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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 25 janv.


« […] Ils ont gagné la bataille du milieu de terrain. Ils ont gagné la bataille dans tous les terrains. […] », admet volontiers Bernardo Silva au micro de Canal.

Les mots du portugais, plus proches de l’Arabie Saoudite que de son superbe niveau d’antan, sont révélateurs de la domination parisienne.

Oui, le Paris Saint-Germain a souvent pris le dessus sur Manchester City au cours du choc de cette 7ème journée de la Champions League. Et pourtant, ils ont été menés 2 – 0 avant de l’emporter finalement 4 – 2. Retour sur ce Paris qui a écrit victoire en lettres capitales, sur un City dont le rétablissement est lent.

PARIS ÉCRIT EN LETTRES CAPITALES SUR CITY
Des Parisiens fous de joie. ©Tous droits réservés

PARIS SAINT-GERMAIN – MANCHESTER CITY : CHOC DE MALADE(S)

La scène est peut-être furtive mais remplie d’enseignements. Traditionnellement réservée au capitaine, la prise de parole mancunienne d’avant match, est n’est pas faite par Kevin De Bruyne, avec ce brassard fluo qui serre son avant-bras gauche.

C’est plutôt Ruben Dias, l’un des derniers tauliers de la maison avec le départ annoncé de Kyle Walker, futur ex-capitaine qui marche apparemment vers Milan, qui parle sous une forte pluie, et ces gouttes qui ruissellent sur corps et maillot.

Le fait que ce soit le Portugais et non le Belge qui dicte ses lettres de motivation n’est qu’un indicateur parmi d’autres du faible niveau de l’ancien maître à jouer des Skyblues qui n’y est plus. À l’image de son équipe en difficulté dans cette phase, 8 points seulement.

En face ce n’est pas non plus la grande forme en Champions League avec 7 petits points avant le match.

Physiquement, c’est le Paris Saint-Germain qui répond présent dans ce duel entre équipes à la poursuite d’une qualification. À l’image d’une première intervention pleine d’autorité de Nuno Mendes.

5ème minute de jeu. Désiré Doué s’amuse avec Joško Gvardiol, décroche une puissante frappe du droit qu’Éderson repousse. Et pendant ce temps-là, Kvicha Kvaratskhelia, présent au Parc des Princes, observe attentivement la performance de ses coéquipiers.

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Gvardiol et Bernardo Silva sont venus, ont vu et ont souffert. ©Tous droits réservés

13ème minute de jeu. Kevin De Bruyne bute sur Donnarumma.

Que ce soit dans le pressing, les récupérations hautes qui en découlent ou dans l’intensité physique, le Paris Saint-Germain est là. Heureusement pour Manchester City que Joško Gvardiol repousse l’ouverture du score. (27ème minute)

Celle-ci arrive une vingtaine de minutes plus tard.

Á la suite d’une nouvelle récupération agressive, signée João Neves, auteur d’un superbe match, Nuno Mendes et Vitinha combinent sur le flanc gauche. Le premier s’infiltre dans la surface adverse, lève la tête et trouve Bradley Barcola lequel met un de ses coéquipiers face au but : Achraf Hakimi.

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Achraf Hakimi a bien failli montrer la voie aux siens. ©Tous droits réservés

Le Marocain marque, le Parc des Princes explose mais M. Marciniak, l’arbitre de la rencontre, annule le but pour un hors-jeu. La VAR est passée par là. La double célébration, calma, calma Ronaldo-esque plus représentation de son numéro deux, n’aura donc servi à rien.

Les deux équipes se séparent donc sur un score nul et vierge.


GREALISH ET HAALAND FONT METTRE À PARIS UN GENOU À TERRE

La seconde période démarre avec des changements.

Côte parisien, Ousmane Dembélé, gêné par une grippe, remplace Kang-in Lee, aux gentilles prestations inoffensives. Et de l’autre côté, Ruben Dias, averti en première période, cède sa place à Rico et Savinho, lui, en fait autant avec Jack Grealish.

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Jack, le vendeur (d'illusions). ©Tous droits réservés

Moqué pour avoir mis une plombe avant de retrouver les filets, 392 jours pour être précis, l’Anglais aux chaussettes baissées trouve rapidement, trop rapidement la faille pour les défenseurs parisiens. Que ce soit Nuno Mendes, débordé par Manuel Akanji, ou Achraf Hakimi, qui l’a oublié, l’arrière-garde parisienne n’est pas irréprochable.

50ème minute de jeu : Manchester 1 – Paris 0.


Les sifflets commencent à peine à descendre des travées que voilà Erling Haaland, dont la récente signature d’un contrat longue durée (91/2) étonne, qui double le score à la 53ème minute de jeu.

Oui Haaland a peut-être marqué, à la suite d’un ballon malencontreusement dévié par João Neves, mais sa prestation a été plus transparente qu’une couvre cahier recouvert d’encre et de réflexions d’un écolier.

En trois minutes, le Paris Saint-Germain volontaire et agressif a volé en éclats.

BARCOLA ET NEVES, LES PRINCES DE LA VILLE

L’ancien Paris Saint-Germain, celui d’il y a quelques années seulement, aurait sans doute craqué en concédant un troisième but à cet adversaire qui n’en demandait pas tant. Cette fois-ci, les choses se sont déroulées autrement grâce à Bradley Barcola puis Ousmane Dembélé.

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Saute-mouton, saute-mouton. ©Tous droits réservés

Le premier a proprement dribblé Matheus Nunes, reconverti en arrière/ailier droit, a repiqué dans l’axe, puis a levé la tête avant d’offrir un caviar à Ousmane Dembélé ; qui a inscrit le but de la révolte. 3 minutes à peine après celui d’Erling Haaland. Et le Parc des Princes de s’enflammer après le 500ème but de l’histoire du club en Coupe d’Europe ; record pour un club français selon l’Equipe.

4 minutes plus tard, soit la demi-heure de jeu, on prend quasiment les mêmes et on recommence. Désiré Doué, plutôt intéressant dans son rôle de faux 9, aujourd’hui plus cher à Luis Enrique qu’à Guardiola, décroche une puissante frappe – encore une.

Repoussé par la barre, le ballon atterrit dans les pieds…de Bradley. Sa molle reprise automatique fait la différence : 2 – 2. 

KEVIN DE BRUYNE, CAPITAINE NAUFRAGE

Les caméras braquées sur le capitaine mancunien retranscrivent impeccablement la stupeur et la peur qui ont gagné les rangs des Citizens, mais pas que…

Le visage cramoisi de Kevin De Bruyne, le regard perdu de Kevin De Bruyne, la recherche permanente du second souffle de Kevin De Bruyne, etc. On sait reconnaître un joueur prêt pour l’Arabie Saoudite, et ses pétrodollars qui coulent à flots.

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De Bruyne a souvent été dépassé par les évènements. ©Tous droits réservés

Dans la foulée ou presque, Désiré Doué est remplacé par Gonçalo Ramos. Le portugais est désormais l’unique numéro 9 du club, après le départ Randal Kolo Muani à la Juventus Turin.

JOÃO NEVES, LA CERISE SUR LE GÂTEAU

Jusqu’à la fin de sa carrière, le plus tard possible, Ousmane Dembélé, qui n’a que 27 ans, restera une énigme. Lui qui ignorait à ses débuts s’il était gaucher ou droitier.

Aujourd’hui encore, personne ne le sait vraiment. Mais tout le monde, spectateurs au stade et devant la télé savent comment à la 70ème minute, le champion du monde 2018 a malicieusement, du pied gauche, mis le ballon entre les jambes de Bernardo Silva avant de décocher une frappe du droit d’une violence inouïe. La barre a empêché que cette séquence ne transforme en but d’anthologie.

La demi-volée de Bradley Barcola, qui finit au-dessus des buts mancuniens, aurait pu faire finir dans cette catégorie-là.


Mais celui qui est hors catégorie, tant il aura été au four et au moulin, dans un milieu de terrain, où la bataille faisait rage, entre parisiens et mancuniens, c’est João Neves.


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Toujours fourré dans les bons coups. ©Tous droits réservés

Aisément reconnaissable avec son maillot fourré, façon biscuit au chocolat LU et ce numéro 87 floqué dans son dos, le Portugais rayonne de par sa technique et sa capacité à être solide sur ses appuis. On dirait un petit italien parti monnayer son talent dans le redoutable championnat qatari : un certain Marco Verratti.


Il est trop tôt pour les comparer effectivement mais l’ancien joueur du Benfica Lisbonne, présidé par l’ancien meneur de jeu Rui Costa, commence déjà à écrire une belle histoire en lettres capitales. Avec ce troisième et avant-dernier but.


Profitant d’un remplacement incongru sur un coup de pied arrêté, John Stones qui entre pour mettre fin au calvaire de Matheus Nunes, João Neves est libre de tout marquage et en profite pour marquer de la tête.  Récompense méritée pour son match de crève-la-dalle, désigné homme du match.

Le score c’est un autre portugais qui le clôture.

N’écoutant que son instinct, après avoir vu Gvardiol le remettre en jeu, Gonçalo Ramos poursuit son effort, résiste à la charge de Manuel Akanji et ajuste Ederson.


PARIS ÉCRIT EN LETTRES CAPITALES SUR CITY

La longue séquence de la VAR pour déterminer si oui ou non, l’attaquant parisien était hors-jeu, n’est qu’un faux suspense.

M. Marciniak valide le quatrième et dernier but du Paris Saint-Germain ; qui est désormais 22ème au classement.


Une victoire logique parce que ce soir face à des mancuniens – désormais 25ème et donc provisoirement éliminés - loin d’être guéris, les Parisiens : « […] Ils ont gagné la bataille du milieu de terrain. Ils ont gagné la bataille dans tous les terrains. […] ».

Rendez-vous la semaine prochaine et ce match à Stuttgart pour assurer une qualification pour la phase suivante de la Champions League.


 

 

 

 

 

« La bouffe anglaise n’est pas bonne ! », disent régulièrement ceux qui s’apprêtent à la goûter pour la première fois au terme d’un trip londonien ou encore mancunien.

Que ce soit à Londres ou à Manchester, surtout connue pour abriter les deux clubs rivaux, à savoir le vieil United au prestige d’antan et le friqué City aux pétrodollars émiratis, la crème anglaise, mélange de jaunes d’œufs, de sucre, avec supplément lait parfumé, figure en bonne place sur le menu. Ou encore quand elle coule des jours heureux sur des desserts tels que des brownies, du pain perdu, etc.

Tout le contraire de sa « cousine éloignée », la crème de la crème anglaise, assemblage de joueurs Made In England performants en Premier League mais rarement transférables vers l’étranger, qui ne fait plus recette depuis un certain moment. À l’image des médiocres performances de Phil Foden et surtout Jack Grealish.

FODEN, GREALISH : À CITY, LA CRÈME ANGLAISE NE FAIT PLUS RECETTE
C'est le moment de se soutenir même. ©Tous droits réservés

Anciens joyaux de la couronne, ils figurent aujourd’hui surtout le second, parmi les nombreux symboles de la perte de vitesse vertigineuse de Manchester City (6ème du classement avec 12 points de retard sur le leader liverpuldien), et Guardiola qui n’a même plus de cheveux à arracher sur son crâne chauve. Ça joue !


DEPUIS L’EURO 2024, FODEN A PERDU LE FIL
FODEN, GREALISH : À CITY, LA CRÈME ANGLAISE NE FAIT PLUS RECETTE
Heureusement, il reste les highlights pour remonter le Phil du temps jadis. ©Tous droits réservés

L’année dernière, profitant de la blessure – aux ischios jambiers notamment - de Kevin De Bruyne, en train de devenir une mauvaise blague belge, avec sa compétitivité en chute libre, mais aussi du déclin de Bernardo Silva, ancien maître à penser, vite et bien, l’Anglais a surperformé au point d’inscrire 23 buts en 43 matchs disputés ; record personnel.

Et d’ajouter deux titres individuels dans son armoire à trophées, déjà bien remplie, avec entre autres 1 Mondial des Clubs, 1 Champions League et 6 Premier League.

D’abord élu meilleur joueur du championnat par les journalistes, en mai 2024, il récidive quelques mois plus tard, désigné cette fois-ci par ses pairs.


« Gagner ce prix est très spécial pour moi, j’en suis très fier. », dit alors le frêle joueur technique.

Avant ça, il eut l’Euro 2024 au cours duquel il est passé à travers, peut-être à force d’être littéralement baladé sur le terrain par son futur ex coach Gareth Southgate ; remplacé par Thomas Tuchel.


Tantôt ailier droit, meneur de jeu ou encore ailier gauche, Phil Foden a terminé la compétition sans le moindre but, ni la plus petite passe décisive en…7 matchs.


Depuis, le natif de Stockport, petite ville située dans le Nord-Ouest de l’Angleterre, au sud de Manchester, a complètement perdu le fil de sa réussite.


Finies ses incursions décisives dans le demi-espace, ses inspirations géniales, etc. C’est de dire qu’avec 7 petits buts en 21 matchs, et ce dernier doublé face à Brenford (2-2), le milieu offensif anglais struggle, souffre certes mais pas au point que son avenir (Il est encore lié au club jusqu’en 2027.) se dessine ailleurs tout le contraire de son partenaire en crime : Jack Grealish.


GREALISH, JACK LE VENDEUR (D’ILLUSIONS)
FODEN, GREALISH : À CITY, LA CRÈME ANGLAISE NE FAIT PLUS RECETTE
On (lui) donne pas conseil le week-end. ©Tous droits réservés

Chaussettes baissées, coupe de cheveux, longs en haut et très courts sur les côtés, façon Peaky Blinders, et indécrottable sourire aux lèvres, ça c’est Docteur Jack qui brisait chevilles, pratiquait une néphrectomie sur ses adversaires avec ses prises de balle imprévisibles et dévastatrices.



Celui que Manchester City a recruté le 5 août 2021 pour la modique somme de 117,5 millions d’euros ; soit le plus gros montant jamais versé pour un joueur anglais !


Torse nu, lunettes de soleil, pour masquer les trop courtes nuits de célébrations de titres, et enfin verre d’alcool à la main, ça c’est Mister Grealish. Celui que journalistes/observateurs/supporters ont pris l’habitude de voir après chaque titre obtenu. Notamment le triplé de 2023 avec la Champions League en cerise sur le gâteau, auquel il a pris activement part.

FODEN, GREALISH : À CITY, LA CRÈME ANGLAISE NE FAIT PLUS RECETTE
4-4-2 toxique. ©Tous droits réservés

Là où le bât blesse, c’est que depuis cette saison 2022/2023, l’ex international irlandais ne fait plus la différence, préférant faire mine de provoquer son adversaire balle au pied, avant de revenir sur ses pas et faire une passe en arrière. Point à la ligne, celle que son maître tacticien de coach lui demande de coller. Mais voilà, entre les deux, les choses ne collent plus vraiment.

Ainsi, l’Espagnol a récemment eu quelques mots pour le trublion de service, qui n’a pas retrouvé sa forme après ses nombreux pépins physiques. Morceaux choisis.

« Savinho est en meilleure forme que Jack, et c’est pourquoi j’ai fait jouer Savinho. », dit-il après la victoire sur West Ham (4-1).

Et ce n’est pas tout, le coach chauve poursuit sur sa lancée, pointant notamment du doigt le manque de combativité de son numéro 10.

« Est-ce que je veux le Jack qui a remporté le triplé ? Oui, je le veux, mais j’essaie d’être honnête avec moi-même : les joueurs doivent se battre pour gagner leur place.  Vous pouvez dire que c’est injuste. Si vous pensez cela, très bien, vous devez me prouver : "D’accord, je vais me battre avec Savinho, pour mériter cette position", chaque jour, chaque semaine, chaque mois. »
D’ACCORD MAIS ET LE SYSTÈME LÀ ?

C’est bien de faire passer le message par presse interposée mais ça serait encore mieux d’utiliser les qualités du joueur, qui a enfin retrouvé le chemin des filets alors qu'il n'avait plus marqué depuis le 16 décembre…2023.

Autant le système guardiolesque, disposé en 3-2-4-1, est flexible avec des permutations d’ailiers notamment, autant il demande une application stricto sensu des consignes qui pose naturellement la question de la liberté d’expression d’un trouble-fête comme Jack Grealish.

FODEN, GREALISH : À CITY, LA CRÈME ANGLAISE NE FAIT PLUS RECETTE
Une certaine idée de Manchester City quand tout allait bien. ©Tous droits réservés

Le recrutement en très bonne voie de l’Egyptien Omar Marmoush, évoluant tantôt ailier droit, tantôt ailier gauche, pose naturellement la question de son avenir chez les Skyblues.


Qui peut ou plutôt qui veut s’offrir Jack Grealish ? L’un des mieux payés chez les Citizens avec ces 300 000 livres hebdomadaires, selon nos informations.


Pas grand monde, pas Aston Villa en tout cas. Les dernières retrouvailles entre ses anciens supporters et leur ancien capitaine, avec une victoire à domicile des hommes d’Unai Emery (2-1), ont tourné au désamour, avec des sifflets accompagnants chacune de ses prises de balle. L’amour de la crème anglaise est finie.


Longtemps au sommet de cette chaîne alimentaire, qu’est la Premier League, où les gros mangent les petits, et vice versa, le plus souvent, un samedi après-midi, dans un stade où des supporters entassés, les uns sur les autres, balancent encouragements et insultes sur l’adversaire, comme des peaux de bananes, la crème (de la crème) anglaise n’est plus qu’une sensation Ratatouillesque, un souvenir culinaire enfoui dans la mémoire en attendant d’être revitalisée.




« C’était le meilleur. Je ne garde que Mbappé sur le match d’aujourd’hui, le reste on oublie. C’était la seule bonne chose. », confie Carlo Ancelotti en conférence de presse.

CLÁSICO : LA SUPERCOPA REÇUE 5/5 PAR LE BARÇA
Ancelotti et son meilleur joueur. ©Tous droits réservés

C’est que l’entraîneur italien a été méchamment dépassé tactiquement, dans le Clásico (2-5) par un Barça tout feu tout flamme, supérieur collectivement et individuellement.

À l’image d’un Yamal qui Lamine encore et toujours ses adversaires. Retour sur la Supercopa reçue 5/5 par les Catalans.

CLÁSICO : LA SUPERCOPA REÇUE 5/5 PAR LE BARÇA
La Supercopa reçue 5/5. ©Tous droits réservés

UN CLÁSICO POUR L’ÉQUIPE DU DIMANCHE

De mémoire de cinéphile, ça faisait longtemps qu’un tel spectacle n’avait pas été offert un dimanche soir ! Surtout depuis que l’Équipe du Dimanche n’est plus. Repose en paix, Thierry Gilardi.

Dans le King Abdullah Sports City de Djeddah, la deuxième ville de l’Arabie Saoudite, située à l’Ouest du pays des pétrodollars, l’ambiance est festive, les yeux des petits et grands enfants pleins d’étoiles devant celles qui foulent la pelouse.

Il y a pêle-mêle : Jude Bellingham, Pedro González López, mais aussi Robert Lewandowski ou encore Vinícius Júnior et surtout un Kylian Mbappé. Le premier à ouvrir le bal des buteurs.

MBAPPÉ OUVRE LE BAL DES MAGICIENS

5ème minute de jeu. Lancé vers le but adverse, le Français, avec son étrange numéro 9 floqué dans le dos, fixe Baldé, s’amuse avec lui avant de battre Szczęsny. 1-0.

CLÁSICO : LA SUPERCOPA REÇUE 5/5 PAR LE BARÇA
Et Mbappé calma, calma, les esprits qui s'échauffaient encore. ©Tous droits réservés

Le Real Madrid ouvre le score contre le cours du jeu. En effet, le Barça domine les débats sous les yeux d’un Aurélien Tchouameni, aussi passif que son capitaine de coéquipier Lucas Vázquez, souvent dépassé dans son couloir droit.


Pour information, Kyle Walker a fait savoir à Manchester City et Guardiola qu’il souhaitait changer d’air. On dit ça, on ne dit rien.


Aux hommes de l’Allemand Hansi Flick, il suffit d’un rien comme un mouvement savamment travaillé à l’entraînement.

22ème minute. Gavi enclenche un mouvement vers la gauche pour emmener avec lui Eduardo Camavinga, bien esseulé avec Valverde dans un double pivot inoffensif, encore plus exposé par l’absence de pressing des 4 Fantastiques. Voyant l’espace naturellement se créer, le Polonais Lewandowski l’envahit. Jules Koundé le voit, le sert. La suite : c’est un astucieux décalage de l’avant-centre barcelonais pour servir Lamine Yamal. Ce dernier s’amuse à son tour avec l’arrière-garde madrilène : 1-1. Les compteurs sont remis à zéro.


CLÁSICO : LA SUPERCOPA REÇUE 5/5 PAR LE BARÇA
Comment il s'appelle ? Lamine Yamal. Qu'est-ce qu'il a créé ? La Lamine-cité. ©Tous droits réservés

Passeur sur le premier but, le numéro 9 du Barça se transforme en buteur après le pénalty obtenu par Gavi pour une faute de Camavinga en pleine surface (1-2, 36ème minute.)


LE BARÇA MET DES DROITS AUX TIRE-AU-FLANC (GAUCHE)

Le flanc gauche du Real Madrid étant abandonné par Vinícius, incapable de le défendre ou de créer une menace réelle et régulière, avec la multiplication des ses courses à haute intensité, laissant par conséquent Mendy à découvert, Jules Koundé, impeccable ce soir, en profite.

Absolument pas pressé, le Français a le temps de prendre l’information, s’asseoir au Café de Flore, boire un café, manger une omelette jambon fromage baveuse, avant de servir parfaitement Raphinha ; sorti dans le dos…de Lucas Vázquez. (1-3, 39ème minute).


Dans un grand soir, Raphinha sert à son tour Baldé qui conclut un contre barcelonais : 1-4.


La mi-temps s’achève sur ce score certes déjà sévère mais petit tant le Real Madrid est « dépassé par les énervements » ; à l’image de la grossière faute en fin de 1ère période de Camavinga sur Yamal.


LE BARÇA ENCLENCHE LA CINQUIÈME

On ignore si les murs du vestiaire madrilène, sentant la transpiration et la défaite, avec ces têtes tournées vers le bas, pour ramasser ce qui restait d’énergie, ont tremblé. Toujours est-il que les filets de Courtois eux ont tremblé et ce dès la reprise.

Encore un mouvement coupé-décalé pour dérober l’attention des milieux défensifs madrilènes et servir un coéquipier dans la profondeur.  En l’occurrence, Raphinha.

Le Brésilien sert un café crème puis l’addition à Tchouameni avant de battre Courtois : 1-5. Le Belge aura été chercher le ballon dans ses filets pas une ni deux mais cinq fois !


Peut-être qu’il était jaloux devant ce chiffre là. Toujours est-il que Szczęsny part à la rencontre de Mbappé, bien servi à la limite du hors-jeu par Bellingham. Contact sur la cheville gauche. Pénalty indiscutable que M. Jesús Gil Mendoza, bien inspiré sur le coup contrairement à toute la rencontre, consulte la VAR : carton rouge puis coup franc à l’entrée de la surface. (56ème minute de jeu.)

CLÁSICO : LA SUPERCOPA REÇUE 5/5 PAR LE BARÇA
Jesùs ! C'est quel arbitre ça là ? ©Tous droits réservés
UN FEU DE PAILLE ALLUMÉ PAR RODRYGO

Á peine gêné par M. Grosse frappe, Valverde, Rodrygo, seul joueur offensif à fournir les efforts défensifs, trouve une seconde fois les montants. Mais cette fois-ci, c’est en sa faveur : 5-2.


On joue la 60ème minute de jeu et on se dit, le stade aussi, qu’on va assister à une remontada. Faux ! Le feu allumé par Rodrygo est rapidement par les Barcelonais.


Disciplinés et réorganisés, en 4-4-1, avec notamment un Dani Olmo qui a remplacé Yamal pour bloquer le couloir gauche. Et plus certainement avec Jules Koundé et Inaki Peña, le portier remplaçant Szczęsny. Le premier revient victorieusement sur un Bellingham bien servi par Mbappé et le second empêche le même Mbappé de réaliser un doublé.


C’est la dernière vraie occasion du match, celle qui a peut-être fait dire à Carlo Ancelotti : « C’était le meilleur. Je ne garde que Mbappé sur le match d’aujourd’hui, le reste on oublie. C’était la seule bonne chose. »


 

 

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