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CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

« On s’attend à tout quand on joue au Real Madrid, répond Kylian Mbappé. On s’attend toujours à tout quand on joue au Real Madrid, martèle-t-il au micro de Canal. [...] »


Face à Manchester City, personne ne s’attendait ni à ce que le Real Madrid prenne autant le large, ni à ce que ce soit Kylian Mbappé, le ressuscité d’entre les morts et enterrés, après un début de saison très moyen, qui leur en mette trois. Retour sur le barrage retour : Real Madrid - Manchester City (3-1). 

MBAPPÉ ET LE REAL SONNENT TROIS FOIS CITY
Mbappé met Gvardiol et City à terre. ©Tous droits réservés

MBAPPÉ ET LE FIL PERDU DE RÚBEN 

Vainqueur du barrage aller grâce à un but de l’avance centre Jude Bellingham (2-3), sur le sol ennemi, le Real Madrid se présente dans son 4 - 4 - 2 classique ; avec cette liberté Ancelotti-esque accordée aux quatre offensifs de devant. 

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4-4-2 classique.

Côté mancunien, Josep « Pep » Guardiola, privé de son buteur norvégien Erling Haaland, diminué physiquement après le match face à Newcastle (4-0), aligne un duo d’attaque inédit : Savinho et surtout Omar Marmoush. L’autre égyptien de la Premier League, juste derrière Mohamed Salah, reste sur un triplé face aux Magpies.

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Friand d’innovations tactiques en tout genre, le Catalan a décidé d’aligner quatre défenseurs centraux dans une défense naturellement déséquilibrée. Avec d’un côté les velléités offensives de Joško Gvardiol et de l’autre le protectionnisme d’Abdukodir Khusanov. Sa carrière, l’ex-lensois, panic-buy de Citizens aux abois, l’a mal démarrée face à Chelsea et sa grossière erreur devant Nicolas Jackson


Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, ce n’est pas l’Ouzbek mais plutôt le capitaine, Rúben Dias qui, la faute, la commet. 

Long ballon de Raúl Asencio, l’international portugais et quart de finaliste l’Euro 2024, n’en est ni à son premier match, ni à son premier choc de Champions League. Ce soir, c’est le 60ème que le joueur de 27 ans, régulièrement blessé, dispute selon Transfermarkt


Est-ce que cela l’a empêché de mal apprécier la trajectoire, choisir de mettre la tête trop tôt et, par finir, trébucher ? Non ! 


Attiré par le râle de ce Walking Dead, Kylian Mbappé, qui rôdait par là, saisit puis transforme l’opportunité d’un lob astucieux (1-0, 4ème) ; malgré le retour sur scène de John Stones. 

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John, le monde est Stones. ©Tous droits réservés

Deux minutes plus tard, c’est…l’Anglais qui sort. Le Stones qui roule n’amasse pas mousse



LE CIEL TOMBE SUR LA TÊTE DES SKYBLUES

Les Skyblues sont sans idée. Dans leur incapacité à produire du jeu à défaut d’un beau jeu, ils font même peine à voir, méconnaissables même. Contrairement aux Merengue et leur bijou d’action collective. 


Gonflé à bloc par le brassard de capitaine, l'Uruguayen Federico Valverde trouve Jude Bellingham ; qui a déserté son flanc gauche. L’Anglais voit Vinícius qui a abandonné son poste d’ailier gauche. Rodrygo Goes, lui, auteur d’un match plein encore une fois, est bien à son poste, bien dans ses jambes. 


Le Brésilien sous-estimé poursuit sa course jusque vers les buts mancuniens. Sa lucidité lui offre la possibilité de servir Kylian Mbappé plutôt que de frapper.  

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Un brésilien peut en coucher un autre. ©Tous droits réservés

Le Bondynois contrôle le ballon. Ses sens aiguisés, à nouveau, l’attaquant félin sent la présence ou plutôt Gvardiol venir à la rescousse. Feinte de tir, contrôle, frappe (2-0, 33ème) !

On a rarement vu opération de sauvetage aussi inutile si ce n’est celle d’une organisation onusienne ; incapable de sanctionner les bonnes mauvaises personnes pendant qu’un génocide se déroule. 

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Deux salles, deux ambiances. ©Tous droits réservés

Mi-temps : Real Madrid 2 - Manchester City 0. 


KYLIAN MBAPPÉ S’OFFRE GUARDIOLA ET CITY

Les doubles tentatives vaines de Rodrygo Goes n’augurent rien de bon pour Guardiola ; qui aura encore une fois cette saison peiné à trouver la solution. Comme si son vestiaire l’entendait mais ne l’écoutait plus.


Celui qui a visiblement suivi les conseils de son coach, c’est Kylian Mbappé Lottin.


Le champion du monde 2018 prend peu à peu la mesure de ce qu’on lui demande en tant qu’avant-centre. Il ne sera jamais Karim Benzema, et son talent à jouer juste en tout temps et tout lieu, Harry Kane, non plus, qui partage avec le Ballon d’Or 2022, ce goût pour la participation à l’élaboration des phases offensives, adossé à un sens du but inné. Non, il ne sera jamais tout cela et c’est tant mieux.


LA BALLADE DES GENS HEUREUX

Ce que le N.9 madrilène sait faire, c’est de fixer son adversaire, Phil Foden sur le coup, l’embarquer dans la ballade des gens heureux de marquer leur troisième but (3-0, 60ème). Une vingtaine de minutes plus tard, le Français sort sous les ovations d’un public conquis, qui a oublié ses errances automnales.

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Au revoir, merci, c'est tout pour ce soir. ©Tous droits réservés

LES DOUZE TRAVAUX DE GUARDIOLA

La suite des évènements, à peine interrompue par le but de Nico Gonzalez qui aurait dû sortir pour avoir tiré le maillot de ses adversaires à deux reprises, ne prenant qu’un seul carton jaune au passage, n’est qu’une confirmation de l’état d’avancement des travaux qui attendent Guardiola.

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Il a quand même été Courtois avec Thibaut. ©Tous droits réservés

Laissé sur le banc, Kevin De Bruyne n’aurait eu aucune influence sur le jeu. Idem pour Bernardo Silva et İlkay Gündoğan. En défense, Kyle Walker tente une opération de la dernière chance à Milan pour retrouver ses jambes d’il y a vingt ans, John Stones et Rúben Dias, eux, sont arrivés au bout de l’aventure. Les travaux sont immenses pour l’entraîneur espagnol.


Dommage qu’il ne puisse pas compter sur le héros du jour qui a sobrement commenté sa performance : « On s’attend à tout quand on joue au Real Madrid. On s’attend toujours à tout quand on joue au Real Madrid. [...] »



Dernière mise à jour : 19 févr.

« Oh ! Avance là ! », hurlent de plaisir – apparemment – des conducteurs pressés de klaxonner. Un coup par-ci, un coup par-là, les voici transformés en une fraction de secondes en pollueurs sonores.

D’avancer, plus vite, Jude Victor William Bellingham, l’Anglais de 21 ans qui à cet âge-là a déjà 1 Coupe Intercontinentale, 1 Champions League, 1 Liga, n’a jamais eu besoin qu’on le lui dise. 

Á force d’aller de l’avant, l’ex coéquipier de Sébastien Haller, occupe naturellement le même poste que l’Ivoirien : avant-centre. 

Mieux, même, le milieu de terrain du Real Madrid a créé un poste hybride : celui d’avance centre

Hier, face à des Citizens convalescents incapables de maintenir l’avantage (2-3), le troisième du Ballon d’Or 2024, derrière Vinícius et Rodri, le finaliste malheureux de l’Euro 2024, s’est encore illustré dans ce rôle. Explications. 

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Orange Is The New Black. ©Tous droits réservés

JUDE BELLINGHAM, L’AVANT-CENTRE QUE LE REAL A SIGNÉ

Le 1er juillet 2023, Florentino Pérez perd l’un de ses chouchous, auréolé d’un Ballon d’Or, quelques mois auparavant : Karim Benzema. L’enfant de Bron, situé dans la banlieue lyonnaise, l’homme aux cinq Champions League s’envole pour l’Arabie Saoudite comme d’autres footballeurs de renom cet été là tels que Fabinho, Sadio Mané, Neymar, déjà rentré à Santos, etc.

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Arab Money.
BUSY DAY 

Ce même 1er juillet 2023, le président de la Maison Blanche lâche 113 millions d’euros, soit 7 millions de moins que sa valeur marchande de l’époque selon Transfermarkt, pour s’offrir un Galactique : Jude Bellingham. 

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Un métis à la Maison Blanche. ©Tous droits réservés

Les Merengue signent un milieu de terrain, tantôt offensif, tantôt défensif. Il est ce que les Anglais appellent facilement et vulgairement : un box-to-box. Dès qu’un milieu dispose de suffisamment de coffre pour faire facilement l’aller-retour entre Londres et Paris, Paris et Abidjan, on lui colle illico presto cette étiquette à la peau. Ça, c’est Jude Bellingham !


Doté d’une technique soyeuse, avec ses longues chaussettes trouées, pour contrebalancer la pression exercée par les bas nouveaux, le numéro 5 du Real Madrid, qui autrefois appartenait à un certain Zinedine Zidane, sait aussi marquer des buts. C'est Belligoal !


Deux vérités peuvent coexister partout hormis sur Twitter. 


Et les Madrilènes s’en rendent très vite compte que leur nouvelle tête d’affiche, dans leur projet de dominer l’Europe, le Monde. Mais d’abord la Liga EA Sports : It’s in the game! 


BAS LES BASQUES !

Athlétic Bilbao - Real Madrid, épisode 1 saison 2023/2024. 

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Comment le Real Madrid jouera majoritairement cette saison là. ©Tous droits réservés

Placé à la pointe d’un système en losange, un 4 - 3 - 1 - 2, et les deux flèches brésiliennes de devant Vinícius Júnior et Rodrygo Goes, l’Anglais évolue donc juste derrière eux. Histoire de mieux profiter de leurs courses dans des directions diamétralement opposées ; les deux étant avant tout des joueurs de couloir plutôt que des attaquant de pointe. 

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Approchez, regardez Jude Bellingham. ©Tous droits réservés

Sa projection quasi systématique vers l’avant se matérialise par un but. Sur un corner de David Alaba, l’amateur de roulettes zidanesques manque sa reprise, tope plutôt le ballon qui meurt dans les buts basques (0-2, 36ème minute).


Le match suivant, face à Almería cette fois-ci. À l’exception d’Eduardo Camavinga, remplacé par le champion du monde 2014, Toni Kroos, c’est le même onze que Carlo Ancelotti reconduit. 


LA SURFACE DE RÉPARATION, SON CHAMP D’EXPRESSION

Coup de billard dans la surface adverse, c’est qui qui est là pour en profiter et égaliser par la même occasion ? Jude Bellingham (1-1, 19ème).

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin quand on a Toni Kroos, qui voit le départ et la fin d’une action de but ? L’Allemand aperçoit la course de l’Anglais pour se retrouver dans la surface. Celui-ci n’a plus qu’à reprendre le ballon du crâne. (1-2, 60ème


Le double buteur, reconnaissant, le somme de venir se faire remercier. Score final : 3-1 pour les Madrilènes. 


Celta Vigo , Girona, Osasuna, etc. L’international anglais inscrit ses (4) buts suivants dans la surface. Soit à la suite d’un mouvement qui finit dans la zone de vérité, soit en renard des surfaces. Jude Inzaghi


Il faut attendre le 28 octobre 2023 et le Clásico pour le voir inscrire un but hors de la surface en Liga. Et quel but ! Une puissante frappe du droit, mi-extérieur, mi-coup de pied. 

Avant son traditionnel but de renard des surfaces pour offrir la victoire aux siens. 


Le Barça s’incline à l’aller comme au retour. Qui caché dans le dos de Jules Koundé et de la défense catalane inscrit le but victorieux ? Belligoal


Le Real Madrid termine cette saison 2023/2024 avec la Liga, la Champions League entre autres. 

Le vingtenaire délivre 13 passes décisives, inscrit 23 buts en 43 matchs. Le tout en n’ayant occupé qu’une seule fois seulement le poste d’avant-centre - toujours selon Transfermarkt.

C’était en Champions League et le match retour contre Leipzig (0-1). Rencontre, au cours de laquelle, il a délivré une passe décisive. 


UN SEUL JOSELU PART ET TOUTE VOTRE AXE EST DÉPEUPLÉ

Madrid, Espagne : mercato estival 2024. Kylian Mbappé, champion du monde 2018, finaliste malheureux de l’édition suivante, malgré un triplé qui fera date dans l’histoire, Golden Boy 2017 et j’en passe, rejoint le Real Madrid pour la très, très forte de zéro euro. Sachant que sa valeur marchande était alors estimée à  180 millions d’euros. 

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Un rêve de gosse qui se réalise. ©Tous droits réservés

Si le Terre entière pleure Toni Kroos qui quelques mois auparavant à annoncer son départ à la retraite, peu en font autant pour un joueur qui a pourtant tout donné à ce Real Madrid qu’il était même venu voir à Paris ; et ce cafouillage monumental lors de la finale de la Champions League face au Liverpool de Mohamed Salah (victoire madrilène, 1-0).

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Un supporter comme les autres. ©Tous droits réservés

José Luis Mato Sanmartín dit Joselu. L’avant-centre de la Roja avec laquelle il a remporté l’Euro 2024 rejoint Al-Gharafa et le Qatar alors même que le Real s’apprêtait à lever son option d’achat. Probablement pour les services rendus face au Bayern Munich ; en demi-finale retour de la Champions League. (2-1).


Le Real Madrid démarre donc la saison sans véritable N.9 mais avec un N.9 floqué dans le dos de Kylian Mbappé. 

Naturellement, l’axe est délaissé, dépeuplé, déserté. 

BELLINGHAM AVANCE CENTRE, JUSQU’Á QUAND ?

Cette saison, le grand frère de Jobe qui fait le sien à Sunderland, en Championship,  marque moins. 7 buts en 19 matchs de Liga


CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Les Beatles peuvent aller se rhabiller. ©Tous droits réservés

En cause le repositionnement obligatoire de l’Anglais sur le flanc gauche, dans un 4 - 4 - 2 en phase défensive qui se transforme en 4 - 2 - 4, en phase offensive, lorsque l’Italien sourcilleux de satisfaire tout le monde aligne les 4 Fantastiques devant. 


CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
4 - 2 - 4 , version 1.

Ou la seconde version lorsqu'il est carrément aux avant-postes.


4-2-4 ; version avance centre.
4-2-4 ; version avance centre.
BELLINGHAM MOINS CRÉATEUR QUE PEDRI

Loin des buts, son efficacité en pâtit logiquement. 6 passes décisives pour 25 chances créées dans cette même Primera División


À titre de comparaison, Pedri, le maestro d’un Barça joueur, lui, en a créé 39 mais délivré 3 passes décisives seulement. En ayant en plus disputé (3) trois matchs de plus. 


Bloqué à gauche par Vinícius et Mbappé qui se marchent certes moins sur les pieds, mais sont spontanément aimantés l’aile gauche, bloqué à droite par le travailleur et technique Rodrygo Goes, le milieu gauche a du mal à exister.  Conséquence : le joueur généreux prend des initiatives, joue son ballon, celui d’un avance centre

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Il a trouvé chaussure à son pied à défaut de la place parfaite. ©Tous droits réservés

Là où d’autres vont privilégier la passe en retrait pour mieux analyser la situation, humer l’air, comme si un bulletin météo allait tomber, le numéro 10 des Three Lions, lui, préfère entamer une série de passes (88,3% de passes réussies selon Who Scored) pour aller vite vers l’avant, ou encore dribbler ; chose que sa protection de balle lui permet. 

Finalement, ce que certains appellent dépassement de fonction chez lui, ce sont les mouvements signature mêmes d’un avance centre. 


En outre, la faible implication défensive du duo Mbappé - Vinícius, l’oblige à en faire plus et par conséquent il perd du jus et de la lucidité.


REMETTRE L'ÉLU AU CENTRE DU SUFFRAGE

Jude Bellingham est bon lorsqu’il est en face du jeu.  

On ne sait pas pas s’il veut ou quoi mais on sait grâce à Opta que c’est sa position préférée, préférentielle à : 42% contre 2% seulement en tant qu’... avant-centre. 

Samedi lors du derby madrilène, lorsqu’en seconde mi-temps, le changement tactique est plus visible, que le 3ème meilleur buteur du club en Liga (7 réalisations) est repositionné dans l’axe dans un 4 - 2 - 3 - 1, c’est lui qui manque d’abord de tromper Jan Oblak avant que Kylian Mbappé ne finisse par le faire.

CITY – REAL : BELLINGHAM, AVANCE CENTRE
Comment le Real a évolué en seconde période.

Quelques minutes plus tard, c’est encore lui qui jaillit mais qui trouve la barre transversale cette fois-ci. 


Jusqu’à ce que le Real Madrid signe un véritable N.9, et même au-delà, Jude Bellingham est et sera toujours l’avance centre


Celui qui a poursuivi la course de Vinícius jusque dans la surface pour ensuite tacler le ballon (2-3, 92ème

Celui qui n’a pas attendu, qui n’attend, qui n’attendra pas qu’on lui ordonne : « Oh ! Avance là ! » Comme ce soir face à City. 







« L’erreur est humaine, persévérer [dans celle-ci, NDLR] est diabolique. », dit-on.

Ce proverbe, plus populaire que les paroles de Not Like Us, qui hier a remporté une demi-dizaine de Grammy Awards, particulièrement, celui de Best Music Video, que nul n’est censé l’ignorer.


Dans ces conditions, c’est encore plus invraisemblable que les Citizens les multiplient, ces fautes et autres aberrations, pour le plus grand bonheur des Gunners d’Arsenal. Ce dimanche 2 février, ils leur ont mis une manita pour un score final sans appel : 5 – 1 ! Retour à l’Emirates Stadium.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Zen, soyons zen. ©Tous droits réservés

LES ERREURS DES UNS FONT LE BONHEUR D’ARSENAL

Les joueurs de Guardiola ont la tête dure ou plutôt ailleurs, peut-être déjà au Real Madrid qu’ils affrontent le 11 février prochain ; en barrage aller de la Champions League.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Lui aussi. Il a donné les chaussures pour se faire botter.

Les hommes de Guardiola ont la tête dure ou plutôt ailleurs, sinon ils ne commettraient plus les mêmes fautes d’inattention qui avaient failli leur coûter cher face à Chelsea ; la semaine dernière.

Pas d’Abdulkodir Khusanov, qui disputait son tout premier match en Premier League, à blâmer : non, non.

UN PETIT SUISSE QUI DÉGUSTE

Aujourd’hui, c’est l’expérimenté suisse Manuel Akanji, placé en stoppeur droit dans une défense à trois, aux côtés de John Stones et Joško Gvardiol. Le Croate relance vers son coéquipier helvète.

Sous la pression des Gunners, il est dans la nasse et tente de trouver un coéquipier. Declan Rice sur l’interception passe aussitôt le ballon à Kai Havertz. Sans paniquer, l’Allemand trouve en retrait son capitaine Martin Odegaard ; qui inscrit son second but seulement de la saison.

Même pas de deux minutes de jeu et, Arsenal mène 1 – 0.

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L'autre norvégien de la Premier League.
FAUSSES ALERTES

Le but refusé de Gabriel Martinelli refusé pour un hors-jeu n’est qu’un avertissement. (5ème minute)

La tête de Joško Gvardiol superbement repoussée par David Raya, avec ce rebond sur la barre qu’Erling Haaland - pour une fois pas surveillé de trop près par le querelleur Gabriel - ne peut reprendre, n’est qu’une fausse alerte. (22ème minute)

Le face-à-face manqué par Kai Havertz, après une énième perte de balle mancunienne par Mateo Kovačić, cette fois-ci, en est une notification irritante. (26ème minute).

Et enfin, le nouvel arrêt décisif de David Raya sur une frappe de Savinho, peu avant la fin de cette 1ère période, met fin à la série des fausses alertes.

Les deux équipes se quittent sur ce score : 1-0.

HAALAND ET CITY FREINENT À PEINE LA DÉROUTE

Sa bonne agressivité pour empêcher City de jouer son ballon, Arsenal l’a laissée dans les vestiaires de son stade ; rempli par 60 355 âmes en cette 24ème journée.

Adonc, Matheus Nunes, Phil Foden et Savinho en profitent pour combiner. Le Brésilien trouve son avant-centre qui maîtrise autant l’art de marquer que celui-ci d’apparaître au second poteau comme si de rien n’était : 1 – 1. Et le Norvégien de bomber le torse en guise de célébration.

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Bravo, champion.

Oui, c’est le même individu qui au match aller à l’Etihad avait gentiment conseillé à Arteta d’être humble. Lui ne l’a pas été.


Deux jeunes produits du centre de formation d’Arsenal lui ont gracieusement enseigné l’humilité.

DEUX JEUNES ACADÉMICIENS ENSEIGNENT L’HUMILITÉ À HAALAND

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Foden a disparu au Phil de la rencontre.

Le ciel est bleu, the sky is blue, et Phil Foden est un joueur technique. Rien de nouveau sous le soleil. Sa technique lui a pourtant joué un tour dont Thomas Partey, et son Ghana qui n’a pu se qualifier pour la coupe d’Afrique des Nations 2025, en a profité pour redonner l’avantage aux siens ; peu avant l’heure.

Ensuite, c’est autour du latéral gauche Myles Lewis-SKelly, dont le carton rouge obtenu face au Wolverhampton d’Emmanuel Agbadou a été annulé, et du milieu de terrain Ethan Nwaneri d’inscrire respectivement le 3ème et 5ème d’Arsenal. Kai Havertz était passé par là (76ème minute).

L’ERREUR EST MANCUNIENNE, ARSENAL EN PROFITE
Les académiciens vous saluent.

Declan Rice à la passe – 4 au total si les comptes sont bons - sur leurs buts, exploit individuel pour trouver le chemin des filets de Stefan Ortega, ces deux moins de vingt ans (18 pour Lewis-SKelly et 17 pour Nwaneri) ont humblement répondu présent.


Et même la célébration que le jeune défenseur a empruntée à Erling Haaland n’est qu’une piqûre de rappel. Mais après tout, qu’importe puisque : « L’erreur est humaine, persévérer [dans celle-ci, NDLR] est diabolique. »


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