introduction face à la République Démocratique du Congo puis confirmation face à l’Uruguay. Personne n’avait autant sauté les étapes depuis Lazare. Mesdames, Messieurs voici : Jean Thierry Lazare Amani. Note : 15/20.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
Lazare Amani a 27 problèmes. Mais, manier le ballon n'en est pas un. Tous droits réservés


Franck Kessié : l’embellie aura été de courte durée. Franck Kessié est retombé dans ses travers. Il est redevenu moins Zo que Planet. Dommage parce qu’il aurait facilement bu boire Ugarte et Valverde. Note : 12/20.

 




TROIS ATTAQUANTS, ENFIN UN SEUL HEIN

Nicolas Pépé : le « Robben de Koumassi » ne sort plus sa spéciale mais plutôt des gestes du troisième âge façon la danse du grand-père. Dieu merci, Wozo Vacances c’est pour bientôt. Note : 9/20.


Remplacé par Guéla Doué qui est venu, a vu et a marqué. Jules César s’est retourné dans sa tombe.


LES NOTES DES ÉLÉPHANTS : LAZARE AMANI BIEN LE BALLON
C'est l'Uruguay qui a tiré la langue, hier. Tous droits réservés

Oumar Diakité : coincé/esseulé/isolé au sein d’une solide charnière uruguayenne, l’avant-centre combatif certes aura tout de même donné l’occasion à l’autre de réclamer le titre de Wourou Wourou national. Pardon, faut plus tu vas lui laisser occasion comme ça. Note : 12,5/20.



Jonathan Bamba : cette petite affection que tu commences à développer pour ton cousin qui ne vient qu’aux réunions de famille pour manger/danser/chanter sur Snapchat & Cie, bref faire la Bamba, c’est à cause de Jonathan. Note : 8/20.


Remplacé par Karim Konaté, dont la côte fond plus vite que neige au soleil. Après faut pas dire qu’on t’a pas prévenu, que le réchauffement climatique n’existe pas hein.


Voilà tu sais maintenant les notes des Éléphants qui se cachent derrière le « Tu as eu combien ? » Rendez-vous au prochain épisode.

 

 


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