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LE REAL ET L’ATLÉTICO SE QUITTENT BONS AMIS

Le temps fait, défait, refait les liens d’amitié. Ces gens qui se quittent à cause d’une broutille – un message WhatsApp mal interprété – ou d’une goupille lancée en pleine conversation. Uniques sont ceux qui après cela arrivent à se blairer, se regarder en face.

Ennemis depuis la nuit des temps, le Real Madrid et l’Atlético, au terme, ont fini par se quitter bons amis ; au terme d’un match qu’ils ont chacun dominé à leur tour.


LE REAL LEADER REÇOIT SON DAUPHIN

En prélude du choc entre le Real Madrid (1er, 49 points) et l’Atlético (2ème, 48 points), les 78082 privilégiés du Santiago Bernabéu suivent l’hommage rendu à Marcelo ; néo-retraité.

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Marcelo raccroche les crampons. ©Tous droits réservés

Les Merengue sont privés d’une bonne partie de leur défense, la faute aux blessures. De l’autre côté, les Colchoneros, eux, au contraire, peuvent compter sur la leur ; la meilleure de la Liga (14 buts encaissés seulement). Et à voir comment les hommes de Diego « All Black Everything » Simeone, disposés en un 4 – 4- 2, bien solide, rien n’indique que les Madrilènes auront la tâche facile.


Les quelques tentatives madrilènes passent soit au-dessus du cadre de Jan Oblak (Rodrygo, 18ème), soit à côté (Vinícius, 20ème).

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Jan est tellement fort que même s'il travaillait Oblak, ça se verrait. ©Tous droits réservés

C’est finalement l’Atlético Madrid qui va trouver la faille ; bien aidée par l’étrange décision arbitrale de M. Cesar Soto Grado.

MESDAMES, MESSIEURS, LA VAR POUR VOUS SERVIR

Le contact entre Aurélien Tchouameni et Lino dans la surface de réparation a été interprété, surinterprété sous la pression des visiteurs. M. Soto consulte la VAR, désigne ensuite le point de pénalty provoquant colère et incompréhension chez les Madrilènes.


Peu importe, Julian Alvarez manque sa Panenka mais réussit néanmoins à tromper Thibaut Courtois (0-1, 35ème).

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Courtois n'y a vu que du flou. ©Tous droits réservés

Dès lors le derby madrilène entre dans une nouvelle dimension.


En bord de touche, Lucas Vázquez envoie Antoine Griezmann valdinguer. Puis Jude Bellingham, qu’on a vu partout sur le terrain, se tord de douleur après un choc avec Rodrigo De Paul. L’Argentin invite à sa façon l’Anglais à se relever aussitôt.


On est tout de même loin des tensions du match aller (1-1) – au Riyadh Air Metropolitano - avec l’expulsion de Marcos Llorente en fin de match. Mi-temps : 1 – 0 pour l’Atlético. 


KYLIAN MBAPPÉ SAUVE LE REAL MADRID

Peut-être Carlo Ancelotti a froncé les sourcils dans le vestiaire, on ne sait pas. Mais il y a clairement du changement dans l’attitude de son équipe qui a évolué dans un 4 – 2 – 4, suicidaire ; une majeure partie de la 1ère période. Avec Vinícius et Kylian Mbappé absolument pas concernés par le pressing, tandis que Jude Bellingham mais surtout Rodrygo le faisaient.

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Si le Real avait onze Rodrygo, ça serait différent. ©Tous droits réservés

Malgré cela, les Colchoneros, positionnés trop bas, lorsqu’ils récupéraient le ballon, en ont à peine profité.

Redisposé en 4 – 2 – 3 – 1, avec Bellingham et Vinícius, qui se partagent le couloir gauche et/ou l’axe, le Real en profite.


Rodrygo, le meilleur des Quatre Fantastiques, hier soir, déborde côté et parvient à centrer. La première tentative de Bellingham est repoussée par Jan Oblak avant que Kylian Mbappé ne suive (1-1, 50ème). Son 16ème en 21 matchs de Liga.

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Kylian Mbappé a ouvert son compte dans le derby. ©Tous droits réservés

Quelques minutes tard, on reprend la même connexion anglo-brésilienne. Avec Vinícius à la passe cette fois-ci.

Gêné par Kylian Mbappé qui a fait le même appel d’avant-centre que lui, Jude Bellingham parvient néanmoins à reprendre le ballon de la tête : barre transversale !

Que ce soit l’Atlético ou le Real Madrid, les occasions qui suivent sont ratées. Les deux équipes se quittent bons amis. Le temps d’un derby.



 

 

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