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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« Tu deviens un obstacle on t’allume ! », prévient Himra actuellement sur le trône du Rap Ivoire à force d’accumuler les Banger.


Devenu un poids pour son club de l’Union Saint-Gilloise, Jean Thierry Lazare Amani, qu’on a pu voir danser une fois sur un son du Chetté, n’a pas été allumé mais plutôt prêté à une autre équipe et pas n’importe laquelle : le Standard de Liège.


Là-bas, l’Ivoirien aura l’opportunité de se relancer. Faites vos jeux, rien ne va plus aller comme avant !

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Parti pour élever son Standard. ©Tous droits réservés

À LA CAN 2023, LAZARE AMANI SORT DE L’OMBRE

Il suffit parfois de quelques minutes pour mettre tout le monde d’accord, la foule dans la poche du short d’une équipe nationale, future championne d’Afrique. C’est le cas de Jean Thierry Lazare Amani.

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Le jour de la révélation. ©Tous droits réservés

Côte d’Ivoire – Congo, 7 février 2024, ½ finale de la CAN 2023. Et cet avant match, au moment des hymnes, marqué par les gestes forts des congolais dénonçant déjà la guerre ; qui fait rage dans l’Est du pays.

Et pendant ce temps-là, des supporters munis de tickets mais frustrés pestent contre ces embouteillages aux abords du stade Ebimpé, d’autres plus chanceux regardent la seconde demi-finale après la victoire du Nigeria sur l’Afrique du Sud.


UN NOUVEAU NOUVELLE SERI NOMMÉE : LAZARE

Sébastien Haller n’a pas marqué le but de la victoire quand Emerse Faé procède à deux changements un double changement : Ibrahim Sangaré pour un furieux Seko Fofana, qui file alors directement au vestiaire, et Lazare Amani pour Jean Michaël Seri.



Et l’impact du second milieu de terrain est visible partout, partout donnant ainsi raison à au quartier, c’est lui ils kiffent. 


Analyse de son environnement plus efficace que ses entreprises « bienveillantes », qui viennent s’installer en Côte d’Ivoire, juste après avoir fait une étude de marché, traitement rapide de l’information, pour savoir quoi faire de ce ballon qui lui colle au pied, le petit Lazare Amani, 172 centimètres, a été grand ce soir-là.


TISSER SA TOILE

Et la Toile de lui tresser des lauriers.



Champion d’Afrique quelques jours plus tard, le milieu relayeur confirme tout le bien qu’on pense alors de lui lors de la victoire face à l’Uruguay (2-1).

Ce soir de mars 2024, aux côtés de Jean Michael Seri et Franck Kessié, Lazare Amani est le meilleur milieu de terrain ivoirien. Depuis, il est rentré dans les rangs.


UN TRANSFERT MANQUÉ ET TOUT EST GÂTÉ

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Lazare Amani et un fan. ©Tous droits réservés

Un transfert vous manque et tout est gâté. Demandez à Jean Michael Seri comment il avait du mal à digérer le sien avorté vers…Barcelone.

Courtisé par plusieurs dont l’Eintracht Francfort, selon nos informations, l’Union Saint-Gilloise, avec lequel il a remporté la coupe de Belgique la saison dernière, s’oppose à son départ vers d’autres cieux. Puis, le met au placard.

Forcément, on le ne voit plus ni sous le jaune et bleu de son club, ni sous l’orange blanc vert de la Séléphanto avec laquelle il a début le 16 novembre 2022 face au Burundi, jusqu’à l’annonce de ce transfert.


À LIÈGE, LAZARE AMANI PART ÉLEVER SES STANDARDS

L’information est tombée ce dimanche 26 janvier 2025 : Jean Thierry Lazare Amani est prêté jusqu’à la fin de la saison au Standard de Liège.

TRANSFERT : LAZARE AMANI ÉLÈVE SON STANDARD DE LIÈGE
Dos au mur, il n'a plus le choix maintenant. ©Tous droits réservés

L’autre grand club belge, avec Anderlecht, par lequel sont notamment passés pêle-mêle : Maroune Fellaini, plus gros transfert de l’histoire du club avec 21,76 millions d’euros versés par Everton, Dieumerci Mbokani, mais aussi Axel Witsel ou encore Marc Wilmots, l’ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire (2017).


6ème de Jupiter Pro League, à 17 points du leader Genk, le Standard de Liège, que feu Robert Louis-Dreyfus a longtemps soutenu, lui offre néanmoins la possibilité de remontrer son talent à ceux qui l’auraient oublié, enterré six pieds sous terre. Comme d’autres l’avaient fait avec celui qui rappe : « Tu deviens un obstacle on t’allume ! »



Dernière mise à jour : 27 janv.

« Premier ballon à négocier pour Khusanov, première erreur. », commente énergiquement le journaliste de Canal Paul Tchoukriel.

La première faute de la très fraîche recrue ouzbek Abdulkodir Khusanov aurait pu coûter cher à un Manchester City, boxé par Paris en milieu de semaine. Mais les coéquipiers d’Erling Haaland, buteur transparent comme souvent, en ont décidé autrement. Retour sur ce City – Chelsea qui a fait déchanter les Blues.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Forcément Sanchez, c'est difficile pour Chelsea de s'asseoir à la table des grands. ©Tous droits réservés

À CITY, KHUSANOV REFILE LE BLUES AUX SIENS  

Par ces (sales) temps qui courent, on se méfie de plus petit éternuement, de la plus petite grippe, qui rappelle le COVID-19, et son confinement mondial d’il y a cinq ans. Alors, on s’éloigne autant que faire se peut de celui qui en présente les symptômes.


Numéro 45 floqué dans le dos, jeté dans l’axe droit aux côtés de Manuel Akanji, par un Guardiola apparemment en quête d’un électrochoc, Abdulkodir Khusanov affiche tous les signes de la maladie du nouveau venu : panique à tous les étages. Quand, à la 2ème minute de jeu seulement, le jeune défenseur central perd son duel avec Nicolas Jackson, manque sa remise de la tête vers son gardien. Le Sénégalais ayant suivi sert Noni Madueke : 1-0 pour Chelsea. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Dégâts, dégâts, dégâts. ©Tous droits réservés

Deux minutes plus tard, on reprend le même et on recommence.


Perte de ballon dans l’axe, le fautif tacle Cole Palmer, qui aura été discret au cours de cette rencontre. Carton jaune. Rarement vu début aussi catastrophique.

GVARDIOL ET CITY RÉPONDENT

Chelsea a construit une maison dans la tête d’Abdulkodir Khusanov, et City un pied à terre.

Haaland aux abonnés absents comme trop souvent, d’autres se chargent de trouver la faille pour égaliser.

D’abord Phil Foden dont la frappe du gauche heurte violemment le poteau de Robert Sanchez, à la 9ème minute, puis Joško Gvardiol et Omar Marmoush.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Par contre Marmoush, sept très fort. ©Tous droits réservés

Si le second, très actif pour son premier match à l’Etihad Stadium, aurait mérité de faire mouche, le premier, lui, tente à plusieurs reprises et finit par trouver le chemin des filets à la 42ème minute. 

Traînant aux abords de la surface, le Croate prend de vitesse les Blues pour reprendre un ballon relâché par Robert Sanchez.

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Quand c'est pas pour Paris, c'est le premier à décoller. ©Tous droits réservés

Les deux équipes se séparent sur ce score d’égalité à la mi-temps.

HAALAND RAJOUTE SON NOM SUR LE TRAVAIL DE GROUPE

La seconde mi-temps d’Abdulkodir Khusanov est moins désastreuse que la première.

Les gros plans sur le Ballon d’Or 2024 Rodri, blessé jusqu’à la fin de la saison, et Ruben Dias sont moins fréquents.

Ses passes et ses interventions sentent moins la peur. Aussi lorsqu’il sort, remplacé par John Stones à la 53ème minute, le public qu’il l’avait chambré auparavant, lui réserve…une standing ovation. L’ancien Lensois s’en rappellera de cette première.

Le pressing qui étouffait Manchester City a fermé boutique. Erling Haaland profite pour sortir de sa tanière.

LES MAUVAISES HABITUDES

Sur un long ballon d’Ederson, le Norvégien, au duel avec Trevor Chalobah, le devance. Il a déjà un premier avantage. Robert Sanchez lui en offre un second lorsqu’il sort de ses buts pour venir à sa rencontre. N’étant pas Manuel Neuer qui veut, le buteur des Citizens ajuste sa frappe du gauche : 2-1 !

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
La garde, ils l'ont baissée. ©Tous droits réservés

Pour la première fois de la rencontre, Manchester City a l’avantage sur son adversaire du soir. Comme à l’accoutumée, Erling Haaland n’a eu qu’à mettre son nom au dernier moment comme cet étudiant qui n’a rien foutu avant la remise du travail de groupe. Les mauvaises habitudes ont la peau dure.  

HAALAND ET CITY FONT DÉCHANTER LES BLUES
Maître Yoga. ©Tous droits réservés

À l’inverse son implication sur le troisième et dernier but est plus importante. Dos au but et en duel avec Levi Colwill, le natif de Leeds, où son père Alf-Inge évolua dans les années 90, avant que Roy Keane ne mette terme à sa carrière d’un tacle assassin, trouve intelligemment Phil Foden. L’Anglais file aux buts et marque : 3 – 1 !


Pas complètement guéri, Manchester City est désormais 4ème de Premier League, à 12 points du leader liverpuldien. Ils ont fait l’essentiel pour rattraper le « Premier ballon à négocier pour Khusanov, première erreur. » d’Abdulkodir Khusanov.


« Point faible : trop fort. », dit-on sur des réseaux sociaux pour mettre en lumière une personne bourrée de qualités.

Hier, Emmanuel Agbadou n’avait qu’un seul point faible : trop fort. Insuffisant malgré tout pour empêcher Arsenal de l’emporter par le plus petit des scores : 0-1. 

Retour sur une rencontre tendue, 1 expulsion de part et d’autre, que l’Ivoirien, fraîchement arrivé en Premier League, aura dominé de la tête et des épaules, avant de tomber sur un Arsenal.

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Retenez bien son nom. ©Tous droits réservés

LES WOLVES HURLENT LES PREMIERS

15hGMT. Michael Oliver porte le sifflet porte à sa bouche pour lancer la rencontre entre Arsenal, qui court après le leader Liverpool, porté par un Mohamed Salah en mission, et Wolverhampton, mal classé.

Et ce sont eux qui, étonnamment, portent le premier coup.


10ème minute. L’ancien joueur de Barcelone, Nelson Semedo, désormais capitaine des Wolves, déborde et centre au second poteau, pour Pablo Sarabia. Le Portugais, remplaçant du remplaçant au Paris Saint-Germain, passe au-dessus des buts David Raya. 1ère alerte.


9 minutes plus tard, l’Allemand Kai Havertz, vrai faux 9, s’essaie à son tour. Mais sa tête n’est pas cadrée. Sa seconde tentative à bout portant, quelques minutes plus tard, cette fois-ci, est repoussée par José Sá.


EMMANUEL AGBADOU DANSE AVEC LES COUPS
AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Toujours mettre un like c'est important. ©Tous droits réservés

Et pendant ce temps-là, positionné en stoppeur gauche, dans ce 3 – 4 – 3, Emmanuel Agbadou prépare ses appuis pour sa Masterclass.


On aurait pu penser que l’absence de Bukayo Saka, qui devrait retrouver les vertes pelouses anglaises en Mars, lui offrirait un peu de répit. Mais Gabriel Martinelli a décidé de prendre le relais mais c’était sans compter sur le Roc ivoirien.


26ème minute. Le corps en opposition, le numéro 12 bloque facilement le Brésilien. Quelques minutes plus tard, c’est Justin Timber qui perd un nouveau duel contre lui.

Le choc est tellement violent que le staff médical d’Arsenal intervient. Plus de peur que mal pour le Hollandais et surtout Mikel Arteta, qui a déjà pas mal de défenseurs à l’infirmerie.


Et quand ce ne sont pas les blessés, ce sont les expulsions qui plombent les Gunners.

QUAND EST-CE QUE L’OLIVIER NE SE PLANTERA PAS ?


C’est rarement bon signe quand l’homme au sifflet, l’homme en noir, All Black Everything, a une réputation qui le précède. Et c’est encore moins signe quand il s’agit de M. Michael Oliver.

Les polémiques, nées de certaines de ses décisions arbitrales, le suivent comme son ombre pour mieux mettre en lumière ses erreurs.

LA JURISPRUDENCE OLIVER

Il y a eu notamment : la sévère expulsion de Léandro Trossard face à l’Etihad Stadium, en septembre dernier et surtout l’action litigieuse lors de la demi-finale retour de la Champions League en 2018 : Real Madrid - Juventus (1-3).

L’Anglais avait notamment accord un pénalty aux Madrilènes, qui sera par la suite transformé par Cristiano Ronaldo. Ce qui avait provoqué l’ire des turinois au premier rang desquels Gianluigi Buffon ; qui avait été exclu.


La femme de Michael Oliver, elle, avait été menacée à la suite de ça.

Au moment où nous écrivons ces lignes, pas de menaces, mais plutôt une polémique à la suite d’une nouvelle décision contestable.

NOUVELLE CONTROVERSE

43ème minute de jeu. Corner repoussé par Wolverhampton, la contre-attaque est lancée par Matt Doherty. L’Irlandais est stoppé dans son élan par Myles Lewis-SKelly, dont on ignore s’il est parenté à feu…S Kelly.

Le jeune latéral gauche est sanctionné non pas d’un carton jaune mais plutôt d’un rouge ! Il restait une bonne soixantaine de mètres mais M. Oliver a considéré qu’il était le dernier défenseur. Incompréhensible. Stupeur chez les Londoniens.

AGBADOU TERMINE COMME IL A COMMENCÉ

Le mot de la fin de la première mi-temps ? Emmanuel Agbadou bien sûr. À ce moment-là, a déjà une main sur le trophée de Player of the match ; que David Raya remportera finalement.

L’ancien Rémois, où il a laissé entres autres Oumar Diakité, stoppe une nouvelle attaque des Gunners avant de mettre genou à terre comme s’il pensait à son passé. Kerozen likes this. 


ARSENAL A PEUT-ÊTRE GAGNÉ, MAIS AGBADOU LUI N’A PAS PERDU

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Chevalier de l'Ordre du Mérite. ©Tous droits réservés

La réorganisation tactique, le remplacement du jeune prodige de 17 ans, Ethan Nwaneri, à la 46ème minute de jeu, par Riccardo Calafiori, vraie fausse révélation de l’EURO 2024, porte ses fruits.

Trois minutes après l’expulsion de João Gomes, à la 70ème minute de jeu, suite à un second carton jaune, l’Italien inscrit un but d’une frappe croisée dans la surface : 1-0 !

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
La date, il peut se la tatouer. ©Tous droits réservés
PAS LA GÂCHETTE LA PLUS UTILISÉE QUI MARQUE

Ce n’est ni Kai Havertz, ni Léandro Trossard, ni même Declan Rice, qui s’est essayé de loin ou encore Gabriel Martinelli, qu’Emmanuel Agbadou a continué à trimballer dans sa poche, qui a trouvé le chemin des filets. Mais plutôt un défenseur, qui plus est remplaçant en début de rencontre, à force d’être blessé, et entré en jeu à la faveur d’un concours de circonstances. Comme quoi les Gunners ont quand même un Arsenal.

Martinelli seulement là, il peut lui dire merci. ©Tous droits réservés
Martinelli seulement là, il peut lui dire merci. ©Tous droits réservés

En toute fin de rencontre, Emmanuel Agbadou, dont la vraie seule montée dans son couloir gauche aboutira à une perte de balle, mais sans danger, peut sortir la tête haute. Lentement mais sûrement, l’Ivoirien apprend et retient les leçons de la Premier League.

Le solide gaillard, qui aura remporté 86% de ses duels selon l’Equipe, n’a qu’une défaillance : « Point faible : trop fort. »


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