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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« Point faible : trop fort. », dit-on sur des réseaux sociaux pour mettre en lumière une personne bourrée de qualités.

Hier, Emmanuel Agbadou n’avait qu’un seul point faible : trop fort. Insuffisant malgré tout pour empêcher Arsenal de l’emporter par le plus petit des scores : 0-1. 

Retour sur une rencontre tendue, 1 expulsion de part et d’autre, que l’Ivoirien, fraîchement arrivé en Premier League, aura dominé de la tête et des épaules, avant de tomber sur un Arsenal.

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Retenez bien son nom. ©Tous droits réservés

LES WOLVES HURLENT LES PREMIERS

15hGMT. Michael Oliver porte le sifflet porte à sa bouche pour lancer la rencontre entre Arsenal, qui court après le leader Liverpool, porté par un Mohamed Salah en mission, et Wolverhampton, mal classé.

Et ce sont eux qui, étonnamment, portent le premier coup.


10ème minute. L’ancien joueur de Barcelone, Nelson Semedo, désormais capitaine des Wolves, déborde et centre au second poteau, pour Pablo Sarabia. Le Portugais, remplaçant du remplaçant au Paris Saint-Germain, passe au-dessus des buts David Raya. 1ère alerte.


9 minutes plus tard, l’Allemand Kai Havertz, vrai faux 9, s’essaie à son tour. Mais sa tête n’est pas cadrée. Sa seconde tentative à bout portant, quelques minutes plus tard, cette fois-ci, est repoussée par José Sá.


EMMANUEL AGBADOU DANSE AVEC LES COUPS
AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Toujours mettre un like c'est important. ©Tous droits réservés

Et pendant ce temps-là, positionné en stoppeur gauche, dans ce 3 – 4 – 3, Emmanuel Agbadou prépare ses appuis pour sa Masterclass.


On aurait pu penser que l’absence de Bukayo Saka, qui devrait retrouver les vertes pelouses anglaises en Mars, lui offrirait un peu de répit. Mais Gabriel Martinelli a décidé de prendre le relais mais c’était sans compter sur le Roc ivoirien.


26ème minute. Le corps en opposition, le numéro 12 bloque facilement le Brésilien. Quelques minutes plus tard, c’est Justin Timber qui perd un nouveau duel contre lui.

Le choc est tellement violent que le staff médical d’Arsenal intervient. Plus de peur que mal pour le Hollandais et surtout Mikel Arteta, qui a déjà pas mal de défenseurs à l’infirmerie.


Et quand ce ne sont pas les blessés, ce sont les expulsions qui plombent les Gunners.

QUAND EST-CE QUE L’OLIVIER NE SE PLANTERA PAS ?


C’est rarement bon signe quand l’homme au sifflet, l’homme en noir, All Black Everything, a une réputation qui le précède. Et c’est encore moins signe quand il s’agit de M. Michael Oliver.

Les polémiques, nées de certaines de ses décisions arbitrales, le suivent comme son ombre pour mieux mettre en lumière ses erreurs.

LA JURISPRUDENCE OLIVER

Il y a eu notamment : la sévère expulsion de Léandro Trossard face à l’Etihad Stadium, en septembre dernier et surtout l’action litigieuse lors de la demi-finale retour de la Champions League en 2018 : Real Madrid - Juventus (1-3).

L’Anglais avait notamment accord un pénalty aux Madrilènes, qui sera par la suite transformé par Cristiano Ronaldo. Ce qui avait provoqué l’ire des turinois au premier rang desquels Gianluigi Buffon ; qui avait été exclu.


La femme de Michael Oliver, elle, avait été menacée à la suite de ça.

Au moment où nous écrivons ces lignes, pas de menaces, mais plutôt une polémique à la suite d’une nouvelle décision contestable.

NOUVELLE CONTROVERSE

43ème minute de jeu. Corner repoussé par Wolverhampton, la contre-attaque est lancée par Matt Doherty. L’Irlandais est stoppé dans son élan par Myles Lewis-SKelly, dont on ignore s’il est parenté à feu…S Kelly.

Le jeune latéral gauche est sanctionné non pas d’un carton jaune mais plutôt d’un rouge ! Il restait une bonne soixantaine de mètres mais M. Oliver a considéré qu’il était le dernier défenseur. Incompréhensible. Stupeur chez les Londoniens.

AGBADOU TERMINE COMME IL A COMMENCÉ

Le mot de la fin de la première mi-temps ? Emmanuel Agbadou bien sûr. À ce moment-là, a déjà une main sur le trophée de Player of the match ; que David Raya remportera finalement.

L’ancien Rémois, où il a laissé entres autres Oumar Diakité, stoppe une nouvelle attaque des Gunners avant de mettre genou à terre comme s’il pensait à son passé. Kerozen likes this. 


ARSENAL A PEUT-ÊTRE GAGNÉ, MAIS AGBADOU LUI N’A PAS PERDU

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
Chevalier de l'Ordre du Mérite. ©Tous droits réservés

La réorganisation tactique, le remplacement du jeune prodige de 17 ans, Ethan Nwaneri, à la 46ème minute de jeu, par Riccardo Calafiori, vraie fausse révélation de l’EURO 2024, porte ses fruits.

Trois minutes après l’expulsion de João Gomes, à la 70ème minute de jeu, suite à un second carton jaune, l’Italien inscrit un but d’une frappe croisée dans la surface : 1-0 !

AGBADOU ET WOLVERHAMPTON TOMBENT SUR UN ARSENAL
La date, il peut se la tatouer. ©Tous droits réservés
PAS LA GÂCHETTE LA PLUS UTILISÉE QUI MARQUE

Ce n’est ni Kai Havertz, ni Léandro Trossard, ni même Declan Rice, qui s’est essayé de loin ou encore Gabriel Martinelli, qu’Emmanuel Agbadou a continué à trimballer dans sa poche, qui a trouvé le chemin des filets. Mais plutôt un défenseur, qui plus est remplaçant en début de rencontre, à force d’être blessé, et entré en jeu à la faveur d’un concours de circonstances. Comme quoi les Gunners ont quand même un Arsenal.

Martinelli seulement là, il peut lui dire merci. ©Tous droits réservés
Martinelli seulement là, il peut lui dire merci. ©Tous droits réservés

En toute fin de rencontre, Emmanuel Agbadou, dont la vraie seule montée dans son couloir gauche aboutira à une perte de balle, mais sans danger, peut sortir la tête haute. Lentement mais sûrement, l’Ivoirien apprend et retient les leçons de la Premier League.

Le solide gaillard, qui aura remporté 86% de ses duels selon l’Equipe, n’a qu’une défaillance : « Point faible : trop fort. »


Dernière mise à jour : 23 janv.

« Elle a fesses hein ! », commentent des pygophiles dès qu’ils voient une (jeune) femme avec un grand avenir derrière elle. Chose courante dans un Abidjan où c’est aussi dans une certaine mesure la course aux Brazilian Butt Lift (BBL) et autres Organes Grossièrement Modifiés. Chacune fait ce qu’elle veut. Kra, kra, eh.



Mais ce qui l’est moins, courant donc, c’est que ce soit un homme qui le soit encore plus un footballeur.

La Belgique avait Eden Hazard qui s’en servait pour éventuellement bloquer ses adversaires. La Côte d’Ivoire, elle, a Jean-Philippe Krasso ; auteur d’un doublé libérateur face à la Zambie (2-0). Gros plan sur cet attaquant qui fesse ce qu’il veut.


MESDAMES, MESSIEURS : JEAN-PHILIPPE KRASSO
JEAN-PHILIPPE KRASSO FESSE QU’IL VEUT
L'étoile filante de Belgrade. ©Tous droits réservés

« Ah les supporters, ils sont là dans les bons comme les mauvais moments. Bon, y a des mauvais côtés et des bons côtés. Mais on prend ce qui est bon et on on avance. […] », explique sereinement Jean-Philippe Krasso au micro tendu par le journaliste sportif Malick Traoré.

Les « mauvais moments » dont l’attaquant au physique imposant parle, ce sont certainement ces voix qui se sont élevées pour critiquer sa place dans le groupe choisi par Emerse Faé ; afin d’affronter la Zambie puis le Tchad dans le cadre des éliminatoires pour la CAN 2025. Après le forfait de Sébastien Haller qui devait souffler lui-même et sur l’encre à peine posé sur son nouveau contrat avec Leganés.

Ou peut-être même ces cris d’orfraie quand en tribunes d’autres se seraient demandés : « Mais c’est qui qui porte numéro de Drogba même ? » Souviens-toi janvier dernier.

Privé de son futur ex-attaquant de Dortmund, dont le pénalty raté leur a malheureusement coûté la Bundesliga, la saison dernière, le public ivoirien, qui a noirci le stade Ebimpé, après un pèlerinage tous frais payés par la chaleur, découvre dans son immense majorité la composition de Jean-Louis Gasset, fidèle à son 4-3-3 et surtout la pointe de cette attaque : Jean-Philippe Krasso.


LA SURFACE DE RÉPARATION, C’EST SON CHAMP

Auparavant, le natif de Stuttgart avait quitté Saint-Étienne, il y a quelques mois, pour rejoindre l’Étoile Rouge de Belgrade en Serbie où l’aventure qui a bien commencé se termine mal. Aujourd'hui, il évolue au Paris FC en...deuxième division.

JEAN-PHILIPPE KRASSO FESSE QU’IL VEUT
La Côte d'Ivoire n'est jamais loin. ©Tous droits réservés

« Trois avant, j’étais en National 2 à Epinal, a-t-il notamment expliqué chez Le Parisien, et on me proposait de joueur la Ligue des champions…C’est le rêve de tout footballeur. Je devais voir ça de mes propres yeux. Au final, j’ai joué contre Manchester City et marqué contre les Young Boys. C’était une très belle expérience, ma première à l’étranger, donc je ne regrette rien. Même si cela ne s’est passé comme prévu. »


Côté Côte d’Ivoire et ce match d’ouverture de la CAN 2023, tout ne passe pas comme prévu.


Peu habitués à évoluer avec lui, ses coéquipiers peinent à le trouver. Et pendant ce temps-là, Seko Fofana balance le premier banger de la compétition.

Puis en seconde mi-temps, le numéro 11 ivoirien récupère un ballon mal négocié par la défense adverse, s’offre une série de vrais faux jonglages pour se créer l’espace nécessaire avant d’inscrire le second but ivoirien ; d’une demi-volée du gauche. Mesdames, Messieurs : Jean-Philippe Krasso.



Et des supporters ivoiriens plutôt que de se concentrer sur son but d’avant-centre préfèrent parler de son séant :

« Attaquant qui a fesses ! Il a un pied, déballe ce supporter en joignant le geste à la parole. Konaté, donnez-lui sa chance. Attaquant "fesseux", il est lourd. Il va décoller comment ? Ils n’ont qu’à enlever ça là. Entraîneur n’a qu’à revoir les choses. Ils n’ont qu’à mettre petit là…Pépé. […] Lui là il a fesses et puis un pied gauche. Il ne peut pas courir. »

Entre rares titularisations (le match suivant et la défaite contre le Nigéria) et entrées en jeu (face à la République Démocratique du Congo puis le Nigéria), l’attaquant fessu passe le plus clair de son temps sur le banc plutôt que dans la surface de réparation. Mais qu’importe puisqu’il a « réalisé le rêve d’une vie » ; en la gagnant. Sans parler du fait qu'il soit le seul avant-centre ivoirien à avoir trouvé le chemin de filets avec Haller.


JEAN-PHILIPPE KRASSO, LE REMPLAÇANT IDÉAL DE SÉBASTIEN HALLER ?

JEAN-PHILIPPE KRASSO FESSE QU’IL VEUT
Décollage imminent. ©Tous droits réservés

N’eut été l’absence de Sébastien Haller donc, ce champion d’Afrique n’aurait pas dû être dans le groupe et encore moins dans la surface de réparation adverse pour déployer ses qualités de vitesse de prise de décision et de précision à deux reprises.



Ce doublé fait doublement du bien : aux Éléphants empruntés qui allaient emprunter le chemin de Si je savais et au principal concerné. Cependant, conclure que la Côte d’Ivoire n’a plus besoin de son avant-centre métisse et tressé, sous prétexte que l’autre noir et locksé en a planté deux, serait partir vite en besogne.

Jean-Philippe Krasso a prouvé en quelques (20) minutes qu’il avait largement sa place dans le groupe de Faé et surtout qu’il fait ce qu’il veut par rapport aux critiques. Et tant pis pour ceux qui seraient tentés de le réduire à : « Il a fesses hein ! »

 

Dernière mise à jour : 25 janv.

« Mais passe en seconde, maintenant. », hurlent sur de jeunes apprentis-chauffeurs des moniteurs d’école. Qui n’ont d’éducateurs que l’allure et pas autre chose.

Hier, face à une Zambie ultra-regroupée devant son but, Jean-Philippe Krasso et la Côte d’Ivoire ont passé la seconde (2-0). Retour sur cette 1ère journée de la phase de groupes ; comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025.

FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Friendly reminder. ©Le Grouilleur 3.0
REVOIR LA CÔTE D’IVOIRE À BOUAKÉ ET MOURIR EN PAIX

« Tu es à Bouaké ? », amicale tentative désespérée de vieux amis qui ont faim de retrouvailles. Avec le bruit des bières qui résonnent dans « un petit coin » ou plutôt un maquis.

Ce vendredi 6 septembre, c’étaient les retrouvailles entre la Côte d’Ivoire et la Zambie ; qui l’avait battue en finale de la CAN 2012.

Un traumatisme national dont on peut en parler aujourd’hui ; sourire aux lèvres.



Commencé avec quelques minutes de retard par rapport à l’horaire officiel, 19h GMT, ce Côte d’Ivoire/Zambie se dispute dans une ambiance festive au bon souvenir de l’exploit réalisé face au Mali à 10 contre 11.



Confisquant le ballon au point de frôler les 70% à la mi-temps, les Ivoiriens sont disposés dans un système hybride qui varie entre un 3-5-2 et un 4-2-1-3. Avec un embouteillage sur le côté droit entre Hamad Wilfried Singo, Hamad Diallo et surtout Oumar Diakité ; qui colle la ligne. La ligne, Hamad Diallo l’aura lui aussi cherchée. Sa première mi-temps, il l’aura aussi passée à essayer de retrouver sa mécanique de jeu mancunienne en se déportant vers la droite ; soit pour s’appuyer sur un joueur ou alors pour décrocher une frappe enroulée du gauche qui terminera sa course dans le petit filet opposé.

Côté gauche, si Simon Adingra a multiplié les exploits individuels, comme s’il savait que son frileux entraîneur – qui ne le titularise que très peu - avait récupéré un lien dans un groupe Telegram pour suivre la rencontre, Christopher Opéri, peut-être happé par les actions individuelles de son coéquipier, laisse des boulevards derrière. Heureusement que le ministre de la défense Evan Ndicka a colmaté les brèches (20ème et 21ème).


LES ÉLÉPHANTS DE LA CÔTE D’IVOIRE BUTENT SUR LES BUTS

De l’autre côté, devant les buts, les maladresses se multiplient.

31ème minute de jeu. À peine remis d’une bousculade dans la surface zambienne, Hamad Diallo manque sa reprise et expédie le ballon au-dessus des buts adverses.

Relevé par un coéquipier, le mancunien « présente » des excuses au public qu’il sait impatient et prompt à critiquer. Huit minutes plus tard, nouvelle occasion.

Cette fois-ci, c’est la remise d’Oumar Diakité qui se transforme en centre-tir avant que le portier zambien, Lawrence Mulenga ne le détourne. Toujours 0 à 0 au tableau d’affichage. La tentative de Ndicka sur un corner (42ème minute) vient s’ajouter aux occasions manquées. C’est ainsi que les deux équipes se séparent à la mi-temps sur un score nul et vierge.

 

JEAN-PHILIPPE KRASSO ET LA CÔTE D’IVOIRE PASSENT LA SECONDE (MI-TEMPS)

La seconde mi-temps ressemble trait pour trait - ou presque - à la première mi-temps.

58ème minute de jeu. Christopher Opéri trouve Oumar Diakité copie/colle l’action ratée par Hamad Diallo et envoie le ballon au-dessus à son tour. La minute qui suit Jean-Michaël Seri manque de réussir sa traditionnelle perte de balle, qui aurait fait jaser alors qu’il a réalisé un match propre/net/sans bavures. Mais la faute généreusement sifflée par l’arbitre M. Mustapha Ghorbal le sauve.

FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Chic épisode de la Seri. ©Tous droits réservés

La suite ? Deux entrées qui changent complètement la donne avec particulièrement de la vitesse dans les transmissions et de la spontanéité dans les prises de décision.

D’abord le natif de la ville, Bénie Traoré à la 70ème minute de jeu et surtout dans la minute qui suit : Jean-Philippe Krasso ; affectueusement surnommé par des internautes : « le mari de Madame Krasso ».

Ayant pu réaliser « une bonne préparation », selon Coach Faé interrogé par Malick Traoré, le nouveau joueur du Paris FC se signale deux minutes à peine après son entrée en jeu.

73ème minute de jeu. Simon Adingra lève la tête et lâche le ballon pour trouver Jean-Philippe Krasso.

Placé à l’orée d’une forêt de jambes zambiennes, le fessu avant-centre se déplace, trouve un angle de tir finalement avant de fusiller Lawrence Mulenga.


FACE À LA ZAMBIE, LA CÔTE D’IVOIRE PASSE LA SECONDE (MI-TEMPS)
Quelqu'un qui a marqué quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés

Onze minutes plus tard, on prend le même qui recommence. Bien servi par Bénie Traoré, qui rendra hommage à son père décédé à la télévision, le buteur ivoirien en profite pour réaliser un doublé ; avec une puissante frappe sous la barre. Côte d’Ivoire 2 – Zambie 0.

De ce match, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que le jeu collectif ivoirien laissant toujours autant à désirer oblige certaines individualités à endosser le rôle de sauveur de la Nation, alors que Debordo Opah La Nation est là.



Et la bonne nouvelle est la suivante : la Côte d’Ivoire est capable de faire la différence en jouant simple. Inutile de lui crier dessus : « Mais passe en seconde, maintenant. »



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