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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« Il s’est retourné dès qu’elle est passée ! », racontent au quartier les auteurs d’exploits incroyables.

Ceux qui contrairement aux jardiniers n’ont jamais pris un seul râteau dans toute leur vie. Ou comment mettre le public, facile à convaincre, dans sa poche.

Enfant pourri gâté pour les uns, à force de geindre à la moindre passe qui ne lui arrive pas, plus grand joueur de l’histoire du football, pour les autres, à coups de prouesses techniques et athlétiques, Cristiano Ronaldo, fête ses 40 ans aujourd’hui, lui a fait mieux que ses messieurs galéjeurs.

Un soir d’avril 2018, Monsieur Champions League a retourné un stade entier. Celui de la Juventus : le Juventus Stadium. Souviens-toi.

LE JOUR OÚ CRISTIANO RONALDO A RETOURNÉ UN STADE
Retournement de situation. ©Tous droits réservés

CRISTIANO RONALDO OUVRE LES HOSTILITÉS

Les plus vieux, qui ont désormais arrêté de compter les poils blancs qui frayent leur chemin dans une forêt noire, connaissent le nom du stade turinois, celui des Bianconeri : le Stadio Delle Alpi.

Cette vielle enceinte, qui a été détruite à la fin des 2000 pour être remplacé par le Juventus Stadium, en a vu et revu des moments de génie produits par un certain Zinedine Zidane.


Ce 3 avril 2018, l’ex-milieu de terrain de la Juve est dans le camp d’en face celui des Madrilènes qui ouvrent le score par Cristiano Ronaldo (0-1, 3èmeminute). Pour les hommes de Massimiliano Allegri, le quart de final aller de la Champions League démarre mal. Et va de mal en pis par la faute de l’enfant de Madère, où il est né le 5 février 1985 donc.

ET CRISTIANO RONALDO RETOURNA LE STADE DE LA JUVENTUS

Ses origines, le quintuple Ballon d’Or ne les a jamais cachées, ni le fait qu’il ait fait l’objet de moqueries à cause de son accent. Il y a longtemps que le numéro 7 a appris à se battre pour renverser la vapeur. Certes ce n’est peut-être pas feu Bob Denard, mais CR7 s’y connaît en conquêtes en terre ennemie.

Pas encore dépassé par les évènements dans son couloir droit, Lucas Vázquez décroche une frappe repoussée par Gianluigi Buffon.

Le champion du monde 2006 pense avoir fait le plus dur. Impuissants et passifs, à l’image d’Alex Sandro, ils se font dominer. Dani Carvajal récupère le ballon, centre dans l’axe qui semblait déserté par Karim Benzema et Cristiano Ronaldo.

Le Portugais sort dans dos, arrive par surprise, calcule la trajectoire et se dit que la meilleure chose à faire à ce moment-là, à cet instant précis, est une bicyclette.

Les Turinois sont ébahis, Zinedine Zidane est choqué, le stade aussi. Passé la déception, vient de l’émerveillement puis des applaudissements.


Comme le Bernabeu l’avait fait pour Ronaldinho en novembre 2005, le Juventus Stadium salue l’artiste. Chapeau ! Quelques semaines plus tard, le bourreau les rejoindra pour plus de100 millions d'euros.

Le troisième et dernier but de Marcelo (72ème) est anecdotique.

Dans la pénombre turinoise, « la lumière est venue » de…Cristiano Ronaldo.

LE JOUR OÚ CRISTIANO RONALDO A RETOURNÉ UN STADE
L'assassin revient toujours sur le lieu du crime. ©Tous droits réservés

OÚ LE CLASSER PARMI LES PLUS GRANDS ?

Á l’aube de ses 40 ans, le grand portugais aux cheveux gominés et aux tablettes de chocolat, pas Made In Côte d’Ivoire, peut jeter un regard fier sur sa carrière.

Parce que l’homme aux 923 buts s’est hissé haut dans la hiérarchie des plus grands footballeurs de l’histoire.

Certains fans que le quintuple vainqueur de la Champions League a rendus chèvre diront que le néo quadragénaire est le GOAT, d’autres prétendront que le capitaine du Portugal n’a jamais remporté la coupe du Monde. Lui a dit, dira qu'il est le meilleur de tous les temps.


C’est peut-être sa seule ombre au tableau. Et aussi son second passage à Manchester United auquel il a mis un terme en plein Mondial 2022. Mais qui peut sauver un club qui refuse de sauver ? Même pas le meilleur buteur de l’histoire du plus grand club du monde (450 buts en 438 matchs). Celui pour qui ils se retourneraient dès qu’il passe.



 

 

« J’ai raté mon examen. », prétend le premier de la classe avant de décrocher la meilleure note. Attention, cette cascade est souvent réalisée par des professionnels, n’essaie pas de reproduire ça chez toi ou encore sur un terrain de football. Sauf si tu veux ressembler à ceux qui ont effectivement raté leur Euro 2024. Par ici, l’équipe-type.

ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Ils auraient pu gagner l'Euro 2024. Mais bon ligaments croisés, tu connais. ©Tous droits réservés
À LA DÉFENSE, JOURNÉES PORTES OUVERTES

Dominik Livaković : lors de la coupe du Monde 2022, le gardien croate avait été héroïque en arrêtant trois tirs au but lors de la 8ème de finale face au Japon.



Cette fois-ci, on ne l’a pas vu, pas pris dans l’équipe-type du tournoi. Et pour cause, la Croatie de Luka Modrić est sortie dès le premier tour.


Kyle Walker : à force de multiplier les nombreux errements défensifs, il a dû saouler ses propres coéquipiers. Johnny Walker likes this.


John Stones : le problème avec le défenseur/milieu central de Manchester City, c’est qu’on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec lui contrairement aux Rolling Stones.



Virgil van Dijk : le souci avec le capitaine de Liverpool et des Pays-Bas, c’est qu’à force de jouer avec le recul frein, il se fait souvent de prendre de vitesse. Le moment est peut-être venu de rentrer au garage.


Oleksandr Zinchenko : peut-être était-il venu demander une rallonge pour la guerre en Ukraine. On ne sait pas.


ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Il faut sauver le soldat Zinchenko. ©Tous droits réservés

VINGT MILIEUX SOUS LES MERS

Kevin De Bruyne : le visage cramoisi de fatigue, le Belge a quand même trouvé la force pour rouge de colère quand il a fallu aller saluer des supporters mécontents de leur prestation face à l’Ukraine. Le brassard de capitaine, ça n’est pas pour tout le monde.




Aurélien Tchouaméni : dans un autre sport, ses longues transversales maladroites auraient permis à son équipe de gagner du terrain. En équipe de France, elles leur en font fait perdre plutôt.


Jude Bellingham : c’est bien de s’agiter, courir dans tous les sens. Mais c’est encore mieux de peser sur TOUTE la rencontre. Et dire qu’il a bien failli réussir à retourner l’opinion publique après son égalisation venue de nulle part face à la Slovaquie.  




Phil Foden : ailier gauche, ailier droit, meneur de jeu, etc. Gareth Southgate a multiplié les systèmes et autres combinaisons pour installer son joueur dans les meilleures conditions. Bilan : 0 but, 0 passe décisive, 7 matchs disputés. Arrêtez tout : Mourir peut attendre ! On a trouvé le nouveau James, James Bond.



Cristiano Ronaldo : ancienne terreur des défenses devenu coéquipier terrorisant du simple fait de son statut. Ce n’est pas mieux, il va arrêter avant que ça ne soit trop tard ? Enfin si c’est encore possible de ne pas gâter son héritage de quintuple Ballon d’Or, de Monsieur Champions League, etc.


ILS ONT RATÉ LEUR EURO 2024 : L’ÉQUIPE-TYPE
Ils n'ont été forts nulle part. ©Tous droits réservés

Kylian Mbappé : « C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ! », paraît-il. Le tout frais joueur du Real Madrid – présenté, aujourd’hui même – a tout simplement raté son bal masqué.



L’été s’annonce chaud pour lui. Rendez-vous dans quelques semaines, quelques mois pour vérifier qu’il ait bien arrêté ses imitations de numéro dix.

On le préférait encore quand il avait la vraie fausse mine de « J’ai raté mon examen. », face caméra, alors qu’il avait bien joué.


Mention spéciale : Nicolò Barella, Romelu Lukaku, mais aussi Leroy Sané, premier pour insulter Sadio Mané, dernier à être décisif, Sergej Milinković-Savić, passé maître dans des années dans l’emploi fictif, ou encore Dominik Szoboszlai.


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