- Team Petits Poteaux
- 17 avr.
- 3 min de lecture
« Cette année, on n’a pas un vrai attaquant de surface. On centre beaucoup, mais il manque ce vrai point d’ancrage, comme Joselu la saison dernière. Il faut vraiment analyser ça. », analyse Thibaut pas Courtois du tout après l’élimination de son équipe.

La descente aux enfers qu’on lui promettait, à coups de posts Instagram et autres slogans digitaux publicitaires, Arsenal l’a vue, l’a à peine vécue avant de la vaincre (1-2). Retour sur ce quart de finale retour comme seule la Champions League sait le faire.

L’OUVRIR, LE REAL N’AURAIT PAS DÛ
Les discours motivants de pseudos coachs, réussissant à pénétrer le cerveau de personnes en situation de faiblesse, en manque de confiance, étaient jusque-là réservés au monde extérieur. Celui d’Instagram notamment. Mais c’était sans compter sur la machine Real Madrid et l’emploi à outrance du mot remontada.
« Le mot le plus utilisé dans les vestiaires est remontada. », révélait Jude Bellingham la veille de la rencontre en conférence de presse.
AU PROGRAMME, CHANGEMENTS TACTIQUES
L’avance centre de Madrid était bel et bien titulaire tandis que Carlo Ancelotti faisait plusieurs changements au milieu de terrain notamment avec ce double pivot Valverde - Tchouameni , au cœur d’un 4 - 2 - 3 - 1.

Et de l’autre côté, Mikel Arteta prend les mêmes qui ont battu les Madrilènes à l’aller (3 -0), et recommence.

REAL, PANENKA ET VAR
Bukayo Saka et Arsenal n’ont pas attendu que le Real Madrid soit prêt. Dès les premières minutes, le star boy déclenche sa spéciale ou plutôt celle de Robben : repiquer dans l’axe pour décocher une frappe enroulée. Sur laquelle Thibaut Courtois se détend (7ème minute).
Trois minutes plus tard, après consultation de la VAR par M. François Letexier, auteur d’un bon arbitrage dans l’ensemble, le ciel tombe sur la tête des joueurs, de leurs supporters ; et de ce toit qui recouvre leur tête. Dans la foulée, l’inexpérimenté et fougueux Raúl Asencio est averti pour la faute qu’il a commise dans la surface de réparation.
ET SAKA TENTA UNE PANENKA
Investi d’une grande mission, le numéro 7 londonien se présente devant Thibaut Courtois et décide en son âme et conscience d’opter pour une Panenka en plein quart de finale retour de la Champions League. Chose qui apparemment n’aurait pas plus au pitbull de service : le blessé de longue date Dani Carvajal avec lequel il a eu maille à partir.

Le portier belge repousse la frappe molle de l’Anglais, qui avait déjà manqué un pénalty lors de la finale de l’Euro 2021 ; remportée par l’Italie.
LA VAR, ÉPISODE DEUX
Un peu moins d’une quinzaine de minutes plus tard, nouvelle intervention de la VAR. Cette fois-ci, en faveur des futurs éliminés.
Sauf que le pénalty d’abord accordé à la suite d’une faute sur Kylian Mbappé, qui amplifie sa chute, est finalement accordé.
Ses protestations auprès du corps arbitral, sur la route qui mène aux vestiaires, n’y changent rien. Tout comme l’imbécilité d’un Dani Carvajal descendu donc pour embrouiller l’auteur du pénalty manqué qui ne se laisse pas faire. Bad energy stay far away!
SAKA PUIS MARTINELLI ENFONCENT LE REAL
Quand ce n’est pas Dani Carvajal, c’est Antonio Rüdiger joue les brutes en marchant sur Lewis Skelly , auteur d’une nouvelle superbe performance. Pas de VAR cette fois-ci.

Qu’importe, pendant que les carences collectives madrilènes, d’ordinaire maquillées par des exploits individuels éclatent un peu plus au grand jour, les Gunners eux restent dans leur match ; particulièrement le champion d’Europe Mikel Merino.

Le faux N9 espagnol trouve intelligemment d’abord Bukayo Saka, lequel se rattrape (0-1), puis ensuite Gabriel Martinelli.
Le Brésilien copie colle le but de Fernando Torrès en ½ finale retour de la Champions League, saison 2011/2012.
La messe est dite : Arsenal bat le Real Madrid (2-1). Le but de Vinícius Júnior et surtout la tentative de réveiller un Santiago Bernabeu endormi n’auront absolument rien. Tout comme la campagne remontada.
Place maintenant à la chasse aux sorcières. Thibaut Courtois, lui, l’a déjà lancé : « Cette année, on n’a pas un vrai attaquant de surface. On centre beaucoup, mais il manque ce vrai point d’ancrage, comme Joselu la saison dernière. Il faut vraiment analyser ça. »