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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

"Offense sells tickets but defense wins championships.", aurait dit feu Bear Bryant. Pour ce joueur de footballeur américain devenu par la suite entraîneur : « C’est la défense qui permet de remporter les championnats. »

Ça tombe mal pour l’actuel leader de Liga, le Real Madrid, qui ce soir reçoit le deuxième, l’Atlético Madrid, avec un secteur défensif décimée par les blessures des uns et des autres. Ce qui n’a pas empêché Florentino Pérez de laisser passer le mercato sans rien tenter ou presque. Á croire que son équipe ne doit pas avoir de défense. Par ici, les détails.

REAL MADRID : DÉFENSE D’EN AVOIR UNE
Avec la blessure de Rüdiger, le Real est dans un cul-de-sac. ©Tous droits réservés

UN REAL MADRID SANS DÉFENSE

Dani Carjaval, Éder Militão, victimes de rupture de ligaments croisés, en première partie de saison, puis Antonio Rüdiger et David Alaba, ces dernières semaines. La liste des défenseurs madrilènes indisponibles pour des blessures est longue. Et avec la fréquence infernale des matchs, tous les trois jours, il se peut même qu’elle s’allonge encore.

REAL MADRID : DÉFENSE D’EN AVOIR UNE
Ligaments croisés, Rodri, tu connais. ©Tous droits réservés

Aussi Carlo Ancelotti, bon père de famille, qui semble avoir trouvé la formule Marvel-esque pour faire cohabiter les 4 Fantastiques devant, doit faire les moyens du bord.


Ce soir, sauf retournement tactique de situation, ce sont le milieu défensif et podcaster Aurélien Tchouameni et le jeune central Raúl Asencio qui seront alignés en défense centrale.

REAL MADRID : DÉFENSE D’EN AVOIR UNE
Deux pour le prix d'un défenseur. ©Tous droits réservés

Si le second, de par son agressivité naturelle et sa jeunesse, bénéficie d’un pass, ce n’est pas le cas du premier.


ORH AURÉLIEN !

Depuis qu’il a remis en doute la parole du 9, du président de la FECAFOOT, du deuxième meilleur joueur africain de l’histoire derrière Didier Drogba, en lâchant un : « Orh Samuel ! », le franco-camerounais est devenu un meme.


Côté terrain, cette saison, le numéro 14 madrilène n’a que très peu évolué à son poste de sentinelle.

Sur les 28 rencontres que le successeur de Casemiro, désormais remplaçant à Manchester United, a disputées, il suffit d’aller sur Transfermarkt pour mieux s’en rendre compte encore.


Ainsi, l’ex-monégasque a joué 13 fois défenseur central ; soit quasiment 1 match sur 2.


LES MÉCHANTS, MÉCHANTS DE MADRID

Les choses qu’il a apprises à Bordeaux, en tant que milieu de terrain, les repères qu’il a pris à Monaco, avant de signer au Real le 1er juillet 2022 pour 80 millions d’euros, ne peuvent naturellement pas lui servir de la même manière en défense centrale. Qui plus est avec un partenaire qui change au gré des indisponibilités.

Ce qui n’empêche pas ses propres supporters de le siffler. Les méchants, méchants, de Madrid.

 

Comme ce fut le cas lors du 8ème de finale de la Coupe du Roi face au Celta Vigo (5-2 pour le Real). Le vainqueur de la Champions League 2024 retrouvait pourtant son poste de prédilection après la manita infligée par le Barça (5-2) en Supercopa.


TON FILS, CARLO

Carlo Ancelotti monte alors au créneau pour défendre son joueur : « […]  Et après l’équipe a bien répondu. Surtout Tchouameni qui a fait un bon match. C’est un joueur de caractère. Un joueur qui a retrouvé son poste. Il a aidé l’équipe, surtout sur le plan défensif. »


Mais alors pourquoi diable Florentino Pérez n’a pas recruté un défenseur ?

AU REAL MADRID, DÉFENSE DE RECRUTER UN DÉFENSEUR

Dans l’ADN du Real Madrid en général et depuis la séquence Florentino Pérez, ce sont les offensifs qu’on aime, qu’on adore et pour lesquels on met le prix.


Parmi les cinq plus gros transferts de l’histoire du plus grand club de monde, les quatre premières places sont respectivement occupées par Eden Hazard (160 millions d’euros selon Foot Mercato), Jude Bellingham (103 millions), Gareth Bale (100, 76 millions) et enfin Cristiano Ronaldo (94 millions). Le 5ème n’est autre que…Aurélien Tchouameni.


Après, les Merengue n’ont jamais remplacé Toni Kroos ou du moins essayé de le faire. Si tant est qu’il soit possible de succéder à celui qui faisait la pluie et le bon temps, indiquait à Vinícius la voie à suivre.


LE JUSTE PRIX

Dernier élément, la volonté affichée par la Maison Blanche d’éviter de surpayer un joueur.

Été dernier. Doublement convoité par Manchester United et le Real Madrid, Leny Yoro, « le nouveau Varane » aurait accepté la proposition financière mancunienne plutôt que madrilène. Les premiers lui auraient proposé 9,5 millions contre « seulement 2,5 millions pour les seconds.


Ne pas surpayer et également privilégier les joueurs libres de contrat.


LES JOUEURS LIBRES, LEUR COMBAT

Été dernier, rebelote. Kylian Mbappé rejoint son club de cœur. Montant du transfert : zéro, nada, rien. Florentino Pérez peut remercier sur ce coup-là les dirigeants parisiens qui ont mal géré la situation.

La même chose pourrait se reproduire à l’intersaison avec Trent Alexander-Arnold.

REAL MADRID : DÉFENSE D’EN AVOIR UNE
Alexander-Arnold, la Trent en vogue côté Madrid. ©Tous droits réservés

Le liverpuldien est très souvent associé au Rea Madrid et son contrat se termine le 30 juin 2025.

Face à l’avalanche de blessures, le Real Madrid a dû faire une exception à la règle et formuler une offre ; qui a été refusée.



Dans le viseur des 15 fois vainqueurs de la Champions League, Trent Alexander-Arnold, dont la capacité à protéger ses buts n’est pas la qualité principale, d’accord et certainement William Saliba.

REAL MADRID : DÉFENSE D’EN AVOIR UNE
Attention, terrain glissant. ©Tous droits réservés

Le défenseur central d’Arsenal serait LA priorité défensive. La prochaine période des transferts, c’est demain. Mais demain c’est loin.

Ce soir, le Real Madrid accueille son dauphin, et éternel rival madrilène, l’Atlético Madrid sans défense. Et pourtant : "Offense sells tickets but defense wins championships."


« Il s’est retourné dès qu’elle est passée ! », racontent au quartier les auteurs d’exploits incroyables.

Ceux qui contrairement aux jardiniers n’ont jamais pris un seul râteau dans toute leur vie. Ou comment mettre le public, facile à convaincre, dans sa poche.

Enfant pourri gâté pour les uns, à force de geindre à la moindre passe qui ne lui arrive pas, plus grand joueur de l’histoire du football, pour les autres, à coups de prouesses techniques et athlétiques, Cristiano Ronaldo, fête ses 40 ans aujourd’hui, lui a fait mieux que ses messieurs galéjeurs.

Un soir d’avril 2018, Monsieur Champions League a retourné un stade entier. Celui de la Juventus : le Juventus Stadium. Souviens-toi.

LE JOUR OÚ CRISTIANO RONALDO A RETOURNÉ UN STADE
Retournement de situation. ©Tous droits réservés

CRISTIANO RONALDO OUVRE LES HOSTILITÉS

Les plus vieux, qui ont désormais arrêté de compter les poils blancs qui frayent leur chemin dans une forêt noire, connaissent le nom du stade turinois, celui des Bianconeri : le Stadio Delle Alpi.

Cette vielle enceinte, qui a été détruite à la fin des 2000 pour être remplacé par le Juventus Stadium, en a vu et revu des moments de génie produits par un certain Zinedine Zidane.


Ce 3 avril 2018, l’ex-milieu de terrain de la Juve est dans le camp d’en face celui des Madrilènes qui ouvrent le score par Cristiano Ronaldo (0-1, 3èmeminute). Pour les hommes de Massimiliano Allegri, le quart de final aller de la Champions League démarre mal. Et va de mal en pis par la faute de l’enfant de Madère, où il est né le 5 février 1985 donc.

ET CRISTIANO RONALDO RETOURNA LE STADE DE LA JUVENTUS

Ses origines, le quintuple Ballon d’Or ne les a jamais cachées, ni le fait qu’il ait fait l’objet de moqueries à cause de son accent. Il y a longtemps que le numéro 7 a appris à se battre pour renverser la vapeur. Certes ce n’est peut-être pas feu Bob Denard, mais CR7 s’y connaît en conquêtes en terre ennemie.

Pas encore dépassé par les évènements dans son couloir droit, Lucas Vázquez décroche une frappe repoussée par Gianluigi Buffon.

Le champion du monde 2006 pense avoir fait le plus dur. Impuissants et passifs, à l’image d’Alex Sandro, ils se font dominer. Dani Carvajal récupère le ballon, centre dans l’axe qui semblait déserté par Karim Benzema et Cristiano Ronaldo.

Le Portugais sort dans dos, arrive par surprise, calcule la trajectoire et se dit que la meilleure chose à faire à ce moment-là, à cet instant précis, est une bicyclette.

Les Turinois sont ébahis, Zinedine Zidane est choqué, le stade aussi. Passé la déception, vient de l’émerveillement puis des applaudissements.


Comme le Bernabeu l’avait fait pour Ronaldinho en novembre 2005, le Juventus Stadium salue l’artiste. Chapeau ! Quelques semaines plus tard, le bourreau les rejoindra pour plus de100 millions d'euros.

Le troisième et dernier but de Marcelo (72ème) est anecdotique.

Dans la pénombre turinoise, « la lumière est venue » de…Cristiano Ronaldo.

LE JOUR OÚ CRISTIANO RONALDO A RETOURNÉ UN STADE
L'assassin revient toujours sur le lieu du crime. ©Tous droits réservés

OÚ LE CLASSER PARMI LES PLUS GRANDS ?

Á l’aube de ses 40 ans, le grand portugais aux cheveux gominés et aux tablettes de chocolat, pas Made In Côte d’Ivoire, peut jeter un regard fier sur sa carrière.

Parce que l’homme aux 923 buts s’est hissé haut dans la hiérarchie des plus grands footballeurs de l’histoire.

Certains fans que le quintuple vainqueur de la Champions League a rendus chèvre diront que le néo quadragénaire est le GOAT, d’autres prétendront que le capitaine du Portugal n’a jamais remporté la coupe du Monde. Lui a dit, dira qu'il est le meilleur de tous les temps.


C’est peut-être sa seule ombre au tableau. Et aussi son second passage à Manchester United auquel il a mis un terme en plein Mondial 2022. Mais qui peut sauver un club qui refuse de sauver ? Même pas le meilleur buteur de l’histoire du plus grand club du monde (450 buts en 438 matchs). Celui pour qui ils se retourneraient dès qu’il passe.



 

 

Dernière mise à jour : 7 févr.

On sait qui affronte qui pour les barrages de la Champions League : le tirage au sort a eu lieu aujourd’hui même.

Ainsi le Real Madrid affronte Manchester City. Plus de détails, par ici.

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Chic pub contre le racisme. ©Tous droits réservés

UN TIRAGE AU SORT QUI ACCOUCHE D’UN CHOC

Depuis mercredi, et le multiplex pour la 8ème et dernière journée du nouveau format de la Champions League, les fans du ballon rond attendaient. Ils guettaient patiemment de voir qui du Bayern de Harry Kane ou du Real de Kylian Mbappé allait se dresser sur la route de Manchester City, histoire de leur compliquer encore un peu plus une saison déjà difficile. Et ce sera : le premier. La Casa Blanca.


MANCHESTER CITY RETROUVE LA MAISON BLANCHE

Manchester City – Real Madrid, soit le nouveau classique de la Champions League ! Pour la 4ème année consécutive, les deux équipes qui, à elles seules ont remporté 3 des 4 dernières Ligue des Champions, se retrouvent.

Pour rappel, l’année dernière en quarts de finale, les Madrilènes les avaient maîtrisés tactiquement et défensivement et ce score de parité au terme du temps réglementaire : 1-1. Avant d’obtenir une victoire aux tirs au but.


Cette année, les choses s’annoncent différentes. Autant les Citizens respiraient la maîtrise tactico-technique, autant aujourd’hui, ils peinent à être serein surtout défensivement ; à l’image de Abdulkodir Khusanov et ses récents débuts difficiles.

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Vous êtes le maillon faible. ©Tous droits réservés

Attention à ne pas se manquer devant Vinícius & Cie.


ET PENDANT CE TEMPS-LÀ, LES AUTRES S’AFFRONTENT

TIRAGE AU SORT : LE REAL FAIT BARRAGE À CITY
Tableau des play-offs. ©Tous droits réservés

Les autres affiches de ces barrages sont forcément moins alléchantes mais restent intéressantes. Ne serait-ce que pour le dénouement des différentes oppositions.

Ainsi, il y aura un duel 100% franco-français avec les étonnants Brestois reçoivent le Paris Saint-Germain d’un Ousmane Dembélé en très grande forme. Et ce triplé face à Stuttgart.

Mais aussi, Monaco – Benfica. Les deux formations avaient croisé le fer le 27 novembre dernier. La rencontre avait été marquée par un drôle d’arbitrage, de la part de M. Obrenovic, qui a fait couler beaucoup d’encore.


Ou encore, Celtic Glasgow – Bayern Munich, Juventus – PSV Eindhoven, etc.

Rendez-vous les 11-12 février pour les matchs aller, puis les 18-19 février pour les matchs retour.

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