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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 25 janv.

« It’s coming home ! », râbachent depuis un certain nombre d’années des supporters anglais. Et pourtant leur équipe nationale, les Three Lions, ne les fait plus rugir depuis 1966 et leur seule coupe du Monde décrochée. Ce n’est pas demain la veille qu’ils chanteront encore : « It’s coming home ! » Non, s’il y a bien des heureux, ce sont les Espagnols ; logiques vainqueurs de l’Euro 2024 (2-1). Retour sur un sacre mérité au terme d’un projet de jeu cohérent.


EURO LES ESPAGNOLS, CAR LA COUPE EST À EUX
Les Espagnols ont ramené la Coupe à la maison. ©Tous droits réservés.
HEUREUX COMME DES SUPPORTERS ANGLAIS ET ESPAGNOLS EN PREMIÈRE MI-TEMPS

La torpeur dans laquelle le week-end éphémère plonge des travailleurs aux premières heures de la journée trouble la vue et les autres sens. Alors parfois, il faut un coup de main pour les retrouver. Comme une recherche Google avec un pictogramme conçu pour déclarer sa flamme aux tous frais vainqueurs espagnols.


EURO LES ESPAGNOLS, CAR LA COUPE EST À EUX
Quand Google est ton ami. ©Capture d'écran/Google

Pourtant, la finale de cet Euro 2024, qui est loin mais alors très loin avoir déchaîné les passions comme la CAN 2023, a mis du temps ou plutôt une seconde mi-temps avant que le score ne change.

Une première mi-temps essentiellement par quelques escarmouches çà et là au grand bonheur des inconditionnels des deux équipes. La presse – espagnole, particulièrement – annonçait 8 000 à 9 000 Espagnols contre 50 000 Anglais. Le seul déséquilibre en faveur des Anglais de la soirée.

Même après que le point d’ancrage, la fondation, la base des bases du jeu tactique/technique/rapide de la Roja, un certain Rodri, élu meilleur joueur de cet insipide et déplaisant Euro 2024, ne sorte sur blessure à la mi-temps. Le mancunien a été remplacé par Martín Zubimendi ; qui s’est aussi bien fourré que lui dans les bons et mauvais coups.

LES ESPAGNOLS ENCLENCHENT LA SECONDE MI-TEMPS

Dans une équipe « normale », la sortie d’un pion comme Rodri les aurait perturbés. Mais les hommes de Luis de la Fuente, déjà champion d’Europe des moins de 19 ans puis d’Europe espoirs, sont tout sauf déstabilisés et le montrent dès la reprise.

Pas encore auréolé de son titre de meilleur jeune de la compétition, Lamine Yamal fixe la défense anglaise désorganisée à l’image d’un Kyle Walker dont les errements défensifs auront été légion tout au long du tournoi.


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Yamine Lamal, tout lui sourit. ©Tous droits réservés.

Pour lui faciliter la tâche, Dani Olmo et Alvaro Morata tapent deux faux appels Chevtchenko-esque pour libérer l’espace. L’ailier droit espagnol de 17 ans – depuis la veille - le voit ou plutôt aperçoit son alter égo de quatre ans seulement son aîné : Nico Williams. Lequel profite de son temps d’avance sur Walker parti marcher sans Johnny pour tromper Jordan Pickford ; d’une frappe du gauche : 1 – 0. On joue la 47ème minute et les Espagnols exultent.


EURO LES ESPAGNOLS, CAR LA COUPE EST À EUX
Nico Williams a été le premier à prendre son envol. ©Tous droits réservés.

Dani Olmo, encore lui, se procure une occasion dans la foulée. Si les Anglais l’échappent belle, ils sont groggy inaptes à maintenir leur 3 – 4 – 3 dans lequel Jude Bellingham a été envoyé sur l’aile gauche pour voir s’il pouvait faire que Phil Foden qui y avait commencé le tournoi. Autant le dire maintenant la réponse est non.

Répondre, justement, Marc – les mains de - Guéhi  aimerait bien que ses coéquipiers déboussolés le fassent. Alors, le stoppeur gauche passe une gueulante (54ème minute). Encéphalogramme plat : ça ne bouge pas.

En face, les temps forts se multiplient à l’image du buteur Nico Williams dont la frappe passe à côté à la 55ème minute de jeu.

Quelques minutes plus tard, huit pour être très précis, Jude Bellingham, dans l’axe, se retourne et frappe.

Mais le portier ibérique Unai Simón voit le ballon passer à côté de ses buts.

COLE PALMER ET MIKEL OYARZABAL, LES REMPLAÇANTS ONT TOUJOURS RAISON

Passé à côté de sa finale, emprunté, Harry Kane cède sa place au buteur décisif face aux Pays-Bas : Ollie Watkins. Luis de la Fuente en fait autant et sort à son tour son capitaine : Alvaro Morata.

Mais c’est un autre entrant qui fera la différence : « Cold Palmer ».

COLE PALMER, WINTER IS COMING

Entrant décisif avec cette passe pour Ollie Watkins, face aux Pays-Bas, Cole Palmer récidive mais cette fois-ci, c’est lui qui marque après avoir bénéficié d’une remise de…Jude Bellingham. Trois minutes après son entrée à la place de Kobbie Mainoo, le coéquipier de Nicolas Jackson jette un froid chez les Espagnols. Cold Palmer.

EURO LES ESPAGNOLS, CAR LA COUPE EST À EUX
Mister Cold Palmer. ©Tous droits réservés.

Mais il était écrit quelque part que cette finale serait celle des remplaçants.

86ème minute de jeu. Mikel Oyarzabal se jette sur un centre de Marc Cucurella, devance Marc Guéhi et donne l’avantage aux siens. Espagne 2 – Angleterre 1.


EURO LES ESPAGNOLS, CAR LA COUPE EST À EUX
Se jeter même est étonné. ©Tous droits réservés.

Le score ne bouge pas malgré l’immense occasion de Marc Guéhi et le sauvetage sur la ligne de Dani Olmo ; toujours lui.

Pour la 4ème fois de leur histoire, un record, les Espagnols sont champions d’Europe. Et les Anglais d’arrêter de chanter jusqu’à nouvel ordre : « It’s coming home ! »



Dernière mise à jour : 25 janv.

« Va te coucher ! », répètent pour la dernière fois des parents passablement agacés à leur progéniture. Généralement après que les négociations à l’amiable aient échoué pour qu’il y ait des prolongations. Comme si ne pas finir le dessin-animé ou le livre ce soir les tuerait.

Des prolongations entre les Pays-Bas et l’Angleterre, il y a bien failli en avoir. Mais ça, c’était avant que le nouvel entrant, Ollie Watkins n’envoie les Three Lions en finale au bout du temps réglementaire (1-2). Retour/caméra/action sur la seconde demi-finale - de cet Euro 2024, après la qualification espagnole - qui a tenu toutes ses promesses.

EURO 2024 : WATKINS ET L’ANGLETERRE ENVOIENT LES PAYS-BAS OLLIE
Ollie oh, Ollie oh. ©YouTube
LES PAYS BATTENT L’ANGLETERRE D’ENTRÉE DE JEU

Les incidents entre « supporters », qui ont eu lieu en marge de ce Pays-Bas – Angleterre, auraient pu plomber l’ambiance du Signal Iduna Park, terrain de jeu (extra)ordinaire de Sébastien Haller et ses coéquipiers. Mais non.

Les 60 926 fans poussent leur équipe dès le départ. Et les joueurs le leur rendent bien.

7ème minute de jeu. Disposé derrière Memphis feu Depay, dans un 4 – 2 – 3 – 1, Xavi Simons bouscule intelligemment Declan Rice, avance vers les buts anglais et décoche une puissante frappe du droit qui termine sa course dans les filets de Jordan Pickford : 1-0. Xavi s’est fait un (pré)nom.

EURO 2024 : WATKINS ET L’ANGLETERRE ENVOIENT LES PAYS-BAS OLLIE
Désormais, appelez-le Simons. ©Tous droits réservés

Les Oranje ont pressé leur adversaire dès le début de la rencontre et ça a payé. Malgré tout, l’avance ne sera que de courte durée.

DENZEL DUMFRIES LA CHRONIQUE

L’Intériste Denzel Dumfries est capable du meilleur comme du pire. Après avoir laissé le Turc Akaydin sortir dans (son) dos, l’arrière droit néerlandais s’est repris et a adressé un centre Hallelujah repris par un Gakpo en bout de course. Score final : 2 – 1.



Cette fois-ci, c’est sur une action qui a fait/fait/fera parler d’elle encore et encore.


D’ailleurs, Virgil Van Dijk, encore plus somnolent, qu’un vigile qui toute la journée a dormi, a déclaré au micro de beIN Sports à l’issue du match que : « Mais je pense que cela veut tout dire que l’arbitre soit rentré assez rapidement après le match et n’ait pas eu le temps de serrer la main. »


Pour rappel, l’arbitre de la rencontre, Felix Zwayer, traîne derrière lui une réputation sulfureuse condamné pour des faits de corruption datant de 2004.

Aujourd’hui, c’est le coup de sifflet qu’il a porté à la bouche – après consultation de la VAR - pour siffler une faute de Denzel Dumfries sur Harry Kane. Lequel reprenait le ballon de volée quand le Hollandais tapait sa cheville.

EURO 2024 : WATKINS ET L’ANGLETERRE ENVOIENT LES PAYS-BAS OLLIE
Faute avouée, pénalty donné. ©Tous droits réservés

À l’écart des discussions, Captain Kane se concentre puis transforme le pénalty. 18ème minute de jeu, les deux équipes sont désormais à égalité : 1 – 1. Le show Dumfries ne s’arrête pas là.


22ème minute de jeu. Au terme d’un exploit individuel, Phil Foden, repositionné dans l’axe depuis que Southgate a laissé son 4-3-3 pour un 3-2-4-1 Guardiolesque, ou presque, pense donner l’avantage aux siens mais Dumfries sauve le ballon sur la ligne.


EURO 2024 : WATKINS ET L’ANGLETERRE ENVOIENT LES PAYS-BAS OLLIE
Foden pensait avoir fait le plus. ©Tous droits réservés

Pas de VAR cette fois-ci pour vérifier la décision. A few moments later…

29ème minute de jeu : sa tête trouve la barre transversale de Jordan Pickford sur un corner de Xavi Simons. Deux minutes plus tard, c’est autour de Phil Foden de trouver les montants à son tour sur une superbe frappe du gauche. Les deux équipes se quittent sur ce score de parité.

OLLIE WATKINS NE SE POSE PAS DE QUESTIONS

Meilleur joueur anglais depuis le début de l’Euro 2024 et auteur de l’égalisation salvatrice face à la Suisse avant d’inscrire son tir au but, Bukayo Saka marque au terme d’un mouvement initié par Phil Foden puis relayé par Kyle Walker. Mais le but du franchise player d’Arsenal est refusé pour un hors-jeu (79ème minute).

Hormis le remplacement à la mi-temps de Kieran Trippier par Luke Shaw, Gareth Southgate, qui a parmi ses assistants un certain Jimmy Floyd Hasselbaink, ancien international néerlandais et buteur de Chelsea, n’en avait pas fait.


À la 80ème minute, il en fait deux d’un coup et pas n’importe lesquels : Phil Foden sort, remplacé par Cole Palmer et surtout Harry Kane sort, remplacé par Ollie Watkins.

L’histoire ne dit pas si le coach anglais les a lancés pour faire la différence ou tout simplement pour remplacer numériquement deux joueurs cadres fatigués.

Mais l’histoire retiendra que sur une délicieuse passe en profondeur de Cole Palmer, à la 90ème minute de jeu, Ollie Watkins s’est joué de Stefan De Vrij, s’est retourné avant d’ajuster Bart Verbruggen : 2-1 pour l’Angleterre.


EURO 2024 : WATKINS ET L’ANGLETERRE ENVOIENT LES PAYS-BAS OLLIE
L'homme qui a mis les Pays-Bas à genoux. ©Tous droits réservés

Vrai but d’un avant-centre d’Aston qui a fait une saison pleine  avec Aston Villa : 19 buts et 13 passes décisives en Premier League.

Les Anglais exultent comme un seul homme. Les derniers changements tardifs de Ronald Koeman n’y changeront rien.


L’Angleterre est en finale comme lors de l’édition précédente. Et Watkins a envoyé les Pays-Bas au lit sans même avoir eu à crier : « Allez-y vous coucher ! » Quel exploit réalisé par celui qui attendait le jour de son jour.

« J’ai attendu ce moment depuis des semaines. Je jure sur ma vie que j’ai dit à Cole Palmer qu’il allait me servir aujourd’hui et que j’allais marquer. […] », dira-t-il après la rencontre.

Chose promise, chose due. Rendez-vous ce dimanche 14 juillet pour la finale Espagne – Angleterre.



« […] Elle est difficile, elle est ratée. On avait l’ambition d’être champion d’Europe, j’avais l’ambition d’être champion d’Europe. On ne l’est pas donc à partir de ce moment-là, c’est une compétition ratée. Mais c’est le football. Il faut passer à autre chose. L’année, elle a été longue. Je vais aller en vacances me reposer. Ça va faire beaucoup de bien et  revenir très fort. […] », explique, blouson de l’équipe de France sur les épaules, Kylian Mbappé aux perches tendues par des journalistes de L’Équipe notamment.



Quelques minutes auparavant, c’est un autre bleu de chauffe qu’il avait enfilé ou plutôt blanc de chauffe : celui des Bleus défaits 2 à 1 par une Espagne joueuse et talentueuse. Retour sur cette demi-finale où Kylian Mbappé et la France ont affiché leur vrai niveau.


EURO 2024 : MBAPPÉ ET LA FRANCE TOMBENT LE MASQUE
Mbappé a été l'ombre de lui-même. ©Tous droits réservés
MBAPPÉ PORTE LA FRANCE PLUTÔT QUE SON MASQUE

Disposés dans un 4 – 3 – 3 modelable en 4-4-2 une fois le ballon perdu, avec Antoine Griezmann, logiquement remplaçant compte tenu de ses performances ternes, bien au chaud sur le banc aux côtés d’un autre cadre inoffensif de la sélection, Olivier Giroud, l’équipe de France affronte l’Espagne qui évolue peut-être dans le même système certes mais disposent d’un jeune joueur phénoménal encore insouciant : Lamine Yamal.


5ème minute de jeu et c’est le gamin de 16 ans – il en aura 17 ce samedi 13 juillet, soit la veille de la finale de cet Euro 2024 – qui le premier tire véritablement son épingle du jeu. Mais sa spéciale – oui oui, il en a déjà une – « Je travaille l’adversaire avant de délivrer une merveille de centre enroulé pour un joueur qui coupe la trajectoire » trouve Fabián Ruiz ; étonnamment à son avantage dans un système où le collectif tourne round. Étonnant. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain manque d’ouvrir le score.


Trois minutes plus tard. Délesté de son masque, Kylian Mbappé voit peut-être mieux les choses en tout cas, il voit Randal Kolo Muani dans la surface de réparation qui esquisse des petits pas pour se mettre dans une bonne position. Le centre du néo-madrilène trouve son ex-coéquipier parisien : 1-0 pour la France.


EURO 2024 : MBAPPÉ ET LA FRANCE TOMBENT LE MASQUE
Kolo domine de la tête et des épaules. ©Tous droits réservés

Les Bleus ont un pied en finale. Ils ont presque fait le plus dur.

Averti à la 14ème minute de jeu, le vieux père Jesus Navas - du haut de ses 38 ans – a du mal face à Mbappé qui tente…à peine d’en profiter ; comme sur cette action à la 19ème minute.


LAMINE MET YAMAL LA DÉFENSE FRANÇAISE

Deux minutes plus tard, c’est le moment où Lamine Yamal - élu homme du match è décide de prendre les choses en main. L’ailier droit gaucher fixe Adrien « Le Duc » Rabiot, fait tanguer une partie de l’arrière-garde française avant d’enrouler une superbe frappe du gauche qui touche le poteau droit avant de terminer sa course dans les filets de Mike Maignan : 1-1.

EURO 2024 : MBAPPÉ ET LA FRANCE TOMBENT LE MASQUE
Rabiot est bien sur la photo de famille, en tout cas. ©Tous droits réservés

Le Duc lui avait dit qu’il devrait « faire plus de choses que ce qu’il a fait jusqu’ici ». Message reçu : 5/5. Le tout sous les yeux de M. Mbappé qui a préféré le laisser jouer plutôt que le presser éventuellement auparavant.

DANI OLMO ET L’ESPAGNE PASSENT LA SECONDE

Quatre minutes plus, 25èmeminute de jeu. Le remplaçant de Pedri, envoyé à l’infirmerie jusqu’à la fin du tournoi par le tout frais retraité Toni Kroos, un certain Dani Olmo n’est pas non plus dans le genre joueur de ballon. Celui avec lequel il s’amuse au milieu de William Saliba, Aurélien Tchouaméni avant de décrocher une frappe qui finit dans les buts de Mike Maignan...détournée par Jules Koundé. Le meilleur joueur français de cette compétition ne méritait pas ça : 2-1 pour l’Espagne.


EURO 2024 : MBAPPÉ ET LA FRANCE TOMBENT LE MASQUE
Dani Omo a mis la défense française à terre. ©Tous droits réservés

C’est sur ce score que les deux équipes rejoignent les vestiaires de l’Allianz Arena – terrain de jeu habituel du Bayern Munich - où cette première demi-finale se déroulait.

LE VRAI VISAGE DE KYLIAN MBAPPÉ ET LA FRANCE

EURO 2024 : MBAPPÉ ET LA FRANCE TOMBENT LE MASQUE
Tout au long de cet euro, il n'aura été qu'à 10% de ses capacités. ©Tous droits réservés

La Pologne pour le dernier match de poules, puis la Belgique (battue 1-0 ; but contre son camp de Jan Vertonghen pour son dernier match avec les Diables Rouges), le Portugal (battu 5 -3 aux tirs au but), etc. Jusqu’ici, l’équipe de France de Didier Deschamps avait surtout affronté des équipes qui refusaient de produire du jeu ou en étaient tout simplement incapables avec des joueurs incapables d’assumer leur statut d’antan (Cristiano Ronaldo, Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne).


Plus qu’une capacité à faire déjouer son adversaire, à utiliser des ailiers virevoltants -tels que Bradley Barcola particulièrement bon contre la Pologne et ce soir - pour casser des reins et autres, la France a essentiellement brillé par sa solidité défensive à l’image d’un William Saliba qui a sa place dans l’équipe-type du tournoi.

Mais à force d’accommoder le pragmatisme aux résultats, Didier Deschamps a montré le vrai visage de la France : une équipe sans identité de jeu, si tant est que la solidité en soit une, sans projet et avec des stars en méforme comme la plupart d’ailleurs dans ce tournoi d’une grande pauvreté individuelle. Et Kylian Mbappé en est le parfait exemple.


Ni son contrôle porte-manteau (65ème) ni son action manquée (85ème), après un exploit individuel de celui qu’il a barré dans ce couloir gauche : Bradley Barcola, ne changeront les choses.


La vérité c’est qu’avec ou sans masque Kylian Mbappé - auteur d’un but et d’une passe décisive – n’aura jamais été la hauteur d’un statut qu’on lui a offert sur un plateau. Cette élimination logique par rapport à l’opposition espagnole, mieux huilée, plus lisible dans les intentions, marque le point final d’une année « L’année, elle a été longue, a-t-il dit. Je vais aller en vacances me reposer. Ça va faire beaucoup de bien et  revenir très fort. […] » Rendez-vous dans quelques jours pour la présentation officielle en tant que joueur du Real Madrid.



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