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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« Il ira à Tranmere Rovers après ça. », commentait il y a quelques mois de cela l’ancien mancunien Roy Keane à la télévision. Le toujours prêt-à-mesurer ses paroles fielleuses et ancien capitaine des Reds Devils, portés par Amad Diallo jusqu’à sa blessure, fulmine en plateau contre un liverpuldien. 

Ce n’est pas la première fois que l’Irlandais tacle un adversaire, lui a détruit la carrière de Haaland père.

Cette fois-ci, c’est au vice-capitaine de Liverpool qu’il s'en prend : Trent Alexander-Arnold. Le latéral droit moderne serait coupable - selon lui - d’avoir mal défendu, le 5 janvier dernier, lors du derby du nord Liverpool – Manchester (2-2). Chose qui ne gêne nullement le Real Madrid qui, selon plusieurs sources, est sur le point de recruter l’Anglais ; dont le contrat expire le 30 juin prochain

ALEXANDER-ARNOLD, LA NOUVELLE TRENT DU REAL
Tout nouveau, tout beau (sourire). ©Tous droits réservés.

ALEXANDER-ARNOLD, LA NOUVELLE TRENT DU REAL MADRID

Pendant que certains de maîtriser la dernière trend TikTok s'efforcent, ailleurs, d'autres concentrent leurs forces.

Après David Alaba, Antonio Rüdiger et surtout Kylian Mbappé, les Madrilènes s'apprêtent à recruter un (grand) joueur sans indemnité de transfert certes mais grosse prime à la signature.


Selon les informations de deux spécialistes des transferts, David Ornstein & Fabrizio Romano, ce bonus est équivalent à « une somme de transfert raisonnable ». Autrement dit : « 10 millions c’est pour manger alloco ! »


N’en déplaise à certains supporters liverpuldiens, vexés et énervés que cet enfant formé au club s’en aille, ce mariage entre l’arrière droit de 26 ans, qui cette saison a délivré 6 passes décisives en 28 matchs de Premier League, et le Real Madrid, qui a entamé une cure de jouvence depuis des années, est celui de la raison. 


LES FANS ONT LEURS RAISONS QUE LE REAL IGNORE

Certains fans auraient donc voulu que Trent Alexander-Arnold, dont la grand-mère maternelle a été la première vraie petite amie de Sir Alex Ferguson, écoute leurs battements de cœur et signe un nouveau contrat. Mais les fans ont leur raison que le Real ignore. 


En effet, froid et calculateur, le plus grand club du monde, avec ses 15 Champions League, surveillait la situation contractuelle du vice-capitaine de Liverpool depuis un an avant d’attendre sagement qu’il soit libre de signer où il veut. Chose possible depuis le 1er janvier 2025.

ALEXANDER-ARNOLD, LA NOUVELLE TRENT DU REAL
Je serai ton meilleur ami. ©Tous droits réservés.

Outre la possibilité de les rejoindre, et accessoirement de côtoyer de son pote Jude Bellingham, mais aussi de gonfler son palmarès déjà fourni certes (1 Champions League, 1 Premier League, 1 Cup, 2 Coupes de la Ligue  anglaise), il y avait aussi celle de toucher un salaire mirobolant : 220 000 livres sterling par semaine. Ce qui le placerait à la neuvième place d’un Top 10 dominé par Kylian Mbappé et ses 506 793 livres sterling


Qui dit arrivée de Trent Alexander-Arnold dit nouvelle équipe-type.


AVEC ALEXANDER-ARNOLD, COMMENT LE REAL VA-T-IL ÉVOLUER ?

Á moins que le Brésil, sévèrement corrigé par des argentins agressifs, ne parvienne à faire signer Carlo Ancelotti, le Real Madrid évoluera dans son 4 - 4 - 2 qui devient 4 - 2 - 3 - 1 si besoin est.

ALEXANDER-ARNOLD, LA NOUVELLE TRENT DU REAL
Travaux d'embellissement en cours. ©Tous droits réservés.

Aussi, le double vice-champion d'Europe occupera le flanc droit en lieu et place de Lucas Vázquez, mais surtout, Dani Carvajal. L’habituel titulaire du poste et légende du club est éloigné des terrains depuis octobre 2024 et sa blessure aux ligaments croisés.


Dans pareil système, le frêle défenseur, dont les qualités naturelles sont surtout celles de passe et de vision de jeu plutôt que la dureté sur l'homme, pourrait même échanger de place avec le couteau suisse de l’équipe : Valverde. 

Si par exemple, il faut davantage de maîtrise au milieu quand ce ne sont pas les coups de pied arrêtés que ce redoutable tireur - particulièrement de coups francs - exécutera.

ALEXANDER-ARNOLD, LA NOUVELLE TRENT DU REAL
Quelqu'un qui a fait mal au Barça a forcément sa place au Real. ©Tous droits réservés.

Ses longs ballons risquent souvent de trouver preneurs avec les deux flèches de devant. L’international anglais va dans une certaine mesure assurer le remplacement de Toni Kroos. L’autre devrait revenir à…Martín Zubimendi. 


En effet, le Real Madrid s’intéresse au milieu de terrain qui était pourtant proche de rejoindre leur futur adversaire en ¼ de finale de la Champions League : Arsenal. La bataille sur et en dehors du terrain promet. 


Quant au plan madrilène, s’il se déroule comme prévu, Trent Alexander-Arnold devrait disputer avec son futur nouveau club la Coupe du monde des clubs ; qui aura lieu du 15 juin au 13 juillet prochain. L’ouverture exceptionnelle du marché des transferts en Premier League, du 1er au 10 juin, faisant. C’est Roy Keane qui va être super content. Lui qui avait prédit que : « Il ira à Tranmere Rovers après ça. »



« Qu’ils aillent se faire foutre ! », a clamé haut et fort Raphael Dios Belloli dit Raphinha lors d’une interview accordée à la légende barcelonaise Romario. Les jeunes personnes, quittez !

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Déclaration qui porte préjudice, quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés.

Apparemment, le joueur du Barça, qui fait une superbe saison, avec notamment 23 G/A en 27 matchs de Liga, ignore le célèbre dicton sinon il n’aurait pas vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Les dieux du football ayant un sens de l’humour divin, ils ont concocté un incroyable Argentine - Brésil (4-1) dans ces éliminatoires pour le Mondial 2026 ; avec des Argentins agressifs qui n’auront rien épargné ni à un Brésil inoffensif, ni à celui qui a eu la langue un peu trop pendue. Retour sur ce match au sommet.


DES ARGENTINS PRESSÉS ET PRESSANT LE BRÉSIL 

L’Estadio Monumental est gbé, rempli comme meeting présidentiel d’un candidat qui avait pourtant promis de ne faire que deux mandats. Son mandat de champion du monde, les Argentins, qui font autant parler d’eux sur et en dehors du terrain, avec leurs chants racistes, y tiennent. Et dès le début de la rencontre, l’Abileceste, qualifiée pour le Mondial 2026 et privée, elle, de Lionel Messi blessé, marque son territoire face à une Seleçao docile. À cause de l’absence de joueurs comme Alisson, Neymar Jr, encore blessé ou encore Bruno Guimarães, suspendu ? Personne ne saura jamais si les choses auraient pu être différentes avec eux. Par contre tout le monde a vu et compris que le Brésil n’est plus le Brésil de Ronaldo, Ronaldinho, Rivaldo & Cie. Rest in peace !


Et c’est Julian Alvarez, attaquant soldat de Diego Simeone, qui ouvre le score avec Tiago Almada à l’origine de l’action. Quatrième minute de jeu et déjà les Auriverde sont menés à 1 - 0

Le pressing étouffant, leur hargne, leur capacité à couper les lignes de passe empêchent les Brésiliens de ne serait-ce que d’aligner deux passes pour arriver vers les buts d’Emiliano Martínez ; gardien préféré des Français


Un peu moins de dix minutes plus tard, c’est l'interprète de chants racistes à ses heures perdues Enzo Fernández, traîne dans la surface pour mieux battre Bento : 2 - 0 ! Le milieu de terrain du surpeuplé Chelsea, on le retrouve plus tard à la passe pour Mac Allister et le (3 - 1) ! 


LES ARGENTINS LEUR OFFRENT UNE RÉDUCTION DU SCORE 

L’Estadio Monumental continue son rôle de douzième homme. Si à la télévision, on n’entend la ferveur que dire des vingt-deux acteurs dont les oreilles doivent littéralement siffler ?


Celles de Cristian Romero, Atlético Madrid-compatible pour le plus grand bonheur de Diego Simeone qui le veut, ont dû siffler un peu plus que les autres quand il a commis l’erreur de retarder une relance dans l’axe. Matheus Cunha en profite pour récupérer le ballon, résiste à sa charge et, déséquilibré, le place proprement hors de portée de Martinez : 2 - 1


OTAMENDI ET LES ARGENTINS FINISSENT PAR DIRE DEUX MOTS À RAPHINHA

Et pendant ce temps-là, Vinícius Júnior enfile sa tenue légère d’Agent Provocateur mais habitué à le côtoyer en Liga, Nahuel Molina ne tombe pas dans le panneau. 

Parce qu’il était écrit, dans le ciel étoilé, que Raphinha, lui, y tomberait, une embrouille éclate peu avant la fin de la première période. 


Tagliafico commet une grosse faute sur Raphinha. La cible brésilienne se relève et pousse le fautif.

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Raphinha - Tagliafico, les présentations sont faites. ©Tous droits réservés.

Paredes pousse à son tour Raphinha avant qu’une échauffourée éclate. Otamendi, qui serait parfait dans un rôle de Sicario Netflix-esque, saisit l’occasion pour dire deux mots à Raphinha : « Parle moins ! Parle moins ! »

DES ARGENTINS AGRESSIFS MUSELLENT RAPHINHA ET LE BRÉSIL
Gestes barrière (de la langue) bien respectés. ©Tous droits réservés.

Le quatrième et dernier but est à la fois anecdotique et intéressant. Déjà parce que les Brésiliens n’y étaient plus et aussi parce que Giuliano Simeone, fils de, à peine entré, trouve le moyen de marquer dans cet Argentine - Brésil.

Quant à la fin du match, elle est le théâtre de nouvelles tensions entre Raphinha et ses nouveaux meilleurs ennemis. Emiliano Martínez, qui a trouvé bon de jongler dans sa surface provoquant la désapprobation de son coach Scaloni, le bouscule. Enzo Fernandez l'infantilise, Romero, lui, le calme et lui indique la route vers les vestiaires. C’est l’énergique Endrick qui le tire de ce guet-apens naissant. 



Ce 25 mars 2025, Raphinha, logiquement éliminé de la course au Ballon d’Or, après Mohamed Salah et sa piteuse double confrontation contre le Paris Saint-Germain, a sans doute ressassé ses paroles : « Qu’ils aillent se faire foutre ! »








« Tu t’amuses, on t’élimine ! », met en garde Himra dans Banger. Son qui est partout, partout depuis sa sortie.

Hier dans un stade Félix Houphouët-Boigny, anormalement rempli pour un premier jour de la semaine, les Éléphants de Côte d’Ivoire, après une première mi-temps satisfaisante, n’ont plus été nulle part. Certainement pas vers les buts des Scorpions de la Gambie ; pour ce match comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.Retour sur un coup du scorpion à peine réussi.

LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
Sébastien Haller, encore décisif. ©Tous droits réservés.

LA CÔTE D’IVOIRE SE RASSURE, RASSURE SON MONDE FACE À LA GAMBIE

Les signes du patient ivoirien, incapable de produire du jeu à défaut d’un beau jeu, étaient encore visibles lorsque les Éléphants sont arrivés sur le verte pelouse du Félicia ; pour affronter la Gambie. 

Peut-être a-t-il entendu les doléances de tout un chacun, à commencer par celle de la rédaction de Petits Poteaux, qui Diomandé qu’on donne leur chance à deux joueurs, toujours est-il, que le médecin en chef Faé a procédé à quelques opérations.


Basculement d’un abominable 3 - 4 - 2 - 1 à un système hybride à mi-chemin entre le 4 - 3 - 3 et le 4 - 2 - 3 - 1

LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
How it started.

Les premiers signes de guérison sont visibles : les Ivoiriens s’y retrouvent plus facilement, naturellement à l’image d’Ibrahim Sangaré et surtout Nicolas Pépé. Les deux sont d’ailleurs à l’origine du seul et unique but de la partie. 


UN AIR DE DÉJÀ-VU 

Déviation du premier pour le second. Son centre vers Sébastien Haller est mal repoussé par la défense gambienne. Simon Adingra récupère le ballon, contrôle le cuir avant d’ajuster un mini-centre pour la tête rageuse de l’attaquant du FC Utrecht : 1-0, 16ème minute !


LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
Haller, il est venu, il a vu occasion : il ne l'a pas ratée. ©Tous droits réservés.

Adingra à la passe, Haller à la conclusion : comme une histoire de déjà-vu lors de la finale de la CAN 2023. 


BABA DEVANT MOHAMED DIOMANDÉ

Simon Adingra, on le retrouve quelques (deux) minutes plus tard, quand l’ailier gauche court, rattrape, dépasse son coéquipier et concurrent en club : Yankuba Minteh. C’est la dernière action bien menée, négociée par le numéro 10 des Éléphants à court physiquement. Son face-à-face manqué contre le portier Jarju, alors qu’il était hors-jeu, met plus en valeur la qualité de passe d’un Mohamed Baba Diomandé des grands soirs.

Le milieu de terrain a été plus disponible qu’un distributeur de billets en pleine fin du mois ! N’eût été la barre, le joueur filiforme marquait son premier but en sélection. 


LA GAMBIE REPREND LE DESSUS DEVANT UNE CÔTE D’IVOIRE AMORPHE

La seconde mi-temps démarre mal et ce dès l’instant où Evan Guessand, auteur de son premier but face au Burundi, remplace Nicolas Pépé blessé. Premier tournant décisif. 

LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
Not Pépé qui a déstabilisé adversaires et coéquipiers. ©Tous droits réservés.

Plutôt que de sagement occuper le couloir droit comme son prédécesseur, d’y apporter le danger, soit en fixant l’adversaire avant de le dribbler, soit en centrant pour un coéquipier, non le Niçois installe son campement aux abords de la surface, quand il n’y est pas. Résultat : Wilfried Singo, déjà en difficulté.


YAHIA FOFANA, LA RECONNAISSANCE

La Côte d’Ivoire souffre et pas qu’un peu. Mais heureusement, elle a dans ses rangs, ou plutôt dans ses buts, un gardien de but digne de ce nom : le sieur Yahia Fofana.

Déjà auteur de plusieurs arrêts décisifs (le pénalty contre le Mali, en quart de finale de la CAN 2023, son plongeon face au Gabon, lors de ces mêmes éliminatoires pour le Mondial 2026, etc.), le portier d’Angers les a encore multipliés. Notamment à Fadera à la 56ème minute.

LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
S'envolement, travaillement. ©Tous droits réservés.

Les pieds plantés dans la pelouse, Jean-Philippe Gbamin n'est plus dans le confort climatisé du 3 - 4 - 3, comme Troost-Ekong avant lui, voit l’adversaire s’échapper, se présenter face à Yahia Fofana qui remporte son duel. La reconnaissance parce que sans lui, la Côte d’Ivoire faisait match nul ou pis encore perdait ; plombée par de nombreux changements tactiques. 


DES ENTRÉES QUI SORTENT LA CÔTE D’IVOIRE DE SON MATCH

L’entrée d’Evan Guessand n’est pas la seule à montrer dans toutes les écoles de foot pour ne plus jamais être reproduite ! Celle du chouchou national Oumar Diakité, à la 68ème minute, aussi. 


C’est simple : le volontaire joueur qui répète les efforts à défaut de centres de qualité a très peu existé. Celle de Jean-Philippe Krasso, entré en même temps que le Rémois, est moins catastrophique certes mais s’inscrit bien dans la perte de repères des joueurs.

LA CÔTE D’IVOIRE RÉUSSIT Á PEINE SON COUP DU SCORPION FACE À LA GAMBIE
How it ended. ©Tous droits réservés.

Le passage du 4 - 3 - 3 au 4 - 4 - 1 - 1a été mal réussi. L’indiscipline tactique de certains joueurs (Guessand) et l’errance d’autres (Gbamin) auraient pu être encore plus préjudiciables mais on nous dit à l’oreillette que : « L’essentiel est fait ! » est fait. 


La Côte d’Ivoire, qui n’a plus disputé de coupe du monde depuis le Mondial 2014 et la glissade sur la Grèce, est attendue au tournant par ses supporters fanatiques, des observateurs avertis. Si elle s’amuse, on l’élimine comme dirait l’autre. 



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