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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« […] Voilà mon ami à qui j’ai donné tous les conseils oh. Faut jamais chercher femme dans le mois de Décembre. Parce que en Décembre, elles ont deux choses dans la tête : " Comment fêter le 24 et le 31 décembre oh !" », chantaient A’salfo et les Magic System dans Poisson d’Avril.



Qui aurait cru qu’après Premier Gaou, Salif Traoré, qui a fêté ses 44 ans le 15 mars dernier, aurait encore une balle perdue pour des femmes dans son barillet ? Personne. Toujours est-il « le seul magicien qui nous reste » a donné conseil encore une fois.

Mais, même si « La répétition est pédagogique ! », il y a forcément des personnes qui cherchent femme en décembre. Mais alors, quelle tactique adopter ? Par ici, les leçons tactiques.


BIENVENUE EN CÔTE D’IVOIRE OÙ ON CHERCHE (PAS) FEMME EN DÉCEMBRE

4 – 4 – 2 CLASSIQUE ; VERSION MANCHESTER UNITED 1998/1999

CÔTE D'IVOIRE : COMMENT CHERCHER FEMME EN DÉCEMBRE ?

Avant de la jouer VAR sur sa femme Victoria pas Secret, dans un documentaire Netflix, David Beckham a fait partie d’une des meilleures équipes de l’histoire de Manchester United : celle du triplé de la saison 1998/1999. Avec en apothéose la finale de la Champions League remportée au bout du bout de la nuit du Camp Nou : 2 à 1. Sous les yeux exorbités d’un certain Pierluigi Collina.



Beckham donc, mais aussi Ryan Giggs ou encore Roy Keane, etc. Sir Alex Ferguson pouvait compter sur d’extraordinaires joueurs de football, glorieux ancêtres de ce Manchester United en déliquescence actuellement.


La force (de frappe) de l’Écossais : un duo d’attaque complice comme on en fait un plus avec la lente mais sûre disparition du 4 – 4 – 2 classique.


CÔTE D'IVOIRE : COMMENT CHERCHER FEMME EN DÉCEMBRE ?
4-4-2 classique, t'as vu ! ©️LineUp11


Andy Cole et Dwight Yorke, puisque ce sont d’eux dont il s’agit, étaient plus complices que Dushane & Sully, jusqu’à ce qu’ils se déchirent au sommet de Top Boy ; plutôt que de régner sans partage sur Summerhouse. SMH.



C’est cette entente que tu dois rechercher, développer une amitié, avec l’intéressée, la consolider d’abord avant que cela ne puisse éventuellement aboutir sur quelque chose. Le mot éventuellement étant ici, très important. Sortie par-ci, sortie par-là, à toi de voir ce que tu préfères, quelle animation t’irait le mieux.


Taux de fiabilité : 50/50.


À noter que ce 4-4-2 classique sied plus aux audacieux/courageux/débrouillards. Bref, ceux qui savent parler leur affaire. Pour tout le reste, il y a d’autres tactiques et/ou schémas.


4 – 3 – 1 – 2 ; AVEC UN BELLINGHAM POUR SERVIR

CÔTE D'IVOIRE : COMMENT CHERCHER FEMME EN DÉCEMBRE ?

Criblé de blessures, le Real a beau l’être, avec la dernière en date de David Alaba, peu de temps avant le tirage au sort de la Champions League pour les 8èmes, cela ne l’empêche d’être une redoutable équipe à bouger ; particulièrement le sieur Jude Bellingham.

Lors du dernier Clásico en octobre dernier, l’Anglais avait beau être suivi de très près, façon Colgate par Gavi, il a fini par marquer inévitablement comme un certain Didier Drogba à Chelsea.



Si tu es timide, au point de préférer te taire plutôt que demander ton chemin, parce que perdu dans le labyrinthe de la Riviera Palmeraie, cherche ton Bellingham. Celui qui peut faire la liaison, façon trait d’union, entre l’intéressée et toi.

Tu sais, on sait que tu as quelqu’un comme ça dans ton (premier) cercle. Un gars sûr qui mêle bienveillance et humour, toujours prêt pour toi. Tu sais ce qu’il te reste à faire, non ? Appelle-le ; même si tu ne l’as plus vu depuis son anniversaire.


Taux de fiabilité : man, tout dépend si ton pote est plutôt le cousin germain ou éloigné de Michael Power.


Le Real Madrid version 2023/2024 te convient à peine ? Okay. Y en a un autre.


3 – 2 – 4 – 1 ; FAÇON MANCHESTER CITY ET HAALAND SEUL EN POINTE

CÔTE D'IVOIRE : COMMENT CHERCHER FEMME EN DÉCEMBRE ?
Le père Guardiola.©️LineUp11

Suivre Manchester City et Guardiola, c’est être sûr d’assister à deux choses : des coups de gueule, bien face caméra, bien mondovision, et des élucubrations tactiques qui donnent mal à la tête !


Doliprane Vie parce que tu es passionné et que tu essayes de comprendre les leçons tactiques.


Justement parmi celles que tu as comprises, il y a une évidence : match n’a qu’à être serré comment comment, façon skinny Cheap Monday, Erling Haaland, comme son ex-coéquipier du Borussia Dortmund, Jude Bellingham, va mettre un dedans. Au clair !


Pourquoi ? Parce qu’il sait se débrouiller comme un grand garçon.



Concentré du début à la fin, le Norvégien, qui ne sera pas au prochain Euro 2023, est un tueur né ; le genre qui ne voit pas occasion pour laisser. C’est ce mood-là, concentration Bonnet Rouge pro Max que tu dois opter.


Taux de fiabilité : l'Éternel est ton berger, tu ne manqueras de rien.


C’est bien beau tout ça mais le père A’salfo a dit et répété : « […] Voilà mon ami à qui j’ai donné tous les conseils oh. Faut jamais chercher femme dans le mois de Décembre. Parce que en Décembre, elles ont deux choses dans la tête : " Comment fêter le 24 et le 31 décembre oh !" »


C’est pas mieux, si tu adoptes la position d’Ivoirien vigilant ?


LA CÔTE D’IVOIRE OU LA POSITION D’IVOIRIEN VIGILANT

« Toi tu as vu ça, où ? Moi, tu as pris Togo seulement moi j’ai compris en même temps. », avait commencé par expliquer Bahscottiamadou sur TikTok avant de lâcher l’une des phrases de l’année, si ce n’est pas LA phrase, au pays des brouteurs et autres escrocs : « [… ] L’adversaire, il est anglophone, il vient avec une nouvelle stratégie d’escroquerie. Donc reste sur la position d’Ivoirien vigilant. [… ] »




Pour rappel, c’est cette tactique que les Éléphants ont employée pour chicoter/laminer/taper les Seychelles (9 à 0) ; le 17 novembre dernier.


CÔTE D'IVOIRE : COMMENT CHERCHER FEMME EN DÉCEMBRE ?
Le 3-5-2 ou la tactique d'Ivoirien vigilant. ©️Buildlineup

La raison pour laquelle on cherche pas femme Décembre proviendrait du fait que certaines – tu as bien dit, certaines et pas toutes – chercheraient de quoi financer leurs dépenses pour le réveillon de Noël et du Nouvel An. Admettons que ce soit vrai, admettons : c’est à toi et toi seul de savoir si tu veux effectivement chercher femme en Décembre !


Taux de fiabilité : 100% puisque tu ne prendras aucun risque.


De toutes les façons, toi-même tu es un membre éminent de la société consumériste qui ne jure que par la sainte trinité cigare/champagne/caviar, quand ce n’est pas dans mouvement des enfants. Donc c’est ça qui est quoi ? Chebaba !



Certes, tu disposes maintenant de toutes les tactiques pour chercher femme en Décembre mais n’oublies pas :

« […] Voilà mon ami à qui j’ai donné tous les conseils oh. Faut jamais chercher femme dans le mois de Décembre. Parce que en Décembre, elles ont deux choses dans la tête : " Comment fêter le 24 et le 31 décembre oh !" »


Que chacun joue son ballon, y a pas état d'esprit.






« […] Drogba eh, Drogba, eh Drogba ! Drogba eh, Drogba, eh marqué ! », chantait la Dream Team DJ.

Tu parles d’un temps où le coupé-décalé n’était pas encore à bout de souffle, depuis le départ de feu Arafat DJ, et surtout d’un temps où quelle que soit l’issue du match, Didier Drogba avait un but dedans.

Depuis qu’il est arrivé au Real Madrid, l'été dernier, il y a un jeune homme d’à peine vingt ans, il les a eus le 29 juin dernier, qui quelle que soit l’issue de la rencontre a lui aussi son nom déjà au tableau d’affichage.

Résultat, le public pourtant exigeant du Santiago Bernabeu, capable d’ovationner les brillants solistes adverses, chante son nom : Hey Jude !

Hier encore, face à un Napoli pas déméritant du tout. Bellingham était sur toutes les lèvres. Retour, caméra, action sur l’Anglais qui a encore marqué hier.

JUDE S’EST FAIT UN NOM
HEY JUDE! BELLINGHAM A ENCORE MARQUÉ UN BUT
It's a celebration, b*tches! Mazel Tov!


Avant même d’avoir calmé les ardeurs des bons petits du Barça, et ce Gavi, aujourd’hui out pour la saison après une grave blessure, garde du corps personnel, ce jour-là, Jude Bellingham s’était déjà fait un nom.

Avec un début de saison tonitruant ; particulièrement marqué par des prestations convaincantes comme celle du match aller au Stadio Diego Armando Maradona avec une passe décisive cachée et surtout un but de l’ancien coéquipier de Sébastien Haller. Après avoir été mené 1 – 0, le Real Madrid l’emporte finalement 3 à 2 avec un coup de canon de Federico Valverde.

Hier, l’Urugayen et surtout l’Anglais étaient disposés au milieu de terrain dans un inhabituel 4-4-2 à plat version Manchester United des années Ferguson. Si le premier a évolué dans un rôle, central, qu’il connaît, le second lui était déporté sur la gauche. Mais cela ne l’a pas empêché de briller. Loin de là.

HEY JUDE! BELLINGHAM A ENCORE MARQUÉ UN BUT
Système de jeu et puis tu sais pas si Bellingham va marquer. Quand tu vois, tu sais.

Hier, l’Urugayen et surtout l’Anglais étaient disposés au milieu de terrain dans un inhabituel 4-4-2 à plat, version Manchester United des années Ferguson. Beckham, à l'aile.

Si le premier a évolué dans un rôle, central, qu’il connaît, le second lui était déporté sur la gauche. Mais cela ne l’a pas empêché de briller. Loin de là.

HEY JUDE, MÊME À MILIEU L'ENFANT-LÀ FAIT DU BELLIGNHAM
HEY JUDE! BELLINGHAM A ENCORE MARQUÉ UN BUT
C'est pas petit, coup tête ! ©️Tous droits réservés

Milieu offensif gauche en phase offensif, milieu travailleur gauche, hier, face au Napoli, le numéro 5 madrilène a été au four et moulin pour permettre à son équipe d’abord de prendre puis de conclure définitivement ce choc du groupe C.

Ainsi après l’ouverture du score par Giovanni Simeone, le fils de l’autre, et l’égalisation de Rodrygo, l’autre homme en fort madrilène, qui reste sur deux doublés sur les deux dernières journées en Liga, Jude Bellingham prend la tête.

22ème minute de jeu. Voyant David Alaba dépassé sa fonction de défenseur axial gauche, Bellingham plonge dans la surface, se fait oublier le temps de se démarquer et que le centre de son coéquipier trouve sa tête chercheuse. Real Madrid 2 – Naples 1.

Plutôt que de s’arrêter après son 4ème but de la compétition, l’ex-milieu de terrain de Dortmund poursuit sur sa lancée, tente et réussit un petit pont (36ème minute), s’agace quand les contre-attaques madrilènes sont mal exploitées. Notamment par Joselu.

Et pendant ce temps-là, Nico Paz, autre entrant, a réalisé un superbe exploit individuel pour faire oublier la superbe égalisation de Zambo Anguissa. Real Madrid 3 – Naples 2.

ET JUDE BELLINGHAM SERT JOSELU SUR UN PLATEAU

Recruté pour être la doublure de Karim Benzema, aujourd’hui en Arabie Saoudite, Joselu en a peine l’étoffe. Mais l’Espagnol évolue aux côtés d’un vingtenaire qui se plaint peut-être après une occasion de but (72ème), rage quand il manque le doublé (78ème minute) mais est capable de lui délivrer un amour de centre avant de demander au Bernabeu de l’acclamer. Real Madrid 4 – Naples 2.

HEY JUDE! BELLINGHAM A ENCORE MARQUÉ UN
À ce rythme-là, y aura plus place sur sa cheminée. ©️Tous droits réservés

Logiquement élu « homme du match », Jude Bellingham a consolidé un record qu’il venait de battre : celui du madrilène ayant inscrit le plus de buts lors de ses quinze premiers matchs. Il en ait à 15.

À croire que match n’a qu’à être serré comment comment, il a pour lui dedans. Comme un certain Didier :

« […] Drogba eh, Drogba, eh Drogba ! Drogba eh, Drogba, eh marqué ! »




« Standing ovation ! », ordonnent ces maîtres de cérémonie au terme d’une avant-première avant que certains, après s’être mis debout, ne fassent sauter boutons de costumes et/ou de manchettes pour mieux enfiler les petits fours. Ceux sur lesquels une tapenade se bat sur une minuscule tranche de pain, découpée par un chef ou une cheffe, entre deux coups de feu, façon The Bear ; une série où la place de l'homme est à la cuisine.

Parfois, sans être cuisiné, l’adversaire pourtant humilié ovationne le bourreau qui traîne encore sous les lieux du crime, et ses chaussures blanches recouvertes de traces de la pelouse qu’il a foulée et de dignité de la part d’adversaires, qu’il a dribblés. Il y a 18 ans de cela, Ronaldinho Gaucho était ovationné par le Santiago Bernabéu. Souviens-toi de ce 19 novembre 2005.

L’ETO’O S RESSERRE SUR MADRID
LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
À cette époque, les deux faisaient la paire. ©️Tous droits réservés

Le Clàsico, remporté dernièrement par le Real Madrid grâce Jude Bellingham qui a calmé l’ardeur des barcelonais, à commencer par son chien de garde Gavi, a toujours été un rendez-vous immanquable, encore plus dans les années. À cette époque, c’était une véritable guerre des étoiles que Georges Lucas, le père de la saga spatiale, aurait pu s’offrir non sans avoir le chéquier.

D’un côté, Iker Casillas, Roberto Carlos, mais aussi Sergio Ramos, qui n’avait pas encore activé le côté hipster, ou encore Raul, Ronaldo et Zinedine Zidane. Le Français dispute sa dernière saison avant d’aller faire danser les Brésiliens à la coupe du Monde 2006.

De l’autre côté, ce n’est pas mal, mais alors pas du tout puisqu’il y a pêle-mêle : Carles Puyol, Xavi, mais aussi Deco, pour alimenter un certain Lionel Messi, Samuel Eto’o et surtout Ronaldinho Gaucho.

Pour ce choc de la 12ème journée, entre les deux équipes uniquement séparées par un seul point, le Barça étant deuxième avec 22 points et le Real Madrid, troisième avec 21 points donc.

Parce qu’il avait apparemment décidé de laisser son camerounais de coéquipier lui voler la vedette, c’est tout naturellement qu’Eto’o ouvre le score à la 15ème minute. Et de quelle manière.

Récupérant un ballon de Lionel Messi, « le neuf » se retourne, échappe à la surveillance d’une bonne demi-dizaine d’adversaires, parmi lesquels Sergio Ramos, déjà incapable de retenir un attaquant adverse, avant d’inscrire son 11ème but de la saison. L’ex-Madrilène terminera Pichichi avec 26 réalisations au total.

Barcelone 1 – Real Madrid 0. Mais le clou du spectacle façon Power Point c’est en seconde mi-temps.


ET RONALDINHO D’ENTRER EN SCÈNE
LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
Casillas même était assis par terre. ©️Tous droits réservés

Avant de retourner au pays pour y terminer sa carrière, Ronaldinho a frappé/marqué/traumatisé les esprits ; particulièrement ce 19 novembre 2005. Tant le champion du monde 2002 et Ballon d’Or 2003 était au-dessus du lot. Ce ne sont pas Michel Salgado ou encore Sergio Ramos qui diront le contraire. Hon hon.

66ème. Giovanni van Bronckhorst sert le Brésilien. Sur son aile gauche, personne l’attaque. Alors, il passe la première, accélère, élimine Sergio Ramos, encore lui, qui s’est jeté, pénètre ensuite dans la surface madrilène à vive. Lancé à vive allure, Ivan Helguera ne peut faire faire sur lui. Alors, l’Espagnol met le corps en opposition avant que Roberto Carlos ne se jette pour tacler. Nous savons, ils savent que c’est insuffisant.

Le numéro 10 catalan place le ballon hors de portée d’Iker Casillas et inscrit son 7ème but de la saison. Il en inscrira 17 cette saison pour une honnête 3ème place au classement des meilleurs buteurs.

Barcelone 2 – Real Madrid 0.

Un peu moins de vingt minutes plus tard, on prend le même et on recommence.

Aile gauche toujours mais cette fois-ci Deco à la passe.

Sergio Ramos n’ayant pas toujours pas retenu la leçon, lui donnant certainement trop de mou, Ronaldinho se représente à nouveau devant lui, lancé à pleine vitesse again, avant d’entrer dans la surface, effleure le ballon de son pied droit pour battre ensuite Iker Casillas d’une frappe côté opposé. Copier-coller du premier but, avec cette insolente facilité indolente. Unstoppable.


C’est le moment choisi par le Santiago Bernabéu, et ses 80 000 spectateurs pour lui offrir une standing ovation bien méritée. Incroyable mais vrai.

D’autres auront aussi ce privilège quelques années plus tard.

DEL PIERO, INIESTA… CES AUTRES STARS OVATIONNÉES À MADRID

Ligaments croisés mais bon, Alessandro Del Piero les connaît ; lui qui les a eus le 8 novembre 1998. Il ne sera plus jamais le même. La blessure l’ayant obligée à faire évoluer son jeu de neuf ½ ; une espèce aujourd’hui en voie de disparition. Mais le talent du grand rival de Roberto Baggio à l’époque, lui, reste intact.


LE JOUR OÙ MADRID A OVATIONNÉ RONALDINHO
Le football qu'il pratiquait est aujourd'hui une langue morte. ©️Tous droits réservés

Et le Santiago Bernabéu en a été un témoin privilégié quand l’Italien inscrit un doublé le 5 novembre 2008, après en avoir déjà marqué un à l’aller, lors de la phase de poules de la Champions League.

Spécialiste du genre, le champion du monde 2006 mettra un de ses coups francs dont lui seul avait le secret. Ça méritait bien une standing ovation pour le capitaine turinois qui ce soir-là brilla autant que le maillot de la Vielle Dame.

Quelques années plus tard, c’est un autre artiste qui lui aussi reçu une standing ovation : Don Andrès Iniesta.

21 novembre 2015, Clàsico. En cette12ème journée, again, le Real Madrid reçoit le Barça. Nous sommes encore en plein duel Ronaldo/Messi, qui est terminé depuis que les deux sont allés voir si les billets sont plus verts chez les voisins. Mais sans le climat délétère qui régnait quand José Mourinho était sur les bancs respectifs.

Cette fois-ci, ce sont Rafael Benítez, qui sera d’ailleurs remplacé par Zidane, et Luis Enrique, actuel entraîneur du Paris Saint-Germain, qui s’affrontent. Si le Twilight Uruguayen ouvre le score, Andrès Iniesta éclabousse le Clàsico en l’absence de l’Argentin sur le banc des remplaçants. Passeur décisif pour Neymar sur le deuxième but, le Brésilien lui rend ensuite la pareille.

53ème minute de jeu : mouvement collectif barcelonais Neymar – Rakitic – Iniesta. L’Espagnol retrouve le Brésilien aux avant-postes : petite talonnade du Brésilien pour Iniesta.

Déboulant de nulle part ou presque, le champion du monde 2010 allume Navas. La frappe termine dans la lucarne du costaricain. Real Madrid 0 - Barcelone 3. Le meilleur ami de Patrice Évra en mettra un autre mais il en faudra plus pour voler la vedette à Iniesta ; lui qui a été privé du Ballon d’Or 2010 pour finir dans les bras de qui tu sais.

Fin connaisseur, Bernabéu l’ovationne comme Ronaldinho avant lui.

Et ce 19 novembre 2005 où, sans instruction particulière, ni consigne, les Madrilènes ont exécuté un ordre : « Standing ovation ! »



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