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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

Dernière mise à jour : 19 févr.

« Oh ! Avance là ! », hurlent de plaisir – apparemment – des conducteurs pressés de klaxonner. Un coup par-ci, un coup par-là, les voici transformés en une fraction de secondes en pollueurs sonores.

D’avancer, plus vite, Jude Victor William Bellingham, l’Anglais de 21 ans qui à cet âge-là a déjà 1 Coupe Intercontinentale, 1 Champions League, 1 Liga, n’a jamais eu besoin qu’on le lui dise. 

Á force d’aller de l’avant, l’ex coéquipier de Sébastien Haller, occupe naturellement le même poste que l’Ivoirien : avant-centre. 

Mieux, même, le milieu de terrain du Real Madrid a créé un poste hybride : celui d’avance centre

Hier, face à des Citizens convalescents incapables de maintenir l’avantage (2-3), le troisième du Ballon d’Or 2024, derrière Vinícius et Rodri, le finaliste malheureux de l’Euro 2024, s’est encore illustré dans ce rôle. Explications. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Orange Is The New Black. ©Tous droits réservés

JUDE BELLINGHAM, L’AVANT-CENTRE QUE LE REAL A SIGNÉ

Le 1er juillet 2023, Florentino Pérez perd l’un de ses chouchous, auréolé d’un Ballon d’Or, quelques mois auparavant : Karim Benzema. L’enfant de Bron, situé dans la banlieue lyonnaise, l’homme aux cinq Champions League s’envole pour l’Arabie Saoudite comme d’autres footballeurs de renom cet été là tels que Fabinho, Sadio Mané, Neymar, déjà rentré à Santos, etc.

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Arab Money.
BUSY DAY 

Ce même 1er juillet 2023, le président de la Maison Blanche lâche 113 millions d’euros, soit 7 millions de moins que sa valeur marchande de l’époque selon Transfermarkt, pour s’offrir un Galactique : Jude Bellingham. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Un métis à la Maison Blanche. ©Tous droits réservés

Les Merengue signent un milieu de terrain, tantôt offensif, tantôt défensif. Il est ce que les Anglais appellent facilement et vulgairement : un box-to-box. Dès qu’un milieu dispose de suffisamment de coffre pour faire facilement l’aller-retour entre Londres et Paris, Paris et Abidjan, on lui colle illico presto cette étiquette à la peau. Ça, c’est Jude Bellingham !


Doté d’une technique soyeuse, avec ses longues chaussettes trouées, pour contrebalancer la pression exercée par les bas nouveaux, le numéro 5 du Real Madrid, qui autrefois appartenait à un certain Zinedine Zidane, sait aussi marquer des buts. C'est Belligoal !


Deux vérités peuvent coexister partout hormis sur Twitter. 


Et les Madrilènes s’en rendent très vite compte que leur nouvelle tête d’affiche, dans leur projet de dominer l’Europe, le Monde. Mais d’abord la Liga EA Sports : It’s in the game! 


BAS LES BASQUES !

Athlétic Bilbao - Real Madrid, épisode 1 saison 2023/2024. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Comment le Real Madrid jouera majoritairement cette saison là. ©Tous droits réservés

Placé à la pointe d’un système en losange, un 4 - 3 - 1 - 2, et les deux flèches brésiliennes de devant Vinícius Júnior et Rodrygo Goes, l’Anglais évolue donc juste derrière eux. Histoire de mieux profiter de leurs courses dans des directions diamétralement opposées ; les deux étant avant tout des joueurs de couloir plutôt que des attaquant de pointe. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Approchez, regardez Jude Bellingham. ©Tous droits réservés

Sa projection quasi systématique vers l’avant se matérialise par un but. Sur un corner de David Alaba, l’amateur de roulettes zidanesques manque sa reprise, tope plutôt le ballon qui meurt dans les buts basques (0-2, 36ème minute).


Le match suivant, face à Almería cette fois-ci. À l’exception d’Eduardo Camavinga, remplacé par le champion du monde 2014, Toni Kroos, c’est le même onze que Carlo Ancelotti reconduit. 


LA SURFACE DE RÉPARATION, SON CHAMP D’EXPRESSION

Coup de billard dans la surface adverse, c’est qui qui est là pour en profiter et égaliser par la même occasion ? Jude Bellingham (1-1, 19ème).

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin quand on a Toni Kroos, qui voit le départ et la fin d’une action de but ? L’Allemand aperçoit la course de l’Anglais pour se retrouver dans la surface. Celui-ci n’a plus qu’à reprendre le ballon du crâne. (1-2, 60ème


Le double buteur, reconnaissant, le somme de venir se faire remercier. Score final : 3-1 pour les Madrilènes. 


Celta Vigo , Girona, Osasuna, etc. L’international anglais inscrit ses (4) buts suivants dans la surface. Soit à la suite d’un mouvement qui finit dans la zone de vérité, soit en renard des surfaces. Jude Inzaghi


Il faut attendre le 28 octobre 2023 et le Clásico pour le voir inscrire un but hors de la surface en Liga. Et quel but ! Une puissante frappe du droit, mi-extérieur, mi-coup de pied. 

Avant son traditionnel but de renard des surfaces pour offrir la victoire aux siens. 


Le Barça s’incline à l’aller comme au retour. Qui caché dans le dos de Jules Koundé et de la défense catalane inscrit le but victorieux ? Belligoal


Le Real Madrid termine cette saison 2023/2024 avec la Liga, la Champions League entre autres. 

Le vingtenaire délivre 13 passes décisives, inscrit 23 buts en 43 matchs. Le tout en n’ayant occupé qu’une seule fois seulement le poste d’avant-centre - toujours selon Transfermarkt.

C’était en Champions League et le match retour contre Leipzig (0-1). Rencontre, au cours de laquelle, il a délivré une passe décisive. 


UN SEUL JOSELU PART ET TOUTE VOTRE AXE EST DÉPEUPLÉ

Madrid, Espagne : mercato estival 2024. Kylian Mbappé, champion du monde 2018, finaliste malheureux de l’édition suivante, malgré un triplé qui fera date dans l’histoire, Golden Boy 2017 et j’en passe, rejoint le Real Madrid pour la très, très forte de zéro euro. Sachant que sa valeur marchande était alors estimée à  180 millions d’euros. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Un rêve de gosse qui se réalise. ©Tous droits réservés

Si le Terre entière pleure Toni Kroos qui quelques mois auparavant à annoncer son départ à la retraite, peu en font autant pour un joueur qui a pourtant tout donné à ce Real Madrid qu’il était même venu voir à Paris ; et ce cafouillage monumental lors de la finale de la Champions League face au Liverpool de Mohamed Salah (victoire madrilène, 1-0).

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Un supporter comme les autres. ©Tous droits réservés

José Luis Mato Sanmartín dit Joselu. L’avant-centre de la Roja avec laquelle il a remporté l’Euro 2024 rejoint Al-Gharafa et le Qatar alors même que le Real s’apprêtait à lever son option d’achat. Probablement pour les services rendus face au Bayern Munich ; en demi-finale retour de la Champions League. (2-1).


Le Real Madrid démarre donc la saison sans véritable N.9 mais avec un N.9 floqué dans le dos de Kylian Mbappé. 

Naturellement, l’axe est délaissé, dépeuplé, déserté. 

BELLINGHAM AVANCE CENTRE, JUSQU’Á QUAND ?

Cette saison, le grand frère de Jobe qui fait le sien à Sunderland, en Championship,  marque moins. 7 buts en 19 matchs de Liga


CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Les Beatles peuvent aller se rhabiller. ©Tous droits réservés

En cause le repositionnement obligatoire de l’Anglais sur le flanc gauche, dans un 4 - 4 - 2 en phase défensive qui se transforme en 4 - 2 - 4, en phase offensive, lorsque l’Italien sourcilleux de satisfaire tout le monde aligne les 4 Fantastiques devant. 


CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
4 - 2 - 4 , version 1.

Ou la seconde version lorsqu'il est carrément aux avant-postes.


4-2-4 ; version avance centre.
4-2-4 ; version avance centre.
BELLINGHAM MOINS CRÉATEUR QUE PEDRI

Loin des buts, son efficacité en pâtit logiquement. 6 passes décisives pour 25 chances créées dans cette même Primera División


À titre de comparaison, Pedri, le maestro d’un Barça joueur, lui, en a créé 39 mais délivré 3 passes décisives seulement. En ayant en plus disputé (3) trois matchs de plus. 


Bloqué à gauche par Vinícius et Mbappé qui se marchent certes moins sur les pieds, mais sont spontanément aimantés l’aile gauche, bloqué à droite par le travailleur et technique Rodrygo Goes, le milieu gauche a du mal à exister.  Conséquence : le joueur généreux prend des initiatives, joue son ballon, celui d’un avance centre

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Il a trouvé chaussure à son pied à défaut de la place parfaite. ©Tous droits réservés

Là où d’autres vont privilégier la passe en retrait pour mieux analyser la situation, humer l’air, comme si un bulletin météo allait tomber, le numéro 10 des Three Lions, lui, préfère entamer une série de passes (88,3% de passes réussies selon Who Scored) pour aller vite vers l’avant, ou encore dribbler ; chose que sa protection de balle lui permet. 

Finalement, ce que certains appellent dépassement de fonction chez lui, ce sont les mouvements signature mêmes d’un avance centre. 


En outre, la faible implication défensive du duo Mbappé - Vinícius, l’oblige à en faire plus et par conséquent il perd du jus et de la lucidité.


REMETTRE L'ÉLU AU CENTRE DU SUFFRAGE

Jude Bellingham est bon lorsqu’il est en face du jeu.  

On ne sait pas pas s’il veut ou quoi mais on sait grâce à Opta que c’est sa position préférée, préférentielle à : 42% contre 2% seulement en tant qu’... avant-centre. 

Samedi lors du derby madrilène, lorsqu’en seconde mi-temps, le changement tactique est plus visible, que le 3ème meilleur buteur du club en Liga (7 réalisations) est repositionné dans l’axe dans un 4 - 2 - 3 - 1, c’est lui qui manque d’abord de tromper Jan Oblak avant que Kylian Mbappé ne finisse par le faire.

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Comment le Real a évolué en seconde période.

Quelques minutes plus tard, c’est encore lui qui jaillit mais qui trouve la barre transversale cette fois-ci. 


Jusqu’à ce que le Real Madrid signe un véritable N.9, et même au-delà, Jude Bellingham est et sera toujours l’avance centre


Celui qui a poursuivi la course de Vinícius jusque dans la surface pour ensuite tacler le ballon (2-3, 92ème

Celui qui n’a pas attendu, qui n’attend, qui n’attendra pas qu’on lui ordonne : « Oh ! Avance là ! » Comme ce soir face à City. 







Ça y est ! Le mercato hivernal est terminé et avec lui les derniers espoirs de ces clubs désireux de rectifier le tir. D’autres encore ont pu le faire en signant des joueurs d’un certain calibre.

C’est le cas particulièrement pour Aston Villa qui récupère le mal-aimé, l’ex-enfant chéri du club d’Amad Diallo : Marcus Rashford. Gros plan sur ces transferts marquants du mercato hivernal.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La nouvelle Villa de Marcus Rashford. ©Tous droits réservés

MARCUS RASHFORD, VILLA BASSE

L’accès à la propriété est au commun des mortels ce que les grosses chaînes brillantes sont aux rappeurs : un signe extérieur de richesse. Rares sont donc ceux qui passent devant l’occasion.


Marcus Rashford, lui, n’a pas tellement eu le choix.


Mis au placard par un entraîneur, qui préfèrerait mettre l’entraîneur des gardiens si besoin est plutôt que lui, le numéro 10 mancunien n’avait d’autre choix que de chercher une nouvelle maison, une nouvelle villa. Ça sera Aston Villa et Unai Emery. Historiquement c'est moins clinquant que United mais c'est une superbe opportunité en l’état actuel des choses. Contrairement aux Reds Devils, les Villans, eux, disputent la plus prestigieuse des compétions européennes : la Champions League.


Un partenariat gagnant-gagnant comme le disent ces entrepreneurs qui veulent toujours économiser le moindre sou.


RASHFORD, LE REMPLAÇANT DU REMPLAÇANT

Les londoniens, eux, cherchaient à combler le départ de leur jeune attaquant colombien, Jhon Durán, parti contre la modique somme de 75 millions d’euros pour l’Arabie Saoudite et son projet ô combien sportif. Le Colombien rejoint Al-Nassr où un certain Cristiano Ronaldo fête en ce moment même ses 40 ans.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Attention, nouveau duo choc. ©Tous droits réservés

À 27 ans, l’Anglais est prêté jusqu’à la fin de la saison. À lui de saisir sa chance et montrer qu’il est toujours – quelque part – ce virevoltant ailier gauche ; capable de marquer des buts.


L’autre gros transfert de ce mercato hivernal concerne également un ailier gauche : Kvicha Kvaratskhelia.


KVARATSKHELIA, ICI C’EST PARIS

Pourtant réputé pour sa capacité à être inflexible dans les négociations, le président napolitain Aurelio De Laurentiis a pourtant fini par lâcher son joyau géorgien : Kvicha Kvaratskhelia ou « Kvaradona » pour les supporters napolitains.

Désormais, ce sont les Parisiens qui doivent lui en trouver un de nouveau surnom. Il les a rejoints pour la modique somme de 70 millions d’euros hors bonus.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
2029 raisons d'être heureux. ©Tous droits réservés

Le Géorgien a fait ses grands débuts le 25 janvier dernier face au Reims d’Oumar Diakité. Bilan : une passe décisive pour l’homme en forme : Ousmane Dembélé. De quoi voir la suite venir.


Lorsqu’en 2019, il quitte son Benfica Lisbonne pour l’Atlético Madrid, histoire de remplacer Antoine Griezmann qui a posé ses valises à Barcelone, João Félix n’avait pas imaginé pareille suite. Prêt sur prêt sur prêt.

L’ancien Benfiquiste, après Chelsea, Barcelone, re Chelsea, atterrit à Milan.


JOÃO FÉLIX, PROJET ERASMUS

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Pas sûr qu'il y fasse Milan. ©Tous droits réservés

Prêté jusqu’à la fin de la saison, le Portugais capable de jouer ailier gauche, avant-centre ou encore deuxième attaquant, son compatriote Rafael Leão. Milan n’est plus le Milan des années 2000 mais ça reste une belle destination pour compléter son projet Erasmus qui prend forme lentement mais sûrement.



Ce n’est pas le seul prêt significatif côté milanais.


WALKER, MORATA, AGBADOU : LES AUTRES TRANSFERTS MARQUANTS

« Un capitaine n’abandonne jamais son navire. », paraît-il.

Cette maxime, Kyle Walker l’a ignorée. Le sextuple vainqueur de la Premier League, vainqueur aussi de la Champions League 2023, s’est tranquillement dirigé vers la sortie pendant que les Citizens commençaient à se noyer avant même de se faire taper par Arsenal.


C’est Guardiola lui-même qui l’a annoncé avant que les choses ne soient officielles.


Depuis le 24 janvier dernier et ce jusqu’à la fin de la saison, Kyle Walker est un joueur du Milan AC.


RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
Un Walker venu boire la concurrence. ©Tous droits réservés

Toujours chez les Rossoneri, à noter aussi le départ pour incompatibilité d’humeur apparemment avec son coach volcanique Sergio Coinçeão, d’Álvaro Morata.




Son suspicieux (?) tour du monde en 80 clubs continue donc.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La machine à laver.

Et le meilleur pour la fin : Emmanuel Agbadou.

C’est – pour le moment en tout cas – LA très bonne affaire de ce mercato hivernal.

Depuis qu’il a rejoint Wolverhampton, le calme et solide défenseur central ivoirien enchaîne les grosses performances.

RASHFORD, KVARATSKHELIA, JOÃO FÉLIX : LES TRANSFERTS MARQUANTS DU MERCATO
La reconnaissance. ©Tous droits réservés

Ce week-end, il a été désigné homme du match après la victoire de son équipe sur Aston Villa (2-0). Pas sûr qu’avec Marcus Rashford, les autres auraient éventuellement été différentes.

Rendez-vous à la fin de la saison pour savoir si les prêts ont été payants.

 

« L’erreur est humaine, persévérer [dans celle-ci, NDLR] est diabolique. », dit-on.

Ce proverbe, plus populaire que les paroles de Not Like Us, qui hier a remporté une demi-dizaine de Grammy Awards, particulièrement, celui de Best Music Video, que nul n’est censé l’ignorer.


Dans ces conditions, c’est encore plus invraisemblable que les Citizens les multiplient, ces fautes et autres aberrations, pour le plus grand bonheur des Gunners d’Arsenal. Ce dimanche 2 février, ils leur ont mis une manita pour un score final sans appel : 5 – 1 ! Retour à l’Emirates Stadium.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Zen, soyons zen. ©Tous droits réservés

LES ERREURS DES UNS FONT LE BONHEUR D’ARSENAL

Les joueurs de Guardiola ont la tête dure ou plutôt ailleurs, peut-être déjà au Real Madrid qu’ils affrontent le 11 février prochain ; en barrage aller de la Champions League.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Lui aussi. Il a donné les chaussures pour se faire botter.

Les hommes de Guardiola ont la tête dure ou plutôt ailleurs, sinon ils ne commettraient plus les mêmes fautes d’inattention qui avaient failli leur coûter cher face à Chelsea ; la semaine dernière.

Pas d’Abdulkodir Khusanov, qui disputait son tout premier match en Premier League, à blâmer : non, non.

UN PETIT SUISSE QUI DÉGUSTE

Aujourd’hui, c’est l’expérimenté suisse Manuel Akanji, placé en stoppeur droit dans une défense à trois, aux côtés de John Stones et Joško Gvardiol. Le Croate relance vers son coéquipier helvète.

Sous la pression des Gunners, il est dans la nasse et tente de trouver un coéquipier. Declan Rice sur l’interception passe aussitôt le ballon à Kai Havertz. Sans paniquer, l’Allemand trouve en retrait son capitaine Martin Odegaard ; qui inscrit son second but seulement de la saison.

Même pas de deux minutes de jeu et, Arsenal mène 1 – 0.

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L'autre norvégien de la Premier League.
FAUSSES ALERTES

Le but refusé de Gabriel Martinelli refusé pour un hors-jeu n’est qu’un avertissement. (5ème minute)

La tête de Joško Gvardiol superbement repoussée par David Raya, avec ce rebond sur la barre qu’Erling Haaland - pour une fois pas surveillé de trop près par le querelleur Gabriel - ne peut reprendre, n’est qu’une fausse alerte. (22ème minute)

Le face-à-face manqué par Kai Havertz, après une énième perte de balle mancunienne par Mateo Kovačić, cette fois-ci, en est une notification irritante. (26ème minute).

Et enfin, le nouvel arrêt décisif de David Raya sur une frappe de Savinho, peu avant la fin de cette 1ère période, met fin à la série des fausses alertes.

Les deux équipes se quittent sur ce score : 1-0.

HAALAND ET CITY FREINENT À PEINE LA DÉROUTE

Sa bonne agressivité pour empêcher City de jouer son ballon, Arsenal l’a laissée dans les vestiaires de son stade ; rempli par 60 355 âmes en cette 24ème journée.

Adonc, Matheus Nunes, Phil Foden et Savinho en profitent pour combiner. Le Brésilien trouve son avant-centre qui maîtrise autant l’art de marquer que celui-ci d’apparaître au second poteau comme si de rien n’était : 1 – 1. Et le Norvégien de bomber le torse en guise de célébration.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Bravo, champion.

Oui, c’est le même individu qui au match aller à l’Etihad avait gentiment conseillé à Arteta d’être humble. Lui ne l’a pas été.


Deux jeunes produits du centre de formation d’Arsenal lui ont gracieusement enseigné l’humilité.

DEUX JEUNES ACADÉMICIENS ENSEIGNENT L’HUMILITÉ À HAALAND

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Foden a disparu au Phil de la rencontre.

Le ciel est bleu, the sky is blue, et Phil Foden est un joueur technique. Rien de nouveau sous le soleil. Sa technique lui a pourtant joué un tour dont Thomas Partey, et son Ghana qui n’a pu se qualifier pour la coupe d’Afrique des Nations 2025, en a profité pour redonner l’avantage aux siens ; peu avant l’heure.

Ensuite, c’est autour du latéral gauche Myles Lewis-SKelly, dont le carton rouge obtenu face au Wolverhampton d’Emmanuel Agbadou a été annulé, et du milieu de terrain Ethan Nwaneri d’inscrire respectivement le 3ème et 5ème d’Arsenal. Kai Havertz était passé par là (76ème minute).

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Les académiciens vous saluent.

Declan Rice à la passe – 4 au total si les comptes sont bons - sur leurs buts, exploit individuel pour trouver le chemin des filets de Stefan Ortega, ces deux moins de vingt ans (18 pour Lewis-SKelly et 17 pour Nwaneri) ont humblement répondu présent.


Et même la célébration que le jeune défenseur a empruntée à Erling Haaland n’est qu’une piqûre de rappel. Mais après tout, qu’importe puisque : « L’erreur est humaine, persévérer [dans celle-ci, NDLR] est diabolique. »


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